Et à présent, Washington veut envoyer des hommes en Ukraine

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Une décision américaine qui met des vies en danger

Origo, 12.02.2023

Selon le Washington Post, le ministère américain de la défense voudrait envoyer à nouveau ses forces spéciales en Ukraine pour surveiller les mouvements des troupes russes et recueillir davantage de renseignements.

Le ministère américain de la Défense travaille sur une proposition qui, si elle est adoptée par le Congrès, permettrait le retour en Ukraine des forces d'opérations spéciales américaines - commandos et agents de renseignement - à partir de 2024. C'est le quotidien américain qui a attiré l'attention sur ces projets du Pentagone. Comme on le sait, avec le déclenchement de la guerre russo-ukrainienne, Washington a suspendu son programme dit 1202 en Ukraine, car ces forces spéciales ne peuvent être utilisées dans un "conflit armé conventionnel".

Avant l'éclatement de la guerre, ces forces américaines étaient chargées de contrer la propagande russe et de former les forces de reconnaissance ukrainiennes.

Avant le début du programme, l'Est de l'Ukraine était rempli d'agents de renseignement militaire russes et l'influence russe partout. Le Washington Post cite le général trois étoiles à la retraite Mark Schwartz, qui a expliqué qu'ils voulaient attirer l'attention sur ces faits, mais en restant eux-mêmes dans l'ombre.

Source: https://www.origo.hu/nagyvilag/20230212-megint-hirszerzoket-es-kommandosokat-kuldene-ukrajnaba-wahongton.html

Traduction: Albert Coroz

4 commentaires

  1. Posté par maury le

    https://youtu.be/GHF1kmfcVhM LES USA NOUS ONT FAIT QUOI ?! 😱 CES RÉVÉLATIONS EXPLOSIVES DONT PERSONNE NE PARLE 💥
    Tatiana Ventôse
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  2. Posté par maury le

    https://reseauinternational.net/conflit-en-ukraine-de-larmee-nazie-de-liberation-russe-a-la-legion-atlantiste-de-la-russie-libre/par Karine Bechet-Golovko

    La guerre de l’information n’a pas été créée aujourd’hui et les méthodes se répètent. Lors de la Seconde Guerre Mondiale, les Nazis ont créé de toute pièce une mythique “Armée de libération russe” ou “armée de Vlassov”, dont le but, outre les répressions contre les civils, était principalement politique et propagandiste : des Russes se battent contre Staline. Les pays de l’Axe reprennent aujourd’hui en Ukraine cette technique des Nazis, en déclarant haut et fort la constitution d’une Légion de la Russie libre, composée de Russes, qui se battent contre Poutine – et contre la Russie, comme leurs ancêtres. Dans ce scénario, toute ressemblance avec les méthodes des nazis n’est pas fortuite.

    Le NYT vient de nous gratifier d’une annonce intéressante, qui reprend parfaitement le registre des organes de propagande de Goebbles. Ainsi, au sein de la Légion internationale en Ukraine, des unités de combats constituées de Russes, qui luttent “contre Poutine” évidemment du côté de l’Axe en Ukraine, sont créées. C’est le même dispositif que ces Soviétiques, qui luttaient avec Vlassov contre Staline avec les nazis. Les deux sont surtout des organes de propagandes, devant montrer que les Russes soutiennent le nazisme, alors et maintenant – oups, soutiennent la liberté. Les deux n’ont qu’un très faible intérêt militaire. Les deux sont surtout une opération politique et communicationnelle.

    Ainsi, cette nouvelle armée de Vlassov est composée de personnes, qui détestent profondément la Russie actuelle et Poutine, sans tous venir de Russie :

    “Ils ont pris les armes contre la Russie pour diverses raisons : un sentiment d’indignation morale face à l’invasion de leur pays, un désir de défendre leur patrie d’adoption, l’Ukraine, ou une aversion viscérale pour le président russe, Vladimir V. Poutine.”

    A l’époque de l’armée de Vlassov, 35 à 45% des membres étaient Russes. Et eux aussi se battaient soit disant contre Staline, eux aussi étaient indignés – en effet, comment l’URSS avait-elle eu l’outrecuidance de ne pas se laisser envahir par la civilisation ? Aujourd’hui, comment la Russie ose-t-elle ne pas laisser bombarder les populations russes du Donbass, comment ose-t-elle ne pas laisser bombarder les régions limitrophes, comment ose-t-elle lever la tête quand tous la baissent ? Cela aurait pourtant permis de discréditer la Russie et en s’effondrant sur elle-même, elle serait alors entièrement tombée entre les mains du pouvoir global. Mais comme à l’époque, ça n’a pas marché.

    Leurs dirigeants, Staline alors, Poutine maintenant, sont donc responsables … de ce que leur pays, à ce deux moments-clés de l’histoire, ne se laisse pas dévorer par un pouvoir extérieur. Ils sont donc logiquement l’ennemi. Ce qui explique et la focalisation sur leur personne, et la haine viscérale qu’ils provoquent en Occident, en Europe – dans cette Europe, où la plupart des pays collaboraient activement avec les nazis à l’époque, où les élites dirigeantes sont assujetties au pouvoir global aujourd’hui. Rien n’a changé, aucune leçon n’a été tirée.

    Et après un moment de méfiance envers ces Russes, qui passent à l’ennemi, l’Ukraine leur a finalement ouvert les bras :

    “Le groupe opère sous l’égide de la Légion internationale ukrainienne, une force de combat qui comprend des unités composées de volontaires américains et britanniques, ainsi que de Biélorusses, de Géorgiens et d’autres. Près d’un an après le début de la guerre, l’unité russe a reçu peu d’attention – en partie pour protéger les soldats des représailles de la Russie et contre leurs proches.

    Au début de la guerre, la loi ukrainienne empêchait les citoyens russes de rejoindre les forces armées. Mais l’unité a maintenant gagné suffisamment de confiance de la part des commandants ukrainiens pour prendre sa place parmi les forces, qui combattent férocement l’armée russe au sud de la ville stratégique de Bakhmut, dans l’est de l’Ukraine, dans l’un des théâtres les plus brutaux de la guerre.“

    Et le nom est posé, la Légion de la Russie libre, ce qui rappelle bien l’ancienne Armée de libération russe nazie. Officiellement, il y aurait quelques centaines de personnes. Qui ne viennent pas tous de Russie.

    Revenons un peu sur cette Armée de libération russe, qui a directement inspiré cette Légion. L’histoire de cette Armée de libération nazie remonte à décembre 1942, quand Vlassov et Baersky se sont adressés aux dirigeants du Troisième Reich, pour constituer une armée devant “libérer la Russie du communisme”. Concrètement, cette armée n’a combattu ni le communisme, ni l’Armée rouge (jusqu’en février 1945 sur les rives de l’Oder), mais elle a surtout été constituée comme un élément de propagande, devant montrer que le pouvoir était contesté en URSS. Ils furent également utilisés dans la répression des résistants et des civils et en ce sens sont des criminels de guerre.

    La première brigade est apparue en 1943, constituée de 650 personnes, issues de ressortissants de l’URSS et surtout constituée de Russes blancs. Ils portaient l’uniforme SS, ce qui doit souligner leur patriotisme, et leur principale mission était de lutter contre les partisans dans la région de Pskov. Après la défaite de Koursk, d’autres brigades furent constituées et armées.

    “Et puis une autre unité formée de prisonniers de guerre (la 1ère brigade nationale SS russe “Druzhina”), presque à pleine puissance, emportant avec eux 10 pièces d’artillerie, 23 mortiers, 77 mitrailleuses, armes légères, 12 stations de radio et autres équipements, passa du côté des partisans et commença à se battre contre les soldats de la Wehrmacht.

    Après cela, l’armée de Vlassov a été désarmée et dissoute. Des officiers ont même été assignés à résidence. Puis ils ont changé d’avis et ont envoyé tout le monde en France, loin du front de l’Est et du contact avec les partisans.“

    Ceci doit expliquer aussi leur popularité en Europe … Il a fallu attendre la fin de l’année 1944, pour que n’ayant plus rien à perdre, cette armée soit réarmée, et une division de 18 000 hommes soit constituée par les nazis, à partir de prisonniers, collaborateurs, émigrés, etc. C’est alors à Prague, qu’ils constituent leur Comité. Grâce au financement nazi, en avril 1945, cette armée comprenait quelque 120 000 hommes.

    Le but ici était plus politique que militaire : en voyant la fin de la guerre arriver, cette armée de Vlassov, qui s’est déclarée neutre à l’égard des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, devait être utilisée comme une troisième force contre l’URSS et c’est à la fin de la guerre qu’elle a réellement pris part à quelques combats contre l’Armée rouge, principalement sur le territoire allemand. Il fallait bien ancrer la légende. A la fin de la guerre, les Alliés ont rendu à l’URSS deux tiers des membres de cette armée, qui furent incarcérés et 6 membres de leur commandement pendus.

    L’histoire se répète. Surtout lorsque les leçons ne sont pas tirées.

    Karine Bechet-Golovko

    source : Russie Politics

  3. Posté par banshee le

    je ne voudrais pas la place de ceux qui vont être mauvais , ceux qui auront du sang sur leurs mains quand ils vont arriver devant Dieu
    16 Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous? 17 Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes.

  4. Posté par maury le

    https://solidariteetprogres.fr/actualites-001/ray-mcgovern-pourquoi-les-etats.htmlJe voudrais citer un héros de guerre français de la Seconde Guerre mondiale, Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944), qui a écrit une nouvelle intitulée Le Petit Prince. Pour le citer correctement, je vais vous lire comment il l’a présenté :

    Le thème principal du Petit Prince est l’importance de regarder sous la surface pour trouver la vraie vérité et le vrai sens d’une chose. C’est le renard qui apprend au prince à voir avec son cœur et pas seulement avec ses yeux. Malheureusement, dit l’auteur, la plupart des adultes ont du mal à faire cela.

    Nous allons donc parler un peu de folie ici, n’est-ce pas ? Le colonel Black [l’intervenant précédent, en évoquant le risque de guerre nucléaire] a demandé : « Sommes-nous tous devenus fous ? » Une question très légitime, étant donné l’aspect nucléaire du problème.

    Permettez-moi d’aborder très brièvement cette question, en rappelant que le colonel Richard Black est l’un des 21 signataires du mémorandum des Veteran Intelligence Professionals for Sanity, adressé au président Biden le 1er mai.

    Ce que nous y disons a été repris une semaine plus tard par le chef de la CIA et la directrice du Renseignement national devant la commission des Services armés du Sénat.

    Avril Haines, la directrice du Renseignement national, a déclaré au sénateur [républicain] de Virginie, Jim Warner [président de la commission des Forces armées du Sénat] :

    Sénateur, nous ne voulons pas de guerre nucléaire. Nous pensons que l’une des principales choses qui pourrait déclencher une guerre nucléaire est que Poutine sente qu’il est sur le point d’être vaincu en Ukraine.

    En tant que directrice du renseignement, elle ne fait pas de politique, mais notre politique devrait clairement être :

    Bonjour ! Ne laissons pas Poutine percevoir qu’il va être vaincu en Ukraine. Sinon, il pourrait utiliser des armes nucléaires.

    Or, la politique est bien différente, n’est-ce pas ? C’est le fait de voir Nancy Pelosi [députée démocrate et présidente de la Chambre des représentants] emmener Chuck Schumer [chef de la majorité démocrate au Sénat] et beaucoup d’autres politiciens [en Ukraine]. « Donc, nous voulons une victoire totale », comme cela a déjà été dit. « Nous voulons une défaite totale pour Poutine. » Cela n’a aucun sens. L’auteur [Saint Exupéry] a raison de dire que les adultes ont vraiment du mal à comprendre le sens caché sous la surface.
    La Chine

    Je continue à me demander pourquoi le président Biden a jugé nécessaire, environ six semaines après son entrée en fonction, d’aborder le défi chinois. Il a dit quelque chose du genre :

    La Chine essaie de devenir le pays le plus puissant du monde sur le plan économique et militaire. Cela ne se produira pas sous ma surveillance.

    Pourquoi pas ? Les Chinois ont-ils des intentions agressives ? Non, si vous connaissez un tant soit peu la civilisation chinoise des derniers millénaires. Ont-ils beaucoup à faire dans leur propre pays ? Bien sûr, et ils le font bien. Ainsi, les Chinois ont ce concept bizarre qu’on peut avoir une situation gagnant-gagnant, comme si les deux parties se disaient : « Ne pouvons-nous pas simplement nous entendre ? »

    En fait, il y a une longue histoire derrière cela. Nous avons besoin d’un ennemi si nous voulons nourrir les industriels de la défense afin qu’ils nourrissent nos politiciens et s’approprient plus d’argent – vous connaissez l’histoire. Quoi qu’il en soit, si vous y regardez plus en profondeur, sous la surface, pourquoi pas ? Pourquoi pas une situation gagnant-gagnant ?
    Vladimir Poutine

    Vladimir Poutine a présenté les choses un peu différemment. Certains d’entre vous se souviennent peut-être (c’était il y a tout juste neuf ans) que nous étions au bord d’une guerre contre la Syrie – une guerre ouverte, avec des missiles Tomahawk, etc. Qui a tiré Obama d’affaire ? Il s’avère que le type en question est Vladimir Poutine. Nous savons, a-t-il dit, que vous accusez le président syrien Bachar el-Assad d’avoir lancé une attaque chimique en dehors de Damas. Nous pensons que ce n’est pas vrai, que vous avez été piégés par la désinformation. Quoi qu’il en soit, nous avons passé un accord avec les Syriens. Nous avons convenu avec eux de récupérer toutes leurs armes chimiques sous la supervision de l’ONU et de les faire détruire, si vous le permettez, sur un de vos navires de guerre spécialement équipés pour détruire les armes chimiques. Obama a répondu : « Vraiment ? » Parce que [le secrétaire d’État américain John] Kerry ne lui avait pas parlé de ça. Mais ils y travaillaient.

    Si je mentionne cela, c’est parce que c’est le point culminant des relations entre les États-Unis et la Russie au cours des dernières décennies.

    Que s’est-il passé ? Poutine a écrit une tribune dans le New York Times du 12 septembre 2013. Il y abordait ce gagnant-gagnant, ce « pourquoi ne pouvons-nous pas nous entendre ? » Parce qu’il a vu ce qui allait arriver à cause de ce qu’Obama venait de dire dans un grand discours.

    Voilà ce qu’a écrit Poutine dans le New York Times :

    « Si nous pouvons éviter le recours à la force contre la Syrie, cela améliorera l’atmosphère des affaires internationales et renforcera la confiance mutuelle. Ce sera notre réussite commune et cela ouvrira la porte à une coopération sur d’autres questions cruciales.

    Ma relation professionnelle et personnelle avec le président Obama est marquée par une confiance croissante. Je l’apprécie. J’ai étudié attentivement son discours à la nation le 10 septembre. Et je ne suis pas d’accord avec l’argument qu’il a avancé sur l’exceptionnalisme américain, déclarant que la politique des États-Unis est ’ce qui rend l’Amérique différente. C’est ce qui nous rend exceptionnels’. Il est extrêmement dangereux d’encourager les gens à se considérer comme exceptionnels, quelle que soit leur motivation. Il y a des grands et des petits pays, des riches et des pauvres, des pays qui ont une longue tradition démocratique et d’autres qui cherchent encore leur chemin vers la démocratie. Leurs politiques diffèrent également. Nous sommes tous différents, mais lorsque nous demandons la bénédiction du Seigneur, nous ne devons pas oublier que Dieu nous a créés égaux. »

    « Dieu nous a créés égaux. » Cela vous rappelle-t-il quelque chose ? En d’autres termes, ce que dit Poutine, c’est :

    Vous, Monsieur le Président, vous vous vantez d’être exceptionnel. Vous devez savoir que, même dans cet éditorial très conciliant et plein d’espoir, je ne suis pas d’accord. Je pense que toutes les nations sont égales, qu’elles soient exceptionnelles ou non, et il faut que vous le sachiez dès le départ.

    Un témoignage de cela me vient maintenant à l’esprit. Il est de rigueur [aux Etats-Unis] de conclure chaque discours avec « Dieu bénisse les États-Unis d’Amérique ».

    Intéressant, n’est-ce pas ? Il n’y a rien dans la littérature biblique judéo-chrétienne qui permette à quiconque, même au Président des États-Unis, d’utiliser l’impératif avec Dieu. « Dieu, tu bénis les États-Unis d’Amérique. Le reste du monde, eh bien, c’est à ta discrétion, mais tu bénis les États-Unis ». C’est un petit symptôme de ce à quoi nous sommes confrontés.
    Kurt Vonnegut

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