L'Ukraine nie les recrutements forcés: les autorités affirment que les hommes emmenés de force ne le sont que pour harmoniser la base de données.
PsTV -31 janvier 2023
Depuis deux jours, la presse hongroise qui couvre les événements en Transcarpatie subit des attaques de la part de l'Ukraine.
Nous avons montré dans des reportages sur place, étayés par des intervenants et une série de vidéos, comment des hommes sont emmenés avec violence physique lors de la mobilisation devenue extrêmement intense depuis deux semaines.
Un nombre croissant de responsables politiques et militaires ukrainiens prennent la parole pour démentir ces propos, accusant la presse hongroise de mener une campagne de désinformation délibérée visant à déstabiliser l'Ukraine et à discréditer l'armée ukrainienne.
Le commandement des forces terrestres de l'armée ukrainienne a affirmé qu'il n'est pas question de mobilisation extrême, ni de conscription, car seules quelques branches de l'armée ont besoin de renforts.
Des convocations sont envoyées ensuite parce que la base de données est mise à jour.
Les vidéos postées sur de nombreux réseaux sociaux montrant des personnes traînées hors de chez elles, même devant leurs enfants, battues à terre dans la rue, ou encore enlevées dans des bus ou sur des marchés urbains et emmenées par dizaines à la fois, bien sûre nous rassurent… ces personnes sont juste emmenées au bureau de recrutement régional pour relever leur adresse et leur date de naissance…Puis ils ne rentrent plus chez eux...
Il n'y pas de mobilisation accrue, mais le Conseil des ministres ukrainien a maintenant interdit aussi, dans sa dernière décision, le passage de la frontière aux femmes fonctionnaires et aux employés de l'État.
Pendant ce temps, les jeunes élites proches du gouvernement s'amusent tranquillement dans les night clubs, les images circulent.
Traduction : Albert Coroz
LE VRAI VISAGE DE L'UKRAINE
https://www.youtube.com/watch?v=UVr94wY_TIQ
Et vous, qu'en pensez vous ?