Si les [candidats] réfugiés étaient tous éduqués et s’ils travaillaient dans des domaines où il manque de la main-d’œuvre, ils ne feraient que passer devant tout le monde pour immigrer au Canada. Cela serait surtout vexant pour les autres immigrants qui mettent des années à monter leur dossier d’immigration et à attendre les réponses des gouvernements.
Mais tel n’est pas le cas. Les réfugiés mènent une dure compétition aux Canadiens et aux Québécois les plus défavorisés, d’autant plus que beaucoup de ceux qui sont refusés s’évanouissent dans la nature.
Les réfugiés, acceptés ou refusés, se retrouvent en grand nombre dans des institutions pour itinérants. Ils accentuent la crise du logement, en particulier dans le segment des logements bon marché. Ils sont soignés par notre système de santé qui est débordé. Ils abaissent les bas salaires.
Les probabilités que les réfugiés créent au moins autant de richesse que ce qu’ils coûtent sont faibles, d’autant plus que la pénurie de main-d’œuvre dont souffrent le Canada et le Québec devrait commencer à se résorber vers 2030. Ces gens seront alors les premiers à être licenciés, dès que l’économie ira mal. Moins de 30 % des réfugiés parviennent à rejoindre le salaire moyen au Canada après cinq ans.
En plus des défis linguistiques, les réfugiés qui sont des fondamentalistes religieux ou qui ont reçu des diplômes de complaisance ou qui proviennent de pays corrompus, posent des problèmes particuliers qui sont peu discutés.
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