En finir avec les grèves de la SNCF

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On entend souvent parler de « grève surprise » à la SCNF. Ce serait plutôt une surprise si elle ne faisait pas grève pour les fêtes de fin d’année ! En effet c’est la quinzième en 20 ans.

 

Une prise en otage inadmissible

Nos « égalitaristes » français devraient en effet dénoncer ces corps de métier qui, de par leur fonction, bénéficient d’un pouvoir de blocage extravagant.

Un petit nombre qui a mis dernièrement toute la France en panne de carburant.

La SNCF a également ce triste privilège : une poignée de salariés occupant des postes stratégiques peuvent priver une large population de moyen de transport pour se rendre au travail mais, encore plus cynique, pour partir en vacances ou participer à une fête de famille comme Noël et le Nouvel An.

Un grand nombre de médias parlent à juste titre de « prise  d’otage ». Certes elle n’est pas physique mais toute proportion gardée elle pourrait être considérée au même niveau qu’une ransomware (prise d’otage numérique) qui bloque tout un système.

 

Un droit de grève dévoyé

Cette situation dure depuis bien trop longtemps et il est urgent d’y apporter des remèdes ; le droit constitutionnel à la grève OUI mais il ne doit pas empiéter sur d’autres droits comme celui de travailler et circuler librement.

Nos hommes politiques semblent tétanisés par ce type de mouvement. Ils sont devenus fatalistes depuis de nombreuses années et semblent dépourvus de solution alors que d’autres pays ont déjà trouvé la parade :

Le Royaume-Uni : le gouvernement Thatcher a tenu bon contre les grévistes, déjà dans le transport ferroviaire et a obtenu la reddition des syndicats au bout de deux années. Cette méthode n’a plus été utilisée depuis.

Les États-Unis : le gouvernement Reagan a licencié 11 359 salariés contrôleurs aériens pour fait de grève (en conformité avec la loi américaine de cette époque) et qu’il a remplacé provisoirement par du personnel militaire.

L’Italie : en application de l’article 40 de la Constitution qui réglemente le droit de grève et l’interdit pendant certaines périodes dont les fêtes de fin d’année du 17 décembre au 7 janvier.

L’Allemagne : en contrepartie de leur garantie d’emploi, les fonctionnaires n’ont pas le droit de grève qui bloquerait de l’économie.

 

La loi existe en France

Le droit de grève des fonctionnaires fait l’objet de restrictions.

En effet elle leur est interdite en cas d’atteinte à l’ordre public, de nécessité absolue d’assurer le respect du service minimum et la sécurité.

Il suffirait donc, par simple décret, d’en définir les contours concrets qui seraient l’interdiction, dans le cadre du service minimum, des grèves en période de grands départs en mettant également en avant un problème de sécurité.

Il ne manque donc plus que le courage de notre président.

 

Une épidémie de grèves

C’est la SNCF qui détient en France le record en termes de jours et heures de grève.

L’État étant son seul actionnaire, sa pseudo privatisation devrait néanmoins être soumise aux lois de la concurrence.

La société est percluse de dette à hauteur d’une cinquantaine de milliards. C’est l’État, c’est-à-dire les contribuables français qui réglent la note. Chaque année, ils versent 17 milliards d’euros de subventions à la SNCF. Elle devrait être mise en redressement judiciaire, les syndicats devraient en être écartés et des réformes drastiques retardées depuis des décennies devraient être réalisées. Si ce n’est pas le cas la SNCF devra être déclarée en faillite et cesser son activité qui sera transférée au secteur privé.

Il faut bien l’expliquer à nos grévistes professionnels et les mettre face à leur responsabilité !

 

Conclusion

Donner de tels pouvoirs de nuisance à une poignée d’individus, quels que soit leurs bien-fondés, devient dangereux pour le pays, d’autant plus que la SNCF n’est malheureusement pas la seule dans cette situation.

Le FMI nous guette et ce n’est peut-être pas la plus mauvaise solution lorsque nous constatons, dans de nombreux domaines économiques, la lâcheté de nos gouvernants qui préfèrent mettre la tête dans le sable en attendant la fin de leur mandat pour refiler le bébé au gouvernement suivant et ainsi de suite.

 

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