M. Trudeau veut importer un demi-million d’immigrés par an au Canada, très peu provenant d’Europe. Il se dit aussi très soucieux du bilan carbone du Canada. Comment ces deux buts sont-ils conciliables alors que chaque habitant en Amérique du Nord a une empreinte carbone très largement supérieure à celle des pays d’où proviennent les immigrés ?
Même le Québec aurait une véritable empreinte carbone de 15 tonnes de gaz à effet de serre par habitant (et non 10 tonnes selon d’autres calculs). C’est bien plus que les moins de 2 tonnes par personne en Afrique subsaharienne, les 2 à 3 tonnes en Asie du Sud-Est et près de 4 tonnes pour l’Amérique du Sud.
Chaque personne qui immigre au Canada en provenance du Sud détériore donc le bilan carbone de la planète, il aurait eu une empreinte carbone nettement moindre s’il était resté dans son pays ou avait immigré dans un pays avec une moindre empreinte carbone (soit quasiment tous les pays du monde).
Il existe sans doute une solution pour concilier à la fois la mégalomanie immigrationniste du fils Trudeau et diminuer le bilan carbone du Canada : réduire considérablement notre niveau de vie en augmentant sensiblement le prix de l’énergie. Le confort, le transport, l’industrie et l’automatisation ne sont qu’énergie transformée. En réduisant sensiblement notre niveau de vie, l’État pourra imposer la simplicité « involontaire » à tous et accueillir plus d’immigrants tout en baissant le bilan carbone du pays. Quel avenir radieux ! Est-ce là la voie ensoleillée dont nous parlait Trudeau en 2015 ?
Les calculs d’un groupe d’économistes de l’École d’économie de Paris (PSE) sont légèrement différents avec des données de 2019 et en comptabilisant les importations nettes de biens et services. En moyenne, chaque être humain émet 6,6 tonnes de CO2 par an. Comme l’indique notre carte, cette moyenne varie de 1,6 tonne par personne en Afrique subsaharienne, à 20,8 tonnes par habitant en Amérique du Nord. Sur le Vieux Continent, le niveau d’émissions de CO2, qui inclut l’impact des biens et services importés d’autres régions, se situe actuellement à 9,7 tonnes par Européen.
Pour ce qui est de l'impact de la hausse des coûts de l'énergie sur l'économie, il suffit de considérer ce qui se passe en Europe actuellement.
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