Albert Coroz: Le Ministre Peter Szijjártó dit librement, sans devoir craindre les conséquences dévastatrices des médias hongrois, que le Parlement européen est une blague en soi.
En Suisse, lorsque Ueli Maurer s'est rendu en Chine, il a été harcelé par la RTS et d'autres journalistes, avant ET après la visite, au sujet des devoirs de la Suisse de «mettre au pas» la Chine sur la question des Droits de l'Homme. Il est vrai qu'en Suisse romande, une majorité des journalistes se prennent pour «des maîtres de la planète entière et de son climat».
15 juillet 2013: Le président de la Confédération Ueli Maurer sera dès mercredi en Chine pour une visite officielle de cinq jours. Il y sera reçu par les plus hauts dignitaires chinois, le président Xi-Jinping, le Premier ministre Li Keqiang et le ministre de la Défense Chang Wanquan. Ueli Maurer avait pourtant annoncé en début d'année une présidence très sobre, avec des déplacements à l'étranger seulement en cas de nécessité. Par Christian Favre.
Dans l'interview du ministre Szijjarto, nous avons une leçon parfaite montrant comment un ministre des affaires étrangères doit se comporter, servir les intérêts de son pays, tout en évitant de froisser et ceci sans hypocrisie et sans langue de bois.
Dans cette interview accordée à la chaîne de télévision mondiale chinoise CGTNS, Szijjarto n'a dit que des secrets de polichinelles:
La gauche du Parlement Européen déteste le fait que le gouvernement hongrois conservateur, de centre-droit, chrétien, démocratique et patriotique ait remporté quatre élections.
Péter Szijjártó a dit que le Parlement européen était une blague en soi; car lorsque l'Europe est confrontée à une énorme inflation et à une crise énergétique, sa tâche la plus importante est de juger les décisions de la Hongrie, un pays qui organise des élections démocratiques.
Il a déclaré que la gauche du Parlement européen déteste le fait que le gouvernement hongrois ait remporté quatre élections, qu'il continue de réussir et qu'il réponde aux besoins de sa population.
Interview CGTN (Chine) du ministre hongrois des Affaires étrangères (22:03 - en anglais, traduction automatique disponible)
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La vision du monde anglo-saxonne parfaitement illustrée par cet article:
Malgré la discorde croissante entre la Chine et les États-Unis, la Suisse souhaite approfondir sa coopération en matière financière avec la nation d'Extrême-Orient.
Le ministre suisse des Finances Ueli Maurer a eu un échange de vues avec le vice-Premier ministre chinois Liu He lors d'une réunion ministérielle virtuelle (hier) mercredi, selon un communiqué du Département fédéral des finances (DFF) . Les deux politiciens avaient chacun une délégation de haut rang à leurs côtés.
Maurer et Liu He ont ainsi développé des perspectives sur l'approfondissement des relations bilatérales dans les domaines de la négociation boursière, des services financiers durables, de la gestion d'actifs et de la monnaie de banque centrale numérique . Les banques centrales des deux pays sont connues pour travailler sur des projets de monnaie centrale numérique, bien que l'approche respective diffère considérablement en termes de base d'utilisateurs.
L'ouverture d'un marché géant
La Chine travaille sur une version numérique du yuan pour tous (la version « retail » d'une monnaie numérique), tandis que la Banque nationale suisse (BNS) évalue une version dite « wholesale », pour l'instant, une crypto-monnaie réservé au marché financier.
La dernière réunion faisait suite à des contacts similaires en 2017 et 2019 .
Les gouvernements de la Suisse et de la Chine veulent également intensifier les relations sur les marchés financiers parallèlement à l'accord de libre-échange existant. Dans ce contexte, la place financière suisse envisage d'utiliser les étapes d'ouverture du marché financier chinois pour des projets communs concrets.
traduction: Albert Coroz
Et vous, qu'en pensez vous ?