Voitures thermiques : la Californie continue sa course en enfer

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Quand vient le temps d’afficher sa vertu, la Californie crie toujours présent. Malheureusement, ladite vertu est presque toujours un mal net, particulièrement pour les plus pauvres que le gouvernement (surtout démocrate) prétend avoir à cœur.

La dernière trouvaille : bannir les voitures à essence d’ici 2035. Dès 2026, 35 % des nouveaux véhicules devront être « zéro émission », même si chacun sait qu’une telle énormité serait qualifiée de pants on fire si les fact-checker étaient sérieux. On accorde toutefois une grâce en autorisant les véhicules hybrides.

Aussi plusieurs États se sont-ils imposé des lois visant à suivre la réglementation de la Californie pour contourner le manque de législation fédérale à ce sujet. Le gouverneur de la Virginie, qui a défié toutes les attentes avec sa victoire l’an dernier, cherche à faire reculer cette mesure insensée à plus d’un titre.

Tout d’abord, imposer 35 % de vente de véhicules prétendument sans émission représente le triple des ventes de l’année 2021, et moins de 4 % du total des véhicules en circulation sur les routes de l’État d’or.

Bien sûr, les groupes environnementaux veulent des mesures encore plus agressives, affirmant sans preuve qu’il y a « urgence » à agir à cause des incendies de forêts – surtout causés par une gestion médiocre des terres – et des prix de l’essence « excessifs » causés par d’innombrables taxes.

Ces supposés défenseurs de l’environnement représentent le paroxysme de ce que les wokes dénoncent comme « privilège. » Ils sont généralement aisés et peuvent donc se permettre des prix de l’électricité de plus en plus prohibitifs. En effet, ceux de la Californie sont les plus élevés des États continentaux, en moyenne à 28,98 cents/kWh, plus de deux fois la moyenne nationale et trois fois celle de la Caroline du Nord.

Mais les ménages défavorisés s’enfoncent de plus en plus dans la pauvreté – le taux le plus élevé du pays après le district de Columbia (en 2020) en tenant compte du coût de la vie. Car en plus de bannir les voitures à essence, la Californie se déleste de plus en plus de ses ressources de gaz naturel, qui fournissaient environ 35 % de l’énergie en 2018 et utilisées par 86 % des ménages en 2019.

Elle veut également se départir de ses ressources de pétrole avec cette loi récente qui crée un périmètre d’exclusion de 3200 pieds (presque un kilomètre) autour d’un puits de pétrole – bannissant ainsi l’exploitation du pétrole dans la ville de Los Angeles, qui fournit 2 % de la ressource dans l’État.

Bref, la pauvreté énergétique (payer 10 % de son salaire en énergie) ne peut qu’augmenter. Certains leaders noirs et latinos s’insurgent contre ce qu’ils considèrent comme une taxe régressive, les forçant à acheter des génératrices (aux énergies fossiles) pour pallier les pannes constantes.

 

Un réseau électrique au bord de l’effondrement

À ce sujet, le ridicule (et le danger) de n’avoir que des véhicules électriques en Californie a sauté aux yeux pas plus tard que la semaine dernière.

L’État a été la proie d’une vague de chaleur extrême avec des températures dépassant les 40 degrés dans plusieurs grandes villes. À cause des problèmes énergétiques mentionnés plus haut, les autorités ont imploré les habitants de limiter l’utilisation de leur électricité entre 16 heures et 21 heures, incluant… de ne pas charger les véhicules électriques. Du délestage était aussi prévu.

Mais jusqu’à présent, l’administration Biden semble trouver que ces politiques sont nickel. Et confrontée aux problèmes évidents de la Californie, la secrétaire y va de son ignorance feinte habituelle.

Heureusement, il y a encore des usines au gaz naturel et à l’énergie nucléaire qui permettent d’éviter un effondrement complet du réseau. Mais comme un autiste 100 % focalisé sur une fin – j’en sais malheureusement quelque chose – le maintien de ces usines n’est vraisemblablement que temporaire.

Peu importe le fait que les émissions de CO2 ont augmenté depuis le début du siècle « malgré » ce virage vert intense. La Californie a juré de se convertir aux énergies dites vertes coûte que coûte, allant même jusqu’à couvrir des canaux de panneaux solaires.

Et si ces politiques énergétiques échouent – inévitablement – alors les politiciens se tourneront vers des politiques encore plus restrictives comme consistant à limiter à distance les thermostats ou mettre à l’amende ceux qui chauffent/climatisent « trop. »

Bref, la Californie est de nouveau une vision dystopique de ce que deviendront les États-Unis si les démocrates continuent leurs avancées législatives et adoptent leur infâme New Deal vert. Les prix de l’énergie augmenteront tellement qu’une majorité de la population sera plongée dans une misère digne du XIXe siècle.

Mais soyez sans crainte ! À Sacramento le gouvernement s’attaque pendant ce temps à des problèmes cruciaux comme… la malbouffe.

 

Extrait de: Source et auteur

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