Dr Noémi Michel, Maître-Assistante à l’UNIGE, enseigne les théories politiques critiques, de la race, du postcolonialisme, le féminisme des Noires et queer of color

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RTS - Vacarme, semaine des Minorités 4/5 - "Assume ton passé"

Résumé RTS: Malgré la place accordée à la voix des minorités, les stéréotypes de genre ou racistes ont toujours cours et les discriminations sont loin d'avoir disparu. En Suisse, l'espace public est marqué par une histoire raciste ou coloniale qui n'est que rarement évoquée à l'école. Visite de la Genève coloniale avec le Collectif Afro-swiss et séance militante avec un groupe d'étudiant.es qui tente de faire rebaptiser le bâtiment Carl Vogt de l'Université.

Vacarme: En nouvelle diffusion, les minorités raciales

Reportage: Laurence Difélix
Réalisation: Jean-Daniel Mottet
Production: Arnaud Robert

lien vers l'audio: https://www.rts.ch/audio-podcast/2022/audio/minorites-4-5-assume-ton-passe-25851770.html

Carla Montet: Dans cette émission, la maître assistante Noémi Michel et ses élèves ainsi que des membres d’associations de Noirs antiracistes à Genève accusent les Suisses de racisme et leur passé colonialiste, esclavagiste, un passé que les Suisses n'assumeraient pas.
Il y a également des plaintes sur le fait que les enfants noirs en Suisse ne peuvent pas s'identifier avec le passé des Suisses, leur héritage culturel, et qu'en plus leur histoire coloniale les agresse dans l'espace public à cause des noms de rues et des statues de personnages qui sont célébrés en dépit d'un passé raciste/sexiste/esclavagiste.

Nous voudrions demander à ces martyrs professionnels du racisme des Blancs, ce que diraient les Africains à Ouagadougou, à Abuja, à Dakar... si les Blancs débarquaient massivement durant cinquante ans pour y demander l'hospitalité, et avec le regroupement familial élargi, svp,  et en plus une garantie pour subvenir à leurs besoins, et sans contrepartie, une naturalisation facilitée, de l'aide toute gratuite et illimitée partout – et si ensuite ces Blancs se plaignaient malgré tout de ce que les Noirs soient privilégiés chez eux, les accusant de racisme anti-Blancs parce qu'ils ne célèbrent pas assez leurs ancêtres Blancs?
Si ces Blancs s’y organisaient en associations de Blancs racisés, revendiquaient que l'histoire des Blancs soit enseignée au niveau académique et visibilisée dans l'espace public africain, réclamant que dans les écoles, toute la criminalité que les migrants ont fait subir aux Blancs soit enseignée... Est-ce que les Africains se culpabiliseraient, subventionneraient aussitôt ces associations, leur donneraient la parole dans leurs médias, apprendraient aux petits Noirs à avoir honte de leur couleur de peau?

 

Une des étudiantes en master d'antiracisme de l'UNIGE au micro de cette émission: - Actuellement, les personnes qui n'avaient pas accès à la parole publique, les subalternes, les femmes, les minorités raciales, ethniques, etc., eh bien tout d'un coup, elles ont plus d'accès à la parole et en fait, ça fait peur. En réalité, les stéréotypes sont loin d'avoir disparu. Quand on est une personne noire, on est constamment confronté par l'espace public, qui est marqué par une histoire coloniale qui n'est que rarement évoquée à l'école.

Les reproches pleuvent: - A Neuchâtel, il y a la statue de l'esclavagiste David de Pury, qui a tiré sa fortune du commerce d'esclaves. Sa statue n'a pas été retirée, on a juste rajouté une plaquette explicative.
A Genève, les personnes afrodescendantes sont également constamment agressées dans l'espace public par la présence de noms comme Carl Vogt. Un bâtiment de l'UNIGE a été inauguré en 2015, nommé d'après Carl Vogt, mort il y a 130 ans, qui a propagé des idées misogynes et racistes.

Statue de Carl Vogt devant UNIGE

Un collectif antiraciste a fait une étude et répertorié, dénoncé à Genève une trentaine de lieux liés au passé honteux, raciste, colonial, esclavagiste, voire misogyne de la ville.

Noémi Michel est Maître-Assistante en théorie politique depuis 2016 à l'UNIGE, afro-descendante, spécialiste en théories politiques critiques féministes, en études critiques de la race, postcoloniales, en féminisme des Noires et queer of color.

Ses recherches en cours proposent:
1) une théorisation féministe noire de la voix politique et
2) une exploration des rapports de pouvoir qui se reproduisent entre et au sein des discours et des politiques de lutte contre les oppressions intersectionnelles (racisme, hétéro-cis-sexisme, validisme, capitalisme). Source:

Nous entendons immanquablement dans l'émission le "moi qui suis née en Suisse", mais un brouillard épais entoure la façon dont une telle personne concilie sa dite appartenance au peuple suisse par naissance avec sa revendication de privilèges liés à l’identité ethnique dont elle se réclame.

Un grand mystère entoure aussi les métis: comment une personne devient-elle uniquement afro-descendante, si seuls une partie de ses ancêtres étaient des Noirs ?

 Noémi Michel, qui a à la fois des traits asiatiques et des cheveux crépus, portés comme un emblème ethnique, s'annonce comme afro-descendante. Sans doute serait-il plus difficile de revendiquer le statut de martyr parmi les Blancs avec des racines asiatiques.

Dr Noémi Michel dit qu'elle lutte contre le racisme anti-Noirs en Suisse romande depuis 2009, "avec une approche africaniste, c'est-à-dire intersectionnelle". Elle fait partie du Collectif Afro-Swiss, organise des actions publiques, intervient dans les collèges, dans diverses actions de rue, a participé à l’organisation des grandes manifestations de juin-juillet 2020.
Dr Noémi Michel dit que la Suisse est dans le déni de son passé esclavagiste et colonial. Lorsqu'on évoque cela aux Suisses, ils disent que la Suisse n'est pas raciste, ni esclavagiste, qu'elle n'a pas eu de colonies.

Dr Noémi Michel affirme que ses recherches ont montré que c'est faux. Et elle va même démontrer aux Suisses que la Suisse a un lien très fort avec le passé colonial et esclavagiste de l'Europe et de l'Ouest en général.

En Afrique, depuis toujours, les Noirs entre eux ont pratiqué l'esclavagisme. Nous demandons alors: les ancêtres de cette Noémi Michel étaient-ils les esclaves de maîtres noirs cruels ou bien l'inverse ?

La suite de l'émission va se dérouler comme sur du papier à musique. Aucune question qui froisse, seulement la culpabilisation, l'incitation à haine de soi, le renforcement d'une honte collective indélébile qui a déjà profondément infestée notre peuple, une culpabilisation similaire comme dans les émissions de la  RTS concernant notre bilan CO2 et le retard sur nos objectifs climatiques.

 

Les Suisses ont tout donné gratuitement aux milliers d'Africains qui sont venus chez nous pour une vie meilleure et à présent, ils exigent que nous leur soyons redevables !

Les interviewés affirment que le nom des rues suisses à connotation esclavagiste et colonialiste n'est pas un problème périphérique pour les afro-descendants, mais central.

Avec la crise économique majeure qui se dessine, le fait qu'il y ait encore des personnes si gâtées en Suisse qu'elles puissent trouver que leur problème central se situe dans des noms de rues est effarant ! En plus,  la RTS marche dans ce bobard et rediffuse ce "déconstructionnisme" deux ans de suite !

Une des élèves de Dr Michel: "Nos noms à nous ne sont pas dans l'espace public". Les noms qui y sont (comme Carl Vogt), c’est des gens qui soit m'auraient esclavagisée, soit j'aurais fini dans un zoo. Donc, je n'ai pas ma place. En plus, les gens qui nous gouvernent sont d'accord avec les idées et les choses que ces gens ont faites, ils ont donné ces noms de rues.

Si les afrodescendants n'ont pas leur place ici, pourquoi Noémi Michel occupe-t-elle une place d'enseignante à l'UNIGE  et très grassement payée ? Qu'est-ce qui la retient de trouver sa place dans un autre pays, États africains compris ? Probablement parce qu'aucun pays au monde, en dehors de l'Occident pathologiquement infesté par des idéologies suicidaires, ne la paierait pour cracher dans la soupe.

Une autre étudiante "racisée": Carl Vogt a été assistant de Louis Agassiz. Disciple de Darwin, Vogt a fait des liens entre singes et hommes, adaptant la théorie de l’évolution aux subdivisions raciales. Il a parlé de races inférieures plus proches des singes en étudiant les morphologies. Carl Vogt est un fruit du colonialisme…

Eh oui, la science a évolué en Occident depuis lors et ces femmes auraient une vie bien moins enviable sans les efforts de nos ancêtres blancs. Les Blancs ont amené le christianisme en Afrique, les missionnaires ont consacré leur vie durant des générations pour sortir les pays africains du sous-développement, de l'analphabétisme, amenant écoles, hôpitaux, des notions administratives, d'hygiène...
Et les Africains ont actuellement d'autres soucis à résoudre que l'éthique des études comparatives des sciences naturelles du 19e siècle en Europe. Comme par exemple, l'excision des filles, le repassage des seins, ou l’assassinat des albinos et l'usage de leur corps comme gri-gri à des fins de sorcellerie.

La Suisse déverse annuellement 4 milliards d'aide au développement, et en contrepartie, nous récoltons des abjections comme cette émission. Ces gens salissent notre peuple, nos ancêtres, notre histoire et nous les payons pour cela ! Nos aïeux, qui se sont battus pour faire d'un pays pauvre un îlot de prospérité, ont de quoi se retourner dans leurs tombes.

Le "Collectif pour une réflexion décoloniale" a lancé une pétition pour que le nom de Carl Vogt soit remplacé. 888 signatures sont déposées au rectorat.
La Dr Noémi Michel fait partie de deux collectifs, le collectif "Faites des vagues" et un autre plus au niveau européen, le collectif "European Race and Imagery Foundation". C'est une forme de BLM radical.

Dr Noémi Michel: Ce sont des collectifs qui sont féministes, antiracistes, qui travaillent sur les représentations racistes dans les espaces publics et dans les livres et tout ce qui relève de la représentation.
Les deux autres étudiantes interviewées dans cette émission préparent leurs masters en socioéconomie, se spécialisant en antiracisme intersectionnel, et font également partie du Collectif pour une réflexion décoloniale dans les espaces de formation.

Une membre du collectif qui prépare un master en antiracisme, sur un ton narquois: En Suisse, c'est très peu compris, peu théorisé. Il y a une faible conscience collective pour la majorité des gens, mais on est là pour conscientiser. C'est une décision politique. C'est alarmant ! On est dans un espace du respect de la diversité à l'université, il faut décoloniser les lieux de transmission du savoir. À l'UNIGE, il n'y a qu'un cours-séminaire sur le sujet, et c'est tout!

Dr Noémi Michel: Le corps professoral est peu racisé, ça se compte sur les doigts des mains. C'est toujours l'homme blanc de bonne famille qui représente ceux qui gouvernent notre université.

Journaliste: Comment faire avec les statues et rues encore présentes qui témoignent du passé raciste, colonialiste de la Suisse? Les remplacer, effacer l'histoire, mettre des plaques ?

Réponse d'une des femmes de l'UNIGE: On n'a pas le pouvoir d'effacer le passé, sinon je l'aurais fait depuis longtemps.

Ce n'est pas d'un effacement qu'il s'agit mais d'un déplacement! Il ne s'agit pas d'effacer Carl Vogt, mais de savoir pourquoi les gens y tiennent tellement.

Un homme à la voix de Noir se présente en disant qu'il a grandi dans un petit village du Jura.
Il se plaint à son tour que la partie raciste, colonialiste de l'histoire suisse n'est pas bien connue de tout le monde.

"Ça fait partie de l'histoire de la Suisse et ça devrait être enseigné à l'école. Pour que les Suisses sachent ce qui s'est passé durant l'esclavage mais aussi plus récemment durant l'apartheid, auquel la Suisse a participé aussi, financièrement. Donc c'est important de mettre cela dans les livres d'histoire."

L'homme noir s’accroche à ce bobard éculé, sans se rappeler que depuis la fin de l'apartheid en Afrique du Sud, des Noirs haineux n'y ont cessé de torturer, assassiner des Blancs...

Dr Noémi Michel renchérit: Je n'en ai jamais entendu parler où que ce soit. Nous-mêmes on va se renseigner en regardant des reportages.
Dans ce cas, nous recommanderions les reportages de Lauren Southern. Néanmoins, lorsqu'une personne a bâti son existence sur la haine des Blancs, il est peu probable qu'elle puisse être sensible à la souffrances des Blancs.

Une des membres des collectifs: Nous, on nous dit qu'elle est neutre la Suisse, et voilà!
(Rires!)

L'homme noir: Moi, je viens d'un village du Jura, il y avait très peu de familles noires, on se comptait sur les doigts de la main. Moi, j’aurais voulu entendre ce qu'on m'enseignait à la maison. Parce qu'on me dit: tu vas à l'école, tu vas apprendre. Mais finalement, je vais à l'école et j'apprends une histoire qui ne me concerne pas du tout. Et je rentre à la maison et c'est là où on m'apprend l'histoire d'où je viens. Moi, personnellement, je n'ai jamais eu de cours sur l'esclavage ou autre. Et on verra que la Suisse a eu quand même un rôle à jouer par rapport à cela. On nous apprend la première guerre mondiale, la deuxième, mais on ne parle pas d'Afrique. Donc même sans dire que la Suisse a participé à ça, juste parler de l'esclavage. A dix ans je connaissais le commerce triangulaire, parce que mon père avait des livres. Mais mes camarades n'y connaissaient rien!

Appliquons à présent ces revendications à chaque minorité vivant en Suisse qui se sent laissée pour compte par l'enseignement:
"Moi, je viens d'un village du Jura où il n'y avait que très peu de familles turques, tamoules, afghanes, kosovares, algériennes, vietnamiennes, brésiliennes, etc., etc. Je vais à l'école et j'apprends une histoire qui ne me concerne pas du tout. Je n'ai jamais eu de cours sur les Turcs, les Tamouls, les Afghans, les Kosovars, les Algériens, les Vietnamiens, les Brésiliens, etc., etc."

 

Luna, membre du collectif, née en Suisse d'un père afro-américain, prend la parole (sa mère? elle ne la mentionne pas). Durant son apprentissage, elle a eu un cours sur Martin Luther King. "Et je me rappelle que ce jour-là, tout le monde s'est retourné sur moi, car bien sûr, j'étais la seule métisse. Ça m'a fait plaisir qu'il n'y ait pas que les juifs et Hitler."

 

Retour de l'homme noir: Les Juifs ont fait bouger les choses parce qu'ils étaient dynamiques, soudés entre eux. Est-ce que les afro-descendants sont animés par cette même fougue pour faire bouger les lignes et pouvoir faire changer les choses ? On ne forme pas un groupe de pression, comme cela existe dans d'autres pays où il y a un militantisme noir. En Suisse c'est récent, pas encore bien structuré, il faudrait qu'on arrive à cette force de pression pour obtenir qu'on enseigne la vraie histoire de la Suisse; ça pourrait donner de vrais résultats.

Nous, la société civile, on doit être les détonateurs, donner le la. Et après, avec l'appui des autorités on va arriver à améliorer la situation.

Lorsque ces professionnels de la victimisation imaginent que l'intolérance se trouve du côté du peuple suisse, ils devraient s'observer un peu dans un miroir.
Il y a cinquante ans, les Suisses ne voyaient pour ainsi dire jamais de Noirs. La Suisse n'a pas eu de colonies, n'a pas vécu du commerce d'esclaves comme les USA par exemple, contrairement aux calomnies régurgitées par notre Service public et ses "spécialistes".
Et visiblement, cette histoire qui est la nôtre ne leur convient pas, la civilisation des Blancs les heurte. Alors chacun chez soi?

Bien des  Romands ne se sentent plus non plus chez eux ! 

En réalité, ce qui manque chez nous, c'est l'enseignement de la fierté nationale, la gratitude et la fierté de ce que nous sommes, la célébration de notre héritage occidental.
Les Blancs ont mis fin à l'esclavage, et ce n'est pas leur faute si les
anciennes colonies africaines ont sombré après leur départ et que la masse des Africains ne trouvent rien de plus constructif que de venir vivre chez nous, puis jouer aux martyrs, pour certains.
C'est d’ailleurs surtout un phénomène d'afro-descendants de se plaindre et de prendre en excuse pour tout les 150 ans de colonisation par certains Blancs. Les Asiatiques ne se plaignent pas et ils se sont développés économiquement. Nous avons pu réciproquement profiter des connaissances de nos civilisations.

L’olympiade des maths USA,2021. Les progressistes peuvent distribuer les bourses et les diplômes à leurs minorités victimaires au nom de la discrimination positive, mais on  n'a jamais pu résoudre une question scientifique par ce biais.

Et pourquoi les Africains ne se plaignent que des Blancs ? Tout le monde sait que le colonialisme arabo-musulman a duré 1400 ans, et avec une cruauté inimaginable. Les Africains se sont réduits en esclavage entre eux depuis la nuit des temps. Pourtant, pas de reproches des Noirs au monde musulman, pourquoi donc ? Ça ne rapporterait rien ? Les pays arabo-musulmans ont réduit les Noirs en esclavage, les ont parfois castrés et marqués au fer rouge dans leur passé, mais aucun de ces pays ne serait d'accord de financer des chaires universitaires qui vont les accuser ou accuser leur histoire. Il n'y a que chez les Blancs que ceci est possible, et il n'y a jamais rien eu de pareil dans l'histoire de l'humanité.

Notre civilisation est en grand danger en lien aussi avec cette idéologie néo-marxiste, et le danger est parfaitement illustré, par exemple, par ces personnes "décoloniales" et les journalistes de la RTS qui les portent à la fête.

Ci-dessous, les proportions Suisse-Afrique pour mettre en perspective tout ce que nous venons de dire.

afrique Suisse

 

 

11 commentaires

  1. Posté par Lepanto le

    Le problème est général. Nous, Occidentaux, nous ne savons pas nous défendre et l’université est le ventre mou de notre système ploutocratique ouvert à toutes les influences idéologiques, y compris les plus pernicieuses comme le wokisme ou la cancel culture, fruits de de la déchéance intellectuelle des Etats-Unis, notre suzerain. Il faudrait un contrôle idéologique à l’entrée à l’université comme on le fait en France au concours d’entrée de l’ex-ENA. Il serait assez aisé d’éliminer les éléments parasitaires et de financer aucun enseignement faisant l’apologie des idéologies Genre, Woke ou Cancel Clture.

  2. Posté par aldo le

    A voir la photo, on devine l’influence des sectes qui distribuent des diplômes bidon à de jeunes cons et connasses prétentieuses.

    Avec MICHEL, Noemi Vanessa, c’est le lierre parasite d’un collectif conspirationniste habité par des “déconstructivistes” de l’arbre universitaire séculaire dont l’Histoire est l’objectif à faire exploser, pour lui substituer les balivernes de toutes ces pisseuses du néant intellectuel qui courent après les gamelles arrosant l’imposture du Wokisme https://is.gd/9wiVWE https://is.gd/i0CpNs Et ici c’est Soros représenté par Rutté qui arrose : https://is.gd/dXPSgz Beaucoup de blé pour la destruction de l’Europe par les Américains et leurs sectes mormonnes, scientologues, témoins de Jéhovah etc. sous couvert SELISBOLFA (Socialo-écolo+lgbtx-islamo-bolchévo-fascistes).

    Déjà le “Vanessa” occulté et le Noémie américanisé semblJe démontrer une volonté d’exploiter les créneaux financier de la pègre LGBTxyz instrumentalisés initialement par Soros et ici très bien représentés par les https://is.gd/8pHeTA Peut-être s’agit-il d’une pure imposteuse comme Jean-Ziegler, qui donne des cours sans avoir des qualifications valides et qui démontre ainsi, que dans l’Université de Genève, les imposteurs ont les coudées franches pour intoxiquer et dévoyer les futures générations ? ttps://is.gd/haMDiG

    Et ceci n’est pas pour nous rassurer : https://is.gd/AlKHGt Dans cette avalanche qui sent la baudruche et la paresse des collectifs d’imbéciles, ON DEVINE LA PATTE DU CRIMINEL SOROS https://is.gd/repIMS https://is.gd/1HvfOP https://is.gd/NzvDNL et de ses réseaux sectaires sous couvert d’ONG, dont a fait partie la Calmy-Rey qui, comme par hasard, enseigne aussi pour intoxiquer des générations prise en otage de “bien-pensance” par l’Université de Genève.

    ET LES CADEAUX DE SOROS SONT TRES ATTRACTIFS https://is.gd/x9qAch Ceci est là pour nous convaincre de cette collusion https://is.gd/AlKHGt “…professeure invitée en Diversity politics à la Humboldt-Universität zu Berlin…” Soros qui a justement transféré ses bureaux de la Hongrie à Berlin ex-capitale du nazisme réhabilitée par la Merkel dans un esprit revanchard qui transpire avec la guerre organisée par les Américains “Democrate” inspirés par le bolchévo-nazisme, sous la couverture de l’OTAN, avec Zelensky et ses soutiens nazis. Or Soros intervient, justement pour financer et formater en Europe ce genre d’EXPERTE EN VIDE ABSOLU MAIS AUX CONVICTIONS TROP FANATIQUES POUR ÊTRE CRÉDIBLES.

    Il s’agit là des conséquences immédiates gravissimes pour les analyses et la poursuite de l’objectivité médiatique, violentées directement par les algorithmes des moteurs de recherches largement infectés par les idéologies des bobos de Google et de Microsoft. En clair, CES MOTEURS DE RECHERCHES FABRIQUENT CE GENRE DE TARÉ(E)S PARCE QUE S’IL PEUVENT NOUS ABREUVER JUSQU’A PLUS SOIF DE SUJETS QUI NOUS INTÉRESSENT, ILS SONT AUSSI AINSI DES CATALYSEURS DE PATHOLOGIES PSYCHIATRIQUES qui favorisent les obsessions de toutes natures, mêmes les plus viles et les plus criminelles. Mais les interdire serait aussi un préjudice pour les gens normaux, donc c’est le manque d’avertissement qui est nuisible.

  3. Posté par Jean-Jules le

    Jean-jules a dit.. Tel Jacques… “Gaston , il est ou le telephon ?..” Nulle lumiere a telle “experience de pensee” ! Que de ressentiment! Ce n’est pas avec “de cette” m… que tu poursuis… a la surface de la Terre de tes aieux! Oublie… Si tu a entre onze et quatre vingt et quelques ans
    DEVIENS REVOLUTIONNAIRE. Ce n est plus tant le moment de se faire ch…

  4. Posté par Jean-Jules le

    Jean-Jules ne saurait se plaindre, il constate : Nul ne prete quelque attention a l” “experience de pensee” disposee… Or, elle fondamentale comme seminale, afin de reconquerir nos ecoles petite et grandes, nos universites, notre honneur, un avenir a nos enfants… Pourquoi pas!?

  5. Posté par Frederic Ebermann le

    Une preuve de plus, s’il en fallait, qu’il est urgent de rabaisser le caquet de la RTS qui donne à des propos haineux contre les Suisses une audience disproportionnée. Réduisons la redevance à 10CHF.

  6. Posté par aldo le

    CES ACCUSATEURS DES BLANCS SONT DES IMPOSTEURS ET DES ESCROCS ET FINALEMENT DES CRIMINELS QUI IMPOSERONT DES MILLIARDS DE MORTS.

    Pour s’en rendre compte, il suffit de chercher les “pierres de la faim” avec différents explorateurs et se rendre compte que LES ALGORITHME NOUS TROMPENT !
    cliquer sur images après l’ouverture de ces adresses
    https://is.gd/cLdY1Q
    https://is.gd/gwUHk3
    https://is.gd/QPEAjQ
    https://is.gd/inoG71

    Intoxs et manipulations de “l’Est Républicain” et des autres publications du même éditeur, qui à cette question précise NE RÉPOND PAS. Il élude même qu’il s’agit de la sécheresse d’un passé lointain, en 1500. Selon Wikipedia, une période où le population mondiale était de 425 à 540 millions https://is.gd/JNolRy . Alors qu’aujourd’hui nous sommes prêt à atteindre les 8 milliards, toujours dans Wikipedia. Et sous: Part de chaque région dans la population mondiale (%) VOUS POUVEZ CONSTATER QUE LES BLANC FUSTIGES ET COUPABLES DE TOUS LES PROBLEMES PAR NOS MEDIAS ET NOS UNIVERSITES SOVIETIQUES NE REPRESENTENT PAS GRAND MONDE.

    Médias soviétiques https://is.gd/cPjkMO comme “l’Est Républicain” qui tente encore de NOUS ÉCARTER A LA FOIS DE LA RESPONSABILITÉ DE LA SURPOPULATION sans en faire état, mais aussi de nous soustraire à cette problématique avec une histoire de trésor. D’AUTHENTIQUES PERVERS MÉDIATIQUES !!!

    Heureusement “LE FIGARO” SAUVE LA VÉRITÉ, https://is.gd/GiwonB oui les sécheresses ont déjà fait des victimes de famines dans toute l’Europe dans les années 1500. Et apparemment les dégâts actuels sont mondiaux https://is.gd/5My0WB, mais dans le passé ces catastrophes existaient déjà

    Ces fait démontrent que LES POLITICIENS, LES ENSEIGNANTS, LES PSEUDOS SCIENTIFIQUES, LES PSEUDO-UNIVERSITAIRES qui inventent des bobards avec des pseudo-problèmes pour nous vendre des pseudo-solutions ET SURTOUT ÊTRE PAYÉS PAR NOS IMPÔTS, sont DES VULGAIRES COMMUNISTES, CRIMINELS ET ESCROLOGUES. Puisque LA FAIM ne touchera pas DES MILLIONS DE MORTS, MAIS DES MILLIARDS.

    Et voilà qui contredit https://is.gd/GiwonB https://is.gd/AX67b4 nos escrologues pseudo-écologistes et la transition-écologiste tout aussi bidon. Et il faudra bien en pendre un certain nombre pour qu’enfin ils se ressaisissent ou se taise et se dévouent à soutenir la vérité. Pas comme la peste antifa Greta… et cette autre peste “Dr” Noémi Michel

  7. Posté par Jean-Jules II le

    Pour la rédaction Texte corrigé (Jean-Jules y tiens… corrections incluses: plus que Jean-Jules)

    Lecteurs (ce qui, dans un français bien senti, inclut d’éventuelles lectrices, bien entendu),

    À partir de l’article rapportant les élucubrations, entre autres, du Dr. N. Michel, je vous propose une «expérience de pensée» où votre rôle sera déterminant. Il s’agira d’opérer un choix; un choix révélateur, du moins je l’espère.
    Voilà, étant donné la condition sociale, économique de mes parents, je me projette à l’époque ou approchant, des Louis Agassis et autre Carl Vogt, au moment, donc, de la révolution industrielle à plein pot, en Occident.

    Premier volet : eussè-je été conçu en Afrique (gardant toujours à l’esprit ma condition actuelle), trois options s’offraient à moi.

    A. Être de la chair à javelots pour quelque potentat local ; mon roi, en l’ocurrence, toujours enthousiaste à l’idée de chagriner ses voisins – quelque ethnie ennemie forcément, intolérable– à propos d’un carré d’herbe où faire paître ses chèvres et ses zébus.
    B. Etre vendu, par ce même roi, à des caravaniers arabes, dans la perspective d’avoir à surmonter l’épreuve de la traversée de déserts pour, une fois arrivé en Arabie heureuse, être immédiatement émasculé. Certes, encore que théoriquement seulement, si je me convertissais à l’islam, etc. Mais je suis par trop épuisé et ignorant pour réciter par coeur ne serait-ce qu’une seule formule coranique.
    C. Mon roi, toujours aussi intéressé au bien commun, m’échangea contre des pétards antédiluviens et de la verroterie… Alors, ce fut terrible. Pour la première et unique fois, je roulais en haute mer et à fond de cale, dégueulant toutes les glaires et la bile de mon corps, enchaîné avec mes camarades, dans l’obscurité, la crasse, les poux, quelques longues semaines durant… Mais ma constitution est solide comme celle de la plupart de mes frères de misère. Nous survivons. Enfin, pas tous, évidemment. Comme nous représentons une cargaison précieuse, on nous fait monter à l’air libre… par beau temps. Mais voilà, gorgés de rhum, afin de surmonter la trouille, dans les tempêtes, nos garde-chiourme nous oublient parfois, et d’autant mieux, si leurs officiers se soignent au cognac.
    Débarqués dans les Amériques, nous voilà dispersés,vendus à des planteurs de coton… Le travail est dur, certes, mais nos maîtres nous donnent la possibilité de reconstituer nos cases d’origine (car, savez-vous, le mal du pays….), à bonne distance de leurs maisons aux dimensions et aux formes à nous inconnues jusque là… (Que de mystères doivent se loger dans ces demeures de suprématistes marabouts !… avec leurs jardins impeccablement entretenus…)
    Nous sommes soumis aux mêmes rythmes qui scandent l’existence de nos maîtres : il y régulièrement des jours chômés, et puis des fêtes de plusieurs jours à des moments déterminés de l’année. Très souvent, nous sommes invités à fréquenter leurs temples, dans des endroits séparés, mais où il ne nous est pas interdit de nous initier progressivement à leur culture, en y agrégeant peu à peu nos chants… notre vitalité, etc.

    Second volet : Serais-je né dans l’impérieuse et vaillante Angleterre !.. Ayant égard à ma condition actuelle.

    D. Mes parents ont disparu. Mon père, un paysan pauvre, obligé à la mine, est décédé il n’y a pas si longtemps. Ma mère, épuisée par ses accouchements et d’innombrables travaux, auprès de notables, des travaux payés avec des bouts de chandelles, n’a pas eu à le regretter très longtemps.
    On ne m’a rien appris, je ne suis pas quelque artisan ou en voie de le devenir… Je suis donc «vagabond». Honni des personnes respectables, «banni» de partout. À tout moment, je risque d’être arrêté et jeté dans une de ces terribles casernes, menées au martinet et à la matraque. Nous sommes nourris de bouillies indéchiffrbles et de soupes clairettes : Pour le restant de mes jours, peut-être; avec quelques interruptions, après des années de travaux forcés, d’humiliations, de coups en dégradations physiques et morales… pour être quelque temps après quelque élargissement, rattrapé de nouveau, etc.

    E. Les temps sont ignoblement durs… Du coke, de la houille, on en extrait partout en Europe, partout ce qui compte d’un point de vue capitalistique. La demande est forte, certes, mais la concurrence l’est tout autant entre Allemands de la Ruhr, Belges, ressortissants britanniques, évidemment, et Français. Chaque Empire se voulant au Top of the Pop’s.
    Le progrès exige toujours plus de fonds, de moyens, d’inventions… et les investisseurs rechignent à attendre des années, avant de bénéficier de dividendes et de retours substantiels sur leurs investissements.
    Alors, on songea à creuser d’étroites galeries où seul des enfants à partir de sept ou huit ans, relativement à leur constitution physique, et guère au-delà de seize à dix-huit ans, selon ce même critère, peuvent y évoluer et y travailler jusqu’à épuisement.
    Nos maigres salaires sont indexés sur des normes très strictes de rendement. La discipline est sévère, nulle protestation n’est tolérée. De plus, les plus grands et les plus blasés d’entre-nous ont tourné «sadiques» –je crois qu’ils sont devenus fous– rajoutant, comme pour se venger de leur condition, à nos misères infernales…

    J’ai vingt-trois, aujourd’hui, ou du moins je le crois… Trop épuisé, émacié et brisé; on ne m’a pas retenu pour le travail dans les «grandes» mines. Je me traîne de pleurésie en pleurésie, je suis phtisique (je crache souvent du sang), et mon ventre me crie de ces douleurs. Je suis devenu «vagabond»… Pardonnez-moi, je dois vous laisser. Voilà la Maréchaussée qui approche.

    *

    Tous les éléments de cette «expérience de pensée» sont vérifiables à chaque instant. Retenez bien ceci, afin d’y jouer votre partie (déterminante) : Vous êtes une jeune personne de condition fort modeste. Vos parents ne possèdent rien. Ce sont, en Europe comme en Afrique, des «journaliers», corvéables à merci, idem pour vos frères et sœurs. L’économie moderne à tout soufflé sur son passage, tel un ouragan (Nous croirions quelque Princesse de Monaco…). Plus de guilde, plus de corporation, plus aucune solidarité organique. En Angleterre, les tenures, autrefois collectives en partie, afin que les gens humbles aient leur part des fruits de Mère nature, puissent y élever une vache, nourrir un porc, posséder quelques gallinacées… C’est fini… ces vieilleries ! Nos coutumes, nos entr’aides traditionnelles, familiales, nos seules «valeurs» se sont liquéfiées, et puis elles ont pourries. Autant d’eaux saumâtres, pestilentielles dont nous devons avoir honte. Ah, maudit patriarcat ! Désormais, la Cage de fer où, de condition modeste, devenue humiliante… nous étions obligés, s’est transmuée en une Loi d’airain… irréfragable : Chacun pour soi et Dieu contre tous. Car de la Cage de fer, nous pouvions encore la défaire; au pis, nous en évader.

    **

    Voici le moment fatidique, Lecteurs : Actualiser l’expérience. Dans le monde réel qui fut, formant sa toile de fond, choisis ton destin : A, B, C, D, ou E ? Vraiment, vous n’avez aucune autre option (hormis de vous enfouir la tête dans le sable i.e. joueur-non-participant). Vérifiez vous-mêmes, si vous en doutiez. Bonne chance !

    P. S. Contrairement aux oiseaux de malheur qui vous en remontrent, parce que, prétendument, grandes consciences et comment éveillées : vous n’êtes pas à l’université, vous avez loisir encore de réfléchir (d’après Jacque Rossi, «Quelle était belle cette utopie!»).
    Avec votre assentiment, je reviendrai volontiers sur certains éléments et implications essentiels de cette «expérience de pensée».

  8. Posté par Jean-Jules le

    Lecteurs (ce qui, dans un français bien senti, inclut d’éventuelles lectrices, bien entendu),

    À partir de l’article rapportant les élucubrations, entre autres, du Dr. N. Michel, je vous propose une «expérience de pensée» où votre rôle sera déterminant. Il s’agira d’opérer un choix; un choix révélateur, du moins je l’espère.
    Voilà, étant donné la condition sociale, économique de mes parents, je me projette à l’époque ou approchant, des Louis Agassis et autre Carl Vogt, au moment, donc, de la révolution industrielle à plein pot, en Occident.

    Premier volet : eussai-je été conçu en Afrique (gardant toujours à l’esprit ma condition actuelle), trois options s’offraient à moi.

    A. Être de la chair à javelots pour quelque potentat local ; mon roi, en l’ocurrence, toujours enthousiaste à l’idée de chagriner ses voisins – quelque ethnie ennemie forcément, intolérable– à propos d’un carré d’herbes où faire paître ses chèvres et ses zébus.
    B. Etre vendu, par ce même roi, à des caravaniers arabes, dans la perspective d’avoir à surmonter l’épreuve de la traversées de déserts pour, une fois arrivé en Arabie heureuse, être immédiatement émasculé. Certes, encore que théoriquement seulement, si je me convertissais à l’islam, etc. Mais je suis par trop épuisé et ignorant pour réciter par coeur ne serait-ce qu’une seule formule coranique.
    C. Mon roi, toujours aussi intéressé au bien commun, m’eût échangé contre des pétards antédiluviens et de la verroterie… Alors, ce fut terrible. Pour la première et unique fois, je roulais en haute mer et à fond de cale, dégueulant toutes les glaires et la bile de mon corps, enchaîné avec mes camarades, dans l’obscurité, la crasse, les poux, quelques longues semaines durant… Mais ma constitution est solide comme celle de la plupart de mes frères de misère. Nous survivons. Enfin, pas tous, évidemment. Comme nous représentons une cargaison précieuse, on nous fait monter à l’air libre… par bon temps. Mais voilà, gorgés de rhum, afin de surmonter la trouille, dans les tempêtes, nos garde-chiourme nous oublient parfois, et d’autant mieux, si leurs officiers se soignent au cognac.
    Débarqués dans les Amériques, nous voilà dispersés,vendus à des planteurs de coton… Le travail est dur, certes, mais nos maîtres nous donnent la possibilité de reconstituer nos cases d’origine (car, savez-vous, le mal du pays….), à bonne distance de leurs maisons aux dimensions et aux formes à nos nous inconnues jusque là… (Que de mystères doivent se loger dans ces demeures de suprématistes marabouts !… avec leurs jardins impeccablement entretenus…)
    Nous sommes soumis aux mêmes rythmes qui scandent l’existence de nos maîtres : il y régulièrement des jours chômés, et puis des fêtes de plusieurs jours à des moments déterminés de l’année. Très souvent, nous sommes invités à fréquenter leurs temples, dans des endroits séparés, mais où il ne nous est pas interdit de nous initier progressivement à leur culture, en y agrégeant peu à peu nos chants… notre vitalité, etc.

    Second volet : Serais-je né dans l’impérieuse et vaillante Angleterre !.. Ayant égard à ma condition actuelle.

    D. Mes parents ont disparu. Mon père, un mineur, est décédé il n’y a pas si longtemps. Ma mère, épuisée par ses accouchements et d’innombrables travaux, auprès de notables, des travaux payés avec des bouts de chandelles, n’a point eu à le regretter très longtemps.
    On ne m’a rien appris, je ne suis pas artisan ou en voie de le devenir… Je suis donc «vagabond». Honni des personnes respectables, banni de partout ; à tout moment, je risque d’être arrêté et jeté dans une de ces terribles casernes, menées au martinet et à la matraque, nourri de bouillies inommables et de soupes claire. Pour le restant de mes jours, peut-être, avec quelques interruptions, après des années de travail forcé, d’humiliations, de coups en dégradations physiques et morales… pour être quelque temps après mon mon élargissement, rattrapé de nouveau, etc.

    E. Les temps sont ignoblement durs… Du coke, de la houille, on en extrait partout en Europe, partout ce qui compte d’un point de vue capitalistique. La demande est forte, certes, mais la concurrence l’est tout autant entre Allemands de la Ruhr, Belges, ressortissants britanniques, évidemment, et Français. Chaque Empire se voulant au Top of the Pop.
    Le progrès exige toujours plus de fonds, de moyens, d’inventions… et les investisseurs rechignent à attendre des années, avant de bénéficier de dividendes et de retours substantiels sur leurs investissements.
    Alors, on songea à creuser d’étroites galeries où seul des enfants à partir de sept ou huit ans, relativement à leur constitution physique, et guère au-delà de seize à dix-huit ans, selon ce même critère, peuvent y évoluer et y travailler jusqu’à épuisement.
    Nos maigres salaires sont indexés sur des normes très strictes de rendement. La discipline est sévère, nulle protestation n’est tolérée. De plus, les plus grands et les plus blasés d’entre-nous ont tourné «sadiques» –je crois qu’ils sont devenus fous– rajoutant, comme pour se venger de leur condition, à nos misères infernales…

    J’ai vingt-trois, aujourd’hui, ou du moins je le crois… Trop épuisé, émacié et brisé, on ne m’a pas retenu pour le travail dans les «grandes» mines. Je me traîne de pleurésie en pleurésie, je suis phtisique (je crache souvent du sang), et mon ventre me crie de ces douleurs. Je suis devenu «vagabond»… Pardonnez-moi, je dois vous laisser. Voilà la Maréchaussée qui s’approche.

    *

    Tous les éléments de cette «expérience de pensée» sont vérifiables à chaque instant. Retenez bien ceci, afin d’y jouer votre partie (déterminante) : Vous êtes une jeune personne de condition fort modeste. Vos parents ne possèdent rien. Ce sont, en Europe comme en Afrique, des «journaliers», corvéables à merci, idem pour vos frères et sœurs. L’économie moderne à tout soufflé sur son passage, tel un ouragan. Plus de guilde, plus de corporation, plus aucune solidarité organique. En Angleterre, les tenures, autrefois collectives en partie, afin que les gens humbles aient leur part des fruits de Mère nature, puissent y élever une vache, nourrir un porc, posséder quelques gallinacées… C’est fini… ces vieilleries ! Nos coutumes, nos entr’aides traditionnelles, familiales, nos seules «valeurs» se sont liquéfiées, et puis elles ont pourries. Autant d’eaux saumâtres, pestilentielles dont nous devons avoir honte. Ah, maudit patriarcat ! Désormais, la Cage de fer où, de condition modest, nous étions obligés, s’est transmuée en une Loi d’airain… irréfragable : Chacun pour soi et Dieu contre tous. Car de la Cage de fer, nous pouvions encore nous défaire ; au pis, nous en évader.

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    Voici le moment fatidique, Lecteurs : Actualiser l’expérience. Dans le monde réel qui fut, formant sa toile de fond, choisis ton destin : A, B, C, D, ou E ? Vraiment, vous n’avez aucune autre option (hormis de vous enfouir la tête dans le sable i.e. mauvais joueur, pas joueur). Vérifiez vous-mêmes, si vous en doutiez. Bonne chance !

    P. S. Contrairement aux oiseaux de malheur qui vous en remontrent, parce que, prétendument, grandes consciences et comment éveillées : vous n’êtes pas à l’université, vous avez loisir encore de réfléchir (d’après Jacque Rossi, «Quelle était belle cette utopie!»).
    Avec votre assentiment, je reviendrai volontiers sur certains éléments et implications essentiels de cette «expérience de pensée.

  9. Posté par Fanfouet le

    Pour leur faire plaisir, alors rebaptisons quelques lieux et rues chez nous: Boulevard Idi Amin Dada, Promenade Mobutu Sésé Seko, Esplanade Mengistu Haile Mariam, Rue Yakubu Gowon, Impasse Sani Abacha, Pic Issène Habré…. Ce n’est pas le choix qui manque parmi tous ces bienfaiteurs de leurs peuples !

  10. Posté par Ral Bol le

    Mais si vous êtes si intelligents pourquoi rester dans notre pays ??
    Franchement aller chez vous et aider vos frères et vos familles ,ral bol de vos critiques revendications ,vous avez une chance de venir ici ,alors svpl de quel droit critiquer continuellement notre pays ? Petit conseil il ne faut pas rester dans un pays raciste ,mais comme vous venez toujours plus nombreux je pense qu`il y a une bonne raison non ?
    A bon entendeur salut.

  11. Posté par Clairvoyant le

    Certains cherchent à développer leur commerce en n’hésitant pas à mordre la main qui leur avait été tendue…. et en se permettant de cracher sur un pays qui, vu leur situation enviable, semble leur avoir donné beaucoup.
    Nous vivons en 2022, le passé c’est le passé, et rien ne retient en Suisse ceux qui ne s’y sentent pas bien !
    Cette Suisse qui doit bien compter plus de 50% d’étrangers ou fraîchement naturalisés, on fait mieux comme pays raciste !
    Bonne ou mauvaise nouvelle, la crise et les énormes problèmes qui s’annoncent vont remettre de l’ordre à bien des choses, forcer à se préoccuper de l’essentiel, mettre fin à plein de gaspillages, revenir à une vision saine des choses.

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