Une auteure alémanique noire met la Migros en rogne en reprenant son logo pour vendre des T-shirts provocateurs

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Elle crée un t-shirt «Nigros» et veut le retour des «têtes de nègres»

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La coopérative exige la fin de cette vente, qui nuit à son image.

 

La coopérative exige la fin de cette vente, qui nuit à son image.

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Joyce Küng

L’activiste veut relancer le débat sur le racisme et la présence de ses symboles dans l’espace public.

article complet: https://www.20min.ch/fr/story/elle-cree-un-t-shirt-nigros-et-veut-le-retour-des-tetes-de-negres-627798276752

 

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Albert Coroz: Partout en Suisse romande, les universités ont leurs professeur·e·s en antiracisme, qui s'expriment à tout bout de champ dans nos médias sur la culpabilité des horribles Blancs racistes que nous sommes, les colonisateurs, pollueurs, qui ont rendu l'Afrique pauvre.
Cette culpabilisation est aussi un des fonds de commerce de la Gauche, alors que notre pauvre pays a assisté par centaine de milliers les migrants venant des quatre coins du monde et a passé en 70 ans de 4,6 millions d'habitants au double de ce chiffre

Voici des exemples de filières académiques en Suisse romande qui favorisent l'éclosion des idéologues à la "NIGROS".

Uni Lausanne: Maîtrise universitaire en sciences sociales

Orientation "Droits humains, diversité et globalisation"

droits_humains-1.jpg (Amusement park)

L’orientation « Droits humains, diversité et globalisation » donne aux étudiant·es la possibilité d’approfondir leurs connaissances théoriques et pratiques de certains des processus contemporains les plus conséquents, tout en développant la capacité d’analyser les conflits et les débats du monde réel en utilisant les méthodologies des sciences sociales à un niveau avancé

A l’ère de la globalisation un ensemble de normes, en particulier celles émanant du paradigme des « droits humains », participe à réguler la circulation croissante des individus, des savoirs, et des pratiques. Leurs appropriations et contestations à différents échelons territoriaux constituent une dimension centrale de ce processus et de notre vie sociale contemporaine marquée par l’interconnection et la centralité des normes. La globalisation et la production de normes au niveau transnational affectent ainsi la façon dont les individus se mobilisent localement et nationalement, et les contestent ou les utilisent en retour.

[...]

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Uni Neuchâtel: Faculté des lettres et sciences humaines

SFM - Swiss Forum for Migration and Population Studies

Racism and Discrimination

SFM research looks at different ways in which racism is expressed, for example as an ideology to legitimise discriminatory practices. Discrimination is an unjust form of unequal treatment. Manifest racism taking the form of violence is restricted to marginal groups on the extreme right. However, in its latent and invisible form racism occurs in a subtle manner that is not always immediately apparent.

The research carried out by the SFM covers a wide range of topics:

  • Discrimination against children of immigrants in the labour market
  • Political mobilization of the extreme right in Switzerland
  • Attitudes of the Swiss population towards immigrants
  • Measures to prevent racism/discrimination in national and cantonal integration policies
  • Forms of discrimination hindering access to the labour market
  • Voluntary measures adopted by employers to combat discrimination in access to the labour market
  • Institutional discrimination linked to the status of foreigners and asylum seekers

List of research projects

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Uni Genève

Liste des mémoires de master

Les mémoires de Master sont déposés en ligne et consultables dans le service des archives ouvertes de l'Unige

Maîtrise 2019-2020

KLAY Justine (10.06.2020) : "La pratique des travailleurs sociaux et travailleuses sociales employé∙e∙s par une institution chargée de l’octroi de l’aide sociale en Suisse romande et auprès de bénéficiaires trans* à l’aune du modèle dynamique de la pratique du travail social développé par Karen Healy"  , dirigé par Prof. Lorena Parini; Jurée Alexia Scappaticci - Coordinatrice du Refuge Genève

GUTIERREZ BARRIOS Sarah (09.06.2020): "La prévention du suicide à travers le prisme du genre"  , Dirigé par Prof. Lorena Parini; Juré : Raphaël Thélin coordinateur de STOP SUICIDE

LOIS Micaela (08.06.2020):  "Féminité néolibérales : analyse ethnographique des constructions de genre au sein des communautés fermées au Chili". Dirigée par Karine Duplan; Jurée: Anne Lavanchy (HES)

ROBERT-CHARRUE Estelle (12.05.20) "J'ai toujours été rebelle". Parcours de celles qui aiment les femmes au prisme de l'âge et du genre". Dirigé par Prof. Lorena Parini;Juré : Dr. Julien Debonneville

MAMIE Pauline (22.01.20): Rapport de stage: "Ose tes rêves, égalité, diversité : dessine demain ! : Enjeux, apports et limites, au prisme du genre, d'un projet de l'égalité et de la mixité au sein des filières de formation." Dirigé par Prof Lorena Parini; Jurée Mme France Laurent, Chargée de projet, Association Découvrir

DE OLIVEIRA Maíra Gbariela (17.01.20): Rapport de stage: "L’égalité traitée par une administration publique. L’exemple de la Ville de Genève". Dirigé par Prof. Lorena Parini; Jurée : Mme Claudia Rucci, Chargée du changement RH-égalité et diversité à la direction des ressources humaines du département des finances et du logement de la Ville de Genève.

Maîtrise 2018-2019

SUAREZ TRUEBA Andrea (04.09.19): "Révision critique de la catégorie de fémicide: une perspective intersectionnelle."Dirigé par Prof. Marylène Lieber, Jurée: Marta Roca Escoda (UNIL)

BEN SALEM Haifa (04.09.19): "Jusqu’à ce que la Loi nous sépare…Le mariage mixte comme espace de contrôle de la communauté nationale"  Dirigé par Prof. Marylène Lieber, Juré: Julien Debonneville

VILLIERS Xenia (03.09.19): "5 mois au Courrier : rapport de stage",  Dirigé par prof. Lorena Parini; jurées: Marilisa Copetti: Responsable des stages et Laura Drompt: Corédactrice en chef

SANCHEZ Kevin (02.09.19): "Politiser le privé, un enjeu pour la gauche radicale : inégalité de genre en milieu militant" . Dirigé par Julien Debonneville, Juré: Prof. Delphine Gardey

HARRIET Elorri (30.08.19): "Définir l’intérêt public, avec quel public ? Analyse des politiques publiques en matière d’urbanisme et de prostitution dans le contexte micro de la Ville de Lausanne." Dirigé par Prof. Lorena Parini; jurée: Prof. Milena Chimienti, Haute Ecole de travail social - HES-SO

CHRISTE Carole (03.07.19):"Des corps en formation : socialisations sexuées et production des savoirs dans l'apprentissage professionnel de la danse contemporaine". Dirigé par Julien Debonneville (Institut des études genre, Université de Genève), Pierre-Emmanuel Sorignet (Institut des sciences sociales, Université de Lausanne); Jurée : Valérie Rolle (Centre Nantais de Sociologie (CENS), Université de Nantes)

ARRAYET Morgane (11.06.19):  Rapport de stage: "Réflexions sur les procédés de féminisation des sphères de pouvoir. Le cas des cabinets d’executive search". Dirigé par Prof. Lorena Parini; Jurées: • Dre Eglantine Jamet,  Founding Partner du cabinet Artemia, et Sigolène Chavane, Founding Partner du cabinet Artemia

GHULAM Nesrine (01.02.19): "Love yuh body and yuh pussy bad, gyal." Subversion des normes de genre dans la dancehall        Dirigé par Julien Debonneville; jurée: Carolina Topini

PICHAT Juliette (01.02.19): "Oulala, Madame fait de la guitare! La non-mixité féminine dans les musiques actuelles, de l'expérience à l'outil politique"     Dirigé par Julien Debonneville; jurée: Camille Bajeux

RODER Loriane (30.01.19): « L’école de l’égalité » : entre renouvellement et continuité. Analyse des cadres de production d’un moyen d’enseignement promouvant l’égalité . Dirigé par Prof. Marylène Lieber et Prof.  I. Collet; jurée: Caroline Dayer

FISCHER Nigel (31.01.19): ""En quoi les micro-agressions racistes participent à l’altérisation ? Subjectivités. Réceptivités. Stratégies."    Dirigé par Prof. Marylène Lieber; jurée: Karine Duplan

GRESET Cécile (31.01.19): "Pour une critique du droit Suisse dans une perspective féministe. Le parcours de transition d'une jeune femme trans"    Dirigé par Prof. Lorena Parini et Prof. Michelle Cottier; jurée Prof. Marylène Lieber

DESTANNE DE BERNIS Sarah(28.01.19): "Représentations cinématographiques des lesbiennes en contexte français républicain: entre (re)production d'un imaginaire dominant et affirmations identitaires multiples". Dirigé par Noémie Michel (MA, Département SPERI et InCite); jurée: Prof. Lorena Parini

CAVALLO Mélissa (25.01.19): " Normes de genre et d’ethnicité dans le canton du Valais. Etude de cas". Dirigé par Anne Perriard. Jurée: Monika Piecek

HEINI Céline (19.11.18) : "Transitions capillaires - Le processus décisionnel du ‘retour au naturel’ au regard des trajectoires de vie de dix femmes afro-descendantes suisses romandes"    Dirigé par Marylène Lieber, jurée: Anne Lavanchy

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Maîtrise universitaire en études genre

2022-2023

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Uni Fribourg:

«Ceux qui doivent user de violence pour s’imposer sont peut-être les plus faibles»

«Ceux qui doivent user de violence pour s’imposer sont peut-être les plus faibles»

Dans le cadre d’un colloque intitulé «Figures de la faiblesse», Léonora Miano participera à une discussion publique, mardi 21 juin à 17h15 à Miséricorde. L’auteure nous propose de changer de regard sur la question.

Léonora Miano, vous serez présente, ce mardi 21 mai, à l’Université de Fribourg dans le cadre d’un colloque consacré à la faiblesse. Qu’est-ce qui vous a intéressée dans cette thématique?

Je m’intéresse à un possible retournement de l’idée de faiblesse. Il me semble qu’elle se fonde en général sur une idée assez partagée de la puissance comme capacité de dominer, de nuire, voire de détruire. C’est pour cette raison que sont considérés comme puissants les détenteurs des armes les plus meurtrières, ou ceux qui seraient en mesure d’imposer aux autres des échanges inéquitables. Or, ceux qui doivent user de violence pour s’imposer sont peut-être les plus faibles, leur vision du monde étant guidée par la peur de manquer, la peur de l’autre, la peur de la dissolution identitaire, etc. C’est à cela que j’aimerais proposer à tous de réfléchir, afin de voir comment une compréhension moins verticale de la puissance pourrait permettre d’aboutir à une lecture plus complexe de la faiblesse.

Votre conférence s’intitule «Habiter sa faiblesse». Pensez-vous que nous devons volontairement nous réapproprier notre faiblesse pour mieux nous construire sur celle-ci?

A mon avis, et étant donné mon propos précédent, «Habiter sa faiblesse»  revient d’abord à la comprendre comme l’inverse de ce qui est habituellement énoncé. Il ne s’agit pas de récuser l’idée de vulnérabilité, qui est au cœur de l’expérience humaine, mais de la considérer comme porteuse d’enseignements et de nouvelles modalités de la relation.

Qui sont, selon vous, les personnes touchées par la faiblesse? Comment pensez-vous qu’elles peuvent s’en relever, en faire un atout?

Quelle que soit la définition que l’on donne à ce terme – celle plus commune ou celle que j’envisage – je ne vois pas d’exception… Si les Français étaient par nature ou pour tout autre raison plus puissants que les Togolais, par exemple, ils ne seraient probablement pas les premiers consommateurs d’antidépresseurs au monde. La même fragilité s’exprime de manière différente selon l’environnement. Toutes les formes de faiblesse ne sont pas des atouts au moment de leur expression. Il peut arriver qu’elles ne le deviennent qu’a posteriori, lorsque l’on a compris sa propre histoire et décidé de ne pas la reconduire.

Les notions de puissance et de faiblesse jouent-elles un rôle dans votre travail d’écriture?

En tant que telles, non. Je raconte des histoires, avant tout. Certains sujets viennent s’y glisser en fonction de ce que vivent les personnages.
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Exerce d’abord sa plume sur des pages culturelles et pédagogiques, puis revient à l’Unifr où elle avait déjà obtenu son Master en Lettres. Rédactrice en chef d’Alma & Georges, elle profite de ses heures de travail pour pratiquer trois de ses marottes: écrire, rencontrer des passionnés et partager leurs histoires.

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Uni Fribourg: La désobéissance civile comme cas d’école

0 Sophie Roulin

Le workshop du programme Quali+ a réuni des étudiant·e·s en droit, en économie, en durabilité et en philosophie pour débattre de la désobéissance civile comme réponse à l’urgence climatique. En trame de fond: le procès des activistes lausannois qui ont mimé une partie de tennis dans les locaux d’une grande banque.

L’urgence climatique, comme la plupart des questions de société, n’est pas l’apanage d’une seule discipline. Le workshop qui a récemment ponctué le programme Quali+ (lire encadré ci-dessous) ne s’y est pas trompé. En s’intéressant au procès des activistes du climat qui avaient singé une partie de tennis dans les locaux lausannois d’une grande banque et aux décisions juridiques qui ont suivi, l’atelier a passionné tant les professeurs chargés de présenter les problématiques que les étudiant·e·s assis·e·s dans l’aula.

Puisqu’il s’agissait d’un procès, les juristes ont posé le décor: Michel Heinzmann, professeur à la Faculté de droit, a rappelé les faits, les différentes procédures qui ont suivi et les droits évoqués dans le cadre de ces procédures.

L’état de nécessité, argument brandi par les activistes pour justifier leurs actes, a notamment fait l’objet d’un jugement différent en fonction des instances. Le juge de police a reconnu cet état et l’imminence du danger, tout comme le Tribunal cantonal, alors que le Tribunal fédéral a considéré cet argument comme non recevable: «Le juge a estimé que, concrètement, au moment de l’acte concerné, les protagonistes ne risquaient rien de manière imminente», a relevé le Prof. Michel Heinzmann.

Danger imminent

Alors qu’il a ouvert la discussion et encouragé les étudiant·e·s à poser des questions sur ces aspects juridiques, c’est le professeur de philosophie moderne et contemporaine Gianfranco Soldati qui a fait entendre sa voix: «Il n’a encore pas été question de l’intérêt prépondérant dans cette discussion. On s’attarde sur l’imminence ou non du danger, alors qu’il en va de la fin du monde!»

Et de se voir répondre que, selon la méthodologie du droit, on s’arrête sur le premier point discordant: «Si une condition fait défaut, alors on ne va pas s’intéresser aux autres éléments», explique Michel Heinzmann.

«Mais, s’il existe un intérêt prépondérant, est-ce qu’il ne devrait pas primer sur les autres conditions?» rétorque un étudiant. «Justement pas, on ne peut pas écarter certaines conditions sous prétexte qu’un élément serait prépondérant», répond le professeur. Même si elle semble imparfaite, la justice a été construite avec une volonté d’éviter les dérives qui permettraient de faire passer les intérêts des uns avant ceux des autres.

Activistes dans la contradiction

La deuxième intervention de ce workshop s’est également attardée sur la notion d’état d’urgence. Lecteur à la chaire de droit pénal, l’avocat Louis Frédéric Muskens a expliqué en quoi, selon lui, cette revendication des activistes lui semble contradictoire: «D’un côté, ils brandissent la désobéissance civile comme levier de résistance et, de l’autre, ils engagent une procédure pour qu’on reconnaisse leur acte comme licite, en évoquant l’état d’urgence.»

Au-delà de ce constat, l’avocat évoque en quoi la reconnaissance de l’urgence climatique comme un état de nécessité représenterait un danger. «L’urgence climatique ne pouvant être résolue de manière instantanée, nous entrerions dans un état de nécessité permanent qui autoriserait la transgression par n’importe quel acte répondant du droit pénal. Cela reviendrait à rayer le droit pénal suisse en un seul arrêt.»

Louis Frédéric Muskens n’imagine pas qu’un juriste ait pu prendre une décision comme celle prise par le juge de première instance sans anticiper la «publicité» que cette décision allait faire à cette affaire et à la cause défendue par les protagonistes.

La discussion s’ouvre alors sur une troisième thématique, celle de la marge de manœuvre des juges dans l’application des lois. «Il y a les lois, la façon dont on les applique et ceux qui sont chargés de les faire appliquer», relève le Prof. Gianfranco Soldati. C’est dans les motivations des juges que les philosophes voient un intérêt.

Erreur juridique ou appréciation

«Qu’est-ce qui explique que, sur une même affaire, trois instances juridiques distinctes aient trois avis différents? s’interroge Andrea Schlatter, doctorante en philosophie du droit. Est-ce qu’on est face à une erreur juridique? Ou est-ce que les convictions et les émotions du juge vont le mener à prendre de la distance?»

Les différent·e·s intervenant·e·s étaient d’accord sur un aspect: l’application d’une loi n’est pas quelque chose d’automatique, mais passe par une interprétation. «Un juge doit parfois avoir l’audace de se départir des jurisprudences existantes; sans cela, le droit ne peut pas évoluer, affirme Michel Heinzmann. Les droits des femmes sont un exemple de ce type d’évolution où des juges ont estimé que les lois, et surtout l’interprétation qu’on en avait faite, n’étaient plus en adéquation avec les réalités de la société. Leurs décisions ont entraîné des changements législatifs.»

Quant à la question de savoir si l’état de nécessité était le bon moyen d’empoigner le problème climatique, elle n’aura pas trouvé de réponse durant ce workshop. Ni même durant l’apéritif qui a suivi cette séance, réunissant l’ensemble des participant·e·s. Et Michel Heinzmann de conclure: «Mais le fait qu’on en débatte ce soir et que les médias aient autant couvert cette affaire laisse à penser qu’on peut parler d’une réussite pour les activistes…»

Elargir l’horizon de ses connaissances

L’Université de Fribourg s’engage non seulement à offrir à ses étudiant·e·s une formation scientifique d’excellence, mais aspire également à les soutenir dans leur développement personnel. Grâce au programme facultatif Quali+, elle encourage les universitaires à explorer des compétences au-delà de leur propre discipline.

Quali+ est un programme facultatif proposé par l’Université de Fribourg qui offre aux étudiant·e·s la possibilité d’acquérir des connaissances et des compétences dans un autre domaine que celui de leurs études habituelles.

Les étudiant·e·s motivé·e·s et ambitieux·euses peuvent ainsi élargir leur horizon en acquérant des connaissances et des compétences à travers un cours spécifiquement conçu pour elle et eux dans les domaines suivants: philosophie, droit, économie et durabilité.

L’intégralité des cours du programme Quali+ est spécialement conçue dans ce cadre. Il s’adresse à des personnes sans connaissances préalables dans la discipline choisie. Grâce à cette formation, les diplômé·e·s de l’Université de Fribourg pourront devenir des interlocuteur·trice·s privilégié·e·s lors de discussion avec des spécialistes de la branche qu’ils ont abordée à travers Quali+.

Une fois par année, un workshop interdisciplinaire est organisé autour d’un thème commun, choisi conjointement par les responsables des différentes disciplines Quali+; un exercice stimulant pour la pensée et pour le raisonnement ponctué par un moment convivial qui se déroule en principe au mois de mai. [...]

https://www.unifr.ch/alma-georges/articles/2022/la-desobeissance-civile-comme-cas-decole

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Activisme climatiste:

Challenging Climate Strikers' Youthfulness: The Evolution of the Generational Gap in Environmental Attitudes Since 1999

Jasmine Lorenzini1*, Gian-Andrea Monsch2 and Jan Rosset1

1Institute of Citizenship Studies, University of Geneva, Geneva, Switzerland

2FORS, University of Lausanne, Lausanne, Switzerland

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Exemples de publications "antiracistes" (Pays-Bas):

Artists (De)Facing Racism in the Netherlands

Children and racial imagery: a teacher and mother in conversation

Decolonizing City Spaces and Images: Black Collective Solidarity and Conviviality in Paris

Bankruptcy of Affect: Blackface in DIE UMZÜGE

Doing good in blackface: a consuming story

Fencing the Black body within: The blackface debate in the Netherlands

Editorial: (De-)Facing the Dark face of Europe; the ongoing struggle against blackface and anti-Black racist imagery

It is June and we are trying to wrap up this editorial. Protests for Black lives have been raging in the US and in certain cities across Europe. We are two Black women, with Black close ones spread across the globe. We feel that our lives are precarious, we feel overwhelmed. Yet, we also feel that this special issue which focuses on resistance to blackface, and other anti-Black racist imageries and artefacts in contemporary Europe, is more needed now than ever. Dominant racist representations of Black people have harmful material effects that constrain horizons and narrow life expectations. Framed as criminal, sexually disposable, mocked as servants, savages, inferiors, fetishized as entertainment - as Black people we are intensely exposed to and associated with unbearable representations of our bodies, lives and emotions. Consequently, we elaborate strategies of resistance to gain authorship of our place in the world. Our special issue wants to honour this intellectual and political labour. In contrast to the velocious social media feed and mainstream news coverage, we feel evermore that we need to make space and devote time for cultivating anti-racist and Black liberatory work.

Blackface in contemporary Europe remains less covered than in the US by contemporary critical race scholarship. Non-exhaustively, some contemporary examples of blackface practices and artefacts throughout Europe include Morris dancers in the UK, for instance in Broadstairs, Kent and at Wickham festival in Hampshire.1 Also from the UK, the television shows Little Britain (BBC), Bo Selecta (Channel 4) and Lunatics (Netflix),2 and perhaps the most notorious and far-reaching British example: the gollywog.3 On the continent, in recent years we have seen thousands of teenagers wear blackface to portray the “Three Kings” as part of a national festival on the 6th January in Spain. This also occurs in Germany, where children dress up for Three Kings’ Day in groups of three, typically with one wearing blackface.4 White German and Swiss adults and children also take great pleasure in blackface, performing a wide array of racist stereotypes of Black people at the annual festivals, as this special issue explores. The latter also refers, on numerous occasions, to the Zwarte Piet character from the Netherlands and Belgium, which has been fiercely debated and resisted for the past century.5 In France, controversies have risen over racist colonial artefacts in the public spaces or over celebrities posting themselves on social media in blackface as exemplified by football player Antoine Griezmann, who wanted to pay homage to the Harlem Globetrotters.6 More globally, amid the worldwide protests against police brutality and institutional racism towards people of African descent following the murder of George Floyd, white social media “influencers” used blackface to attempt to show their support for the Black Lives Matter movement.7

This special issue, however, does not aim to map all the recent instances of blackface and racist imagery in Europe. Rather, inspired by Black feminist and queer of colour emphasis on experiential knowledge, we are interested in asking: what does it mean for Black people to encounter and resist blackface and other racist imagery on a daily basis in various European contexts? Our editorial initiates such an inquiry with the recounting of two of our own stories of encounters with blackface.

Bel’s encounter: Zwarte Piet at the post office

It was November - always a difficult time to be Black in the Netherlands - and I was going to the local post office to mail a package back to the UK, where I am from. The post office is about a five-minute walk from my house, which is very convenient considering all of the international mail we handle as a family. On that day, I walked into the shop and found myself surrounded by Zwarte Piet dolls and decorations. I know this image well - growing up the similar gollywog was familiar to me and gave the same unsettled feeling at each encounter. There is no way to grow out of, or get used to, this feeling when faced with an image meant to dehumanize oneself.My face flushed and my hands trembled. My voice quivered slightly as I made the necessary arrangements for the package. On any other day, I would have contained my discomfort and left, but for some reason, this time, I could not remain polite, docile, happy. If I was uncomfortable then the shop assistant was going to feel that way too.The confrontation ended with the assistant chasing me out of the shop, yelling that it was discrimination against her for me to call the decorations racist - such a typical and unoriginal response when being reminded of one’s own privilege. Still, however uncomfortable and momentarily out of place the assistant felt in that moment, it cannot compare to a lifetime of being assumed to be out of place. It cannot compare to the subtle as well as explicit manifestations of afrophobia I’ve had to tolerate in numerous scenarios throughout my life - often politely, calmly, cheerily. But not on that day. Not today. Never again.

Noémi’s encounter: Blackface at the race

It was the end of the year, and I was hanging out at the famous “course de l’escalade” one of the most popular races that take place in Geneva, in Switzerland. At this day-long event, the last race is the funniest. Everyone can take part regardless of age, gender and running ability, and most of the people wear costumes. The usually ascetic old city of Geneva becomes invaded by a big fancy dress party. Thousands of children, teenagers and adults demonstrate their creative skills and imagination in the art of dressing up. One can see running Christmas trees, comic book characters, giant boats made up of six people…One will also encounter white people dressed up as “Africans”, “Indians”, “primitives”... At that very moment, one sees one’s simple joy to be part of a collective festivity killed. The sudden encounter with blackface reminds one that joy and lightness are always provisory when one does not belong to the white majority.Once, I was fed up with such killjoy encounters, and I decided that I would talk to the couple in blackface, dressed up as “savage Africans”, who were resting after the race not far away from me. But, the white people I attended the race with prevented me from doing so: “It is a festivity, it’s for laughing, please let it go!” To this day, I regret that I listened to them and prioritized their comfort over my own unease. If I could go back to that moment, I would say to them and to the couple in blackface: “If expressing my sadness kills your joy, that means that your joy is built upon the suppression of mine. Do you really need to disregard or consume my dehumanization to have a good time?”

As shown by our stories, being Black, or of colour, and encountering blackface means experiencing unease, sadness, isolation and/or criminalization. Encountering blackface and other forms of daily racism8 means the disruption of one’s mundane and daily routines, such as going to the post office, or taking part in one of the most popular public races of one’s city. It means feeling heavily apart from the dominant ways of feeling and being within the white majoritarian public. Back in 2014, both of us wanted to unpack such encounters: we wanted to make sense of them against the backdrop of critical analyses and historicization. We wanted to gather and put in conversation accounts of resistance to blackface. We thus decided to conceive and organize a conference.

Returning the Gaze: a conference turned into a journal issue

The Returning the Gaze: Blackface in Europe conference took place in [...]

Dr. Noémi Michel is an activist, anti-racist and feminist scholar. She is a member of the European Race and Imagery Foundation (ERIF), as well as of the Collectif Faites des Vagues (based in Geneva). She is a senior lecturer in political theory at the Department of Political Science of the University of Geneva. Her research and teaching interests are in the areas of post-colonial and critical race theory, with a focus on diasporic Black feminist thought. Her recent work has been published in Critical Horizons, Postcolonial studies and Social politics. Her current research explores on the one hand conflicting grammars of anti-racism in European public debates and institutions, and on the other Black feminist theorization of political voice.

source: https://darkmatter-hub.pubpub.org/issue-15

 

 

5 commentaires

  1. Posté par Baechler le

    Le propos statistique de Monsieur Albert Coroz, rapporté dans cet article, m’aide enfin à comprendre la vraie problématique sous-jacente à la votation relative à l’AVS qui nous est proposée ce mois-ci… :
    « (…) notre pauvre pays a assisté par centaine de milliers les migrants venant des quatre coins du monde et a passé en 70 ans de 4,6 millions d’habitants au double de ce chiffre. »
    No comment

  2. Posté par Ral Bol le

    Depuis enfant cette confiserie est nomé des têtes de nègres ,rien de méchant pas plus que de dire je vais manger des Petits Suisses !
    Il faut stopper immédiatement de toujours polémiquer ,revendiquer , réclamer sur des appellations qui non rien à voir avec les personnes de couleurs !

  3. Posté par Sergio le

    On se demande quel employeur sérieux embaucherait ces milliers d’universitaires en sciences humaines spécialisés en diversité, discrimination et théorie du genre. Les universités pour se reproduire par elles-mêmes ?

  4. Posté par Yolande C.H. le

    Tous ces universitaires-activistes qui profitent sans scrupule des infrastructures (les hautes écoles coûtent un saladier) et de la sécurité liée aux us et coutumes du pays n’ont rien d’autre à faire que de lui cracher dessus avec leurs masters ou propagandes. Mais il est peu probable qu’ils veuillent partir d’ici: ils y sont trop bien.

    La critique est facile mais l’art est difficile.

  5. Posté par aldo le

    Et oui, si on aime les têtes de négres, est-ce qu’on est véritablement racistes ? Toutes ces fadaises communistes non pas lieu d’être, sauf pour les obsédés SELISBOLFA (Socialo-écolo+lgbtx-islamo-bolchévo-fascistes) https://is.gd/8pHeTA

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