La lutte néomarxiste, "woke", etc.  ne colonise plus que les Occidentaux

Carla Montet - Les USA ont réussi à contaminer la planète avec leurs causes néomarxistes durant un demi-siècle, sous des prétextes comme le climat, le féminisme, le décolonialisme, l'orientation sexuelle, l'identité de genre, l'antiracisme... jusqu'à les imposer comme des religions d’État.
Avec la perte des sphères d'influence, il y a de plus en plus de pays souverainistes qui se distancient de ces manipulations idéologiques, instaurent des lois pour protéger les mineurs, ou même, comme en Turquie, où les manifestants des Prides se font "corriger"...

Mais la bête immonde n'est que blessée, et dès que la Gauche des États-Unis se trouve une nouvelle lubie pour mobiliser "l'Internationale", aussitôt la Gauche romande embrasse la cause, organise des manifestations en série avec les mêmes slogans que ses mentors américains, parfois sans même les traduire en français, et un déferlement de propagande médiatique va promouvoir la nouvelle cause de la convergence des luttes.

Cela se passe ainsi depuis qu'Angela Davis, la militante noire lesbienne d'extrême gauche, a levé son poing vers le ciel outre-Atlantique, et que la nouvelle gauche de Herbert Marcuse a pu s'emparer du monde académique et journalistique.
Cette lutte anticapitaliste, qui avance masquée avec des slogans justiciers et égalitaristes, n'a qu'un seul but, c'est de prendre le pouvoir et de détruire l'Occident millénaire pour asseoir une hégémonie planétaire. Le Great Reset  est la dernière version de ce rêve qui cherche à remplacer le vœu "que ton règne vienne" par l'utopie communiste, le nirvana dans le dépouillement absolu.

En réalité, leurs causes interchangeables ne sont que des prétextes pour se renouveler, car après chaque prise de pouvoir, immanquablement les gauchistes se cassent la figure et perdent leur électorat.

En attendant, ces mutations idéologiques font toujours beaucoup de dégâts, et face aux méthodes et aux moyens actuels de manipulations des masses, il  devient très difficile de dire la vérité, de s'opposer à la propagande ou d'organiser une révolte.
Refuser de marcher avec la meute, par exemple s'opposer aux mesures climatiques censées "sauver la planète", suppose désormais un tel prix à payer qu'il n'y a plus aucun parti européen qui s'oppose à ces idioties.

Et notre exemple parfait pour illustrer que la cause n'est que le prétexte, c'est l'une des dernières manifestations pro-avortement à Lausanne, suite au changement de loi aux USA, après que la Cour suprême a supprimé  l’avortement du droit constitutionnel.
On pouvait y croiser des ados qui singeaient l'apparence des femmes, avec la silhouette élancée et la physionomie typique des garçons sous bloqueurs de puberté. Triste spectacle que ce rassemblement qui utilise pour sa cause la misère de jeunes fragilisés, tout en prétendant dénoncer l'exploitation de l'homme par l'homme...
Et tout le monde pense en voyant ces jeunes, comme avec le cancer: "Pourvu que cela n'arrive qu'aux autres."

Durant cette manifestation lausannoise - convergence des luttes oblige -  SolidaritéS et le PS ont déployé leurs drapeaux à côté d'une foison d'associations progressistes subventionnées, des LGBT, des féministes, et des couples lesbiens en nombre, tout aussi concernés par les grossesses non désirées que les garçons sous bloqueurs de puberté.
Mais qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l’ivresse !

Nous avons appris que depuis lors, une nouveauté est née, il s'agirait d'un collectif anticapitaliste queer, qui vient de lancer sa propre Pride, la Pride de nuit:

"Les luttes queer sont transversales et nécessaires aux combats aussi bien féministes qu’anticapitalistes ou encore écologistes. C’est fort de ce constat que le collectif de la Pride de nuit tente d’articuler les pensées et les revendications queer avec celles d’autres luttes sociales. Extraits de leur manifeste." […]
https://solidarites.ch/journal/407-2/pride-de-nuit-pour-une-manifestation-queer-deter-solidaire-et-festive/ (source: https://www.pridedenuit.ch/ )

 

L'UDC et l'avortement

Actuellement, deux initiatives lancées par l'UDC sont liées l'une à l'avortement tardif, l'autre à un délai de réflexion obligatoire.

«Sauver les bébés» veut garantir aux enfants à naître un droit absolu à la vie dès le moment où ils pourraient survivre et respirer en dehors du ventre de leur mère, de la même manière que les prématurés. Aujourd’hui, les progrès de la néonatologie permettent de sauver les prématurés dès la 22^e semaine de grossesse, à condition qu’ils reçoivent des soins appropriés. Les grossesses qui mettent la femme enceinte en danger de mort sont exceptées si ce danger est imminent et qu’il est impossible à écarter d’une autre manière, précise le texte de l’initiative. Selon les initiants, une centaine de bébés seraient ainsi concernés chaque année. (source:)

Quelle est la situation concernant l'avortement en Suisse?

Nous avons appris par un communiqué de l'OFS du  6 juillet 2022 que le nombre des avortements est stable en Suisse, avec une légère augmentation de 0,2% pour la catégorie des 15 à 19 ans.
80% des avortements sont effectués par les pilules du lendemain, contre 20% pour les avortements chirurgicaux..

"Quelque 11’000 grossesses ont été interrompues l’année dernière en Suisse. Le taux de 6,7 IVG pour 1000 femmes est donc resté pratiquement inchangé par rapport à 2020. 95% des avortements ont eu lieu avant la douzième semaine de grossesse."

C’est à Genève qu’il y a le plus d'avortements, avec 10,1 pour 1000 femmes, suivi de Vaud avec 9,1. Les valeurs n’ont cependant guère changé par rapport à l’année précédente.

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À notre avis, à l'heure où la Suisse surpeuplée, avec la crise énergétique à venir, a accueilli pour le moment environ 60'000 réfugiés, qui ne repartiront sans doute pas tant que nous les entretiendrons, nous avons d'autres soucis que de sauver des fœtus dont les mères ne veulent pas.

Le redressement moral de la Suisse ne se fera pas par ce biais, mais par un retour à nos racines chrétiennes – mais l'esprit du temps ne va pas dans ce sens. Dommage sans  doute que l'UDC dépense trop de ses forces dans les batailles perdues d'avance, même si nous sommes persuadés que la proposition de cesser l'avortement dès la 22^e semaine de grossesse tombe sous le sens.
Nous pensons qu'il faudrait pouvoir montrer à chaque femme enceinte dans cette situation en quoi consiste l'intervention, à chaque futur père ce qu'il risque de perdre. Mais la Gauche ne laissera jamais que l'on procède ainsi, en en faisant une immense tempête dans un verre d'eau..

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La criminalisation des thérapies de conversion et la promotion des délires du genre

Dans ce contexte de LGBTisme, arrive l'interdiction par la loi vaudoise des thérapies de conversion. Pendant que le paquet était dans le pipeline, il y a eu des préparations mentales avec les témoignages douloureux d'hommes qui ont subi à l'âge adulte des thérapies contre leur volonté.

Les thérapies de conversion sont nées également aux États-Unis, mais voilà, toutes les mesures qui visent à préserver la vie, à construire au lieu de déconstruire, sont cataloguées "d'extrême droite". Et si les marxistes bossent pour détruire les genres et mettre en place leurs nouvelles normes, ce n'est pas pour accepter ensuite l'affront que des homosexuels veuillent devenir hétérosexuels.

La nouvelle loi "garantit les droits des victimes", car les autorités vaudoises, remplies de gauche-caviar, ont décidé que les pratiques thérapeutiques ayant pour visée de modifier l'orientation sexuelle ou l'identité du genre ne peuvent pas provenir d'une décision libre et éclairée. Et l'homo qui veut devenir hétéro est ipso facto une victime!

Les médias romands sont unanimes: l'arrière-plan de ces thérapies est lié aux croyances religieuses, et le thérapeute sera puni en cas de telles pratiques, car coupable de ne pas respecter les "droits des victimes"; la socialiste Rebecca Ruiz parle même de "véritables menaces contre l'intégrité psychique des victimes".

Le Réseau évangélique suisse (RES) s'est opposé mollement jusqu'au début 2022, affirmant que chaque personne a le droit de choisir librement son orientation sexuelle. Hélas, le RES est devenu une succursale de la convergence des luttes, les pasteurs-fonctionnaires ne défendent plus la bonne parole, mais militent pour les sujets proposés par la gauche.

Comparons cette interdiction (une dizaine de cas recensés en cinq ans) avec les résultats du lavage de cerveau LGBT, qui est instauré dans l’enseignement public et coule à flux continu dans nos médias. Nous constatons que cette déferlante a fait exploser le nombre des jeunes homosexuels (surtout parmi les filles) et des ados transgenre. 

Nous apprenons que "dans les nouvelles générations, 16,5% de personnes dont 24,6% de filles et 8,4% de garçons pouvaient s'identifier comme non exclusivement hétéros."

(NB: Dans les sociétés qui n'ont pas fait la promotion des théories du genre auprès des enfants, la proportion varie entre 2 et 5%)

Pour arriver à comprendre ce qui a créé une telle confusion dans la construction de l'identité des enfants en développement, nous devons remonter à la « charte » de l’ONU nommée « Déclaration des droits sexuels », à l’instar des « Droits de l’homme », qui octroie un droit à la sexualité à tous, dès la naissance.

Notons que le programme de promotion de toute sexualité transgressive à l’échelle internationale n'a réussi à infester avec succès, sans résistance, que l'Europe occidentale, inféodée aux progressistes des États-Unis, et y a imposé ses "standards pour l’éducation sexuelle".

[…] Huxley nous avait avertis que s’actualiserait, dans le futur, un totalitarisme où il y aurait de l’enseignement à la sexualité pour les enfants, avec une sexualité sans conscience, sans intimité dès la plus tendre enfance.
Une telle sexualité transgressive détruit des pans entiers de la vie psychique de l’enfant, aliénant la conscience individuelle qui se forge via l’intimité et certains tabous. Une telle éducation sexuelle lamine toute émergence possible de conscience politique et spirituelle. N’est-ce pas là, le but recherché, tout simplement ? [...]

L’imposture des droits sexuels, Ariane Bilhéran https://www.morpheus.fr/limposture-droits-sexuels/

Cette même gauche qui parle "d'immenses souffrances" causées par les thérapies de conversion, salue la liberté de détruire les jeunes vies, en passant par des traitements et des mutilations irréversibles, sans parler de la prise en charge financière de ces mutilations, suivies de soins à vie. L'abus est flagrant, car un adolescent ne peut même pas se projeter à dix ans, alors pour ce qui est de dépendre de soins pour toute la vie...

La déléguée cantonale vaudoise aux problèmes LGBTQ, Catherine Fussinger, a spécialement milité pour la nouvelle loi. Elle est fière que le canton de Vaud soit le premier en Suisse à interdire les thérapies de conversion.
Nous apprenons également que hormis le financement de cet office LGBTQ de "néomarxisme scientifique appliqué", le  Département de la santé et de l'action sociale déverse 800'000 francs de soutien en aides sociales et sanitaires pour les groupes LGBT.

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Nos sources:

Bannir les «thérapies de conversion» - Le Courrier (abonnés) 

La fin des «thérapies de conversion» - Le Courrier (abonnés)

Fin de la promotion des «thérapies de conversion» sur Facebook - Arcinfo (abonnés)

Voir aussi:

Comment l’Occident décadent détruit ses enfants (vidéo en anglais 15:04 + témoignage d’une détransition) - Les Observateurs

Le célèbre politicien conservateur Milo Yiannopoulos, ex homosexuel, devenu chrétien converti, hétéro, père de famille, est un exemple de succès des thérapies de conversion: - New York Post