Jean-Pierre Albertini, père d’une victime du Bataclan lors des attentats survenus le 13 novembre 2015, a jugé ce jeudi sur CNEWS que la condamnation des accusés n’était peut-être «que l’arbre qui cache la forêt».
Six ans et demi après la nuit d’horreur du 13 novembre 2015, la cour d’assises spéciale de Paris a rendu son verdict mercredi soir.
Interrogé dans La Matinale ce jeudi matin sur CNEWS, Jean-Pierre Albertini, père d’une victime du Bataclan, a confessé qu’il craignait que «cette condamnation de quelques fanatiques ne soit que l’arbre qui cache la forêt».
Pour ce dernier, si «une demi-douzaine de fanatiques va entrer en prison, c’est une autre dizaine, voire centaine de fanatiques qui pourrait sortir» du système carcéral.
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On se demande en quoi ce procès serait historique, comme l’aurait été celui de Nuremberg ou ceux qui auront marqué la fin d’une suite d’événements épouvantable. Ce ne sont que simagrées et effets de manche face à la plus basse expression de l’humanité. De tels épisodes ne marquent pas une fin, mais un état. On baise la main que l’on ne peut pas couper (sic). Ce sont des martyrs.