Nous avons beaucoup à faire, a dit Viktor Orbán au Parlement lundi après-midi. Le ministre de l'Intérieur, Sándor Pintér, a reçu deux mois pour résoudre le problème.
Orban: "Nous ne pouvons pas continuer dans une situation où, alors qu'il y a une guerre à l'est, (...) les soldats sont en service à la frontière, au lieu de se former, et nos policiers ne peuvent pas tenir longtemps parce que nous devons les éloigner de leurs familles."
"Et non seulement il y a un manque d'argent, mais la charge de travail est également lourde."
Orban a chargé son ministre de mettre en place, d'ici septembre, un nouvel organe au sein des forces de police, qui sera uniquement chargé de la protection des frontières et ne comprendra ni policiers ni soldats.
Lors de l'heure des questions, László Toroczkai (président du Mouvement Notre Patrie, l'opposition de Droite) a interrogé le Premier ministre sur la migration.
"Il y a un très gros problème à la frontière sud" et les policiers sous-payés "ne devraient pas avoir pour consigne de faire le taxi pour ramener en Serbie les migrants, et souvent aussi les passeurs et les guides, mais il faudrait au minimum les expulser vers le Rwanda."
(Ndt. En ramenant simplement les migrants et les passeurs du côté serbe, les gardes-frontières font un travail de singe. Les migrants réussissent toujours finalement à pénétrer dans l'espace Schengen et les policiers risquent leur peau pour rien. Les envoyer au Rwanda, comme le suggère Toroczkai, n'est pas réaliste non plus, au vu de leur nombre. La population hongroise est favorable sur les réseaux sociaux à tirer sur chaque personne qui pénètre illégalement sur le territoire, mais pour le gouvernement hongrois, qui est déjà diabolisé et privé de tout fonds de l'UE, ce n'est pas une solution envisageable.)
Si le gouvernement britannique a le courage de le faire, le gouvernement hongrois devrait avoir le courage de le faire aussi, a ajouté Toroczkai, précisant que les policiers doivent faire face à des migrants munis de kalachnikovs et de mitrailleuses à la frontière. […]
La police des frontières, en tant qu'organisation distincte, a été supprimée en 2007. Depuis lors, c'est la police qui est responsable de la protection des frontières.
"La pression migratoire augmente, elle est de plus en plus organisée et la frontière est frappée par des attaques de plus en plus violentes", a déclaré le ministre de la Défense […], Kristóf Szalay-Bobrovniczky, qui s'est rendu à la frontière Sud pour constater par lui-même les conditions de travail et de déploiement des soldats qui gardent la section sud de la frontière.
Source : Vadhajtások
Traduction : Cenator
Bravo Monsieur Orban
Les pays du Nord sont trop Soft-Bisounours. Les envahiseurs n’ont rien a perdre. Agissons en proportion et oublions les ordres inappropriées de Bruxelles.
On envoie bien des armes à l’Ukraine pour défendre le pays; pourquoi l’UE ne le fait pas pour la Hongrie? AAAAh ouiiii! J’oubliais …. l’envahisseur n’est ni Blanc, ni Chrétien et encore moins Russe donc “pas touche!”