Lors d’une conférence faisant parti du programme scolaire Personal, Social, Health and Economic education (PSHE), une imprudente élève a répondu de façon fort peu politiquement (ou sexuellement) correct à une représentante de la chambre des Lords. Crime impardonnable aux yeux d’une soixante d’élèves de son école qui lui ont fait passer à leur manière l’envie de s’exprimer en l’injuriant et en lui crachant dessus… contredisant par la même le chanteur Renaud selon qui :
« Y a pas de gonzesses hooligans
Imbéciles et meurtrières
Y en a pas, même en Grande-Bretagne… » (extrait de la chanson Miss Maggie, 1985).
Asphyxiée par le nombre des harpies, la malheureuse collégienne a perdue connaissance ; en d’autres temps, elle aurait été tondue et en d’autres lieux, sans doute, lapidée.
La direction de l’école a, certes, apporté son soutien à la malheureuse, mais, nous apprend le site actualitte.com, « les accusations de transphobie répétées l’ont esseulée petit à petit. Elle aurait été également victime d’intimidation à plusieurs reprises et de menaces si elle réitérait ses propos. Elle a finalement quitté cette école en septembre de l’année dernière. »
Ce site consacré à la littérature a rapporté ce fait-divers parce que la célèbre romancière JK Rowling (auteur de la saga Harry Potter), qui avait déjà eu maille à partir, dans le passé, avec les fanatiques LGBT+…XYZ, a pris fait et cause pour la jeune fille dans un tweet : « Tout à fait honteux. Ajoutez cela à la pile chancelante de preuves que les personnes dans l’éducation et les universités, qui sont censées avoir un devoir de diligence envers les jeunes, ont succombé à une flambée de fanatisme quasi religieux. Le crime de la fille ? Dire ‘“le sexe existe”. »
Mais si JK Rowling est écœurée – ce n’est pas la seule – par l’affaire, il n’en va pas de même pour un enseignant de cette école anglaise qui, sur le site Transgender Trend, a écrit ces lignes à peine croyable d’intolérance, de fanatisme et de menace pas même voilée : « Remettre en question cette idéologie est simplement une hérésie, et les hérétiques, d’une manière ou d’une autre, doivent être exposés, attaqués et éliminés. (…) Même s’il s’agit de personnalités aussi remarquables et apparemment intouchables que JK Rowling (…) Nous savons comment ces opinions (contre l’idéologie trans) sont réduites au silence dans le monde des adultes à travers des affaires judiciaires très médiatisées et l’intimidation de célébrités telles que JK Rowling. »
Quant au site Actuallite.com, il se contente pour sa part de ce commentaire explicite : « L’écrivaine semble aujourd’hui faire plus parler d’elle pour les accusations de transphobie qui se multiplient à mesure que les affaires s’accumulent, que pour son travail de romancière… »
Ce sont les mêmes, de nos jours, qui hurlent au fanatisme religieux et à l’horreur des « chasses aux sorcières » au Moyen Âge et n’ont de cesse de chasser à leur tour – au propre et au figuré, la preuve ! – ceux qui ne partagent pas leur délire, comme le montre le harcèlement et le quasi-lynchage de cette lycéenne-« sorcière » anglaise, qui a simplement contesté « l’idéologie trans ».
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