Le Parti socialiste et l’automobiliste, une vieille haine
La Tribune/24Heures se fait l’écho d’un sondage mettant en évidence que 64% des personnes interrogées estiment qu’il y a lieu de baisser les taxes et impôts grevant le prix de l’essence. Le score est sans appel. La population souhaite que les charges étatiques soient réduites afin de maintenir un prix à la pompe supportable. Bien évidemment, ce résultat n’arrange pas la gauche, hostile par principe à toute baisse de charges, qui plus est sur les énergies fossiles. Le vice-président du Parti socialiste, le conseiller national vaudois Samuel Bendahan estime qu’une « baisse du prix de l’essence favoriserait les personnes qui ont des moyens suffisants pour consommer beaucoup de carburant. »
On tombe de sa chaise en lisant cela. Le camarade devrait de temps à autre se rendre dans une station-service pour voir qui fait le plein. Il constaterait qu’on n’y trouve d’autres usagers de la route que ces gros richards en 4x4 polluants qu’il déteste tant. Il y a des gens modestes qui ont besoin de leur véhicule pour aller travailler, il y a des artisans, des livreurs dont la camionnette est l’outil de travail, des retraités dont la voiture constitue un trait d’union avec la famille, bref un peu tout le monde. Mais pour Samuel Bendahan, celui qui utilise un véhicule privé ne peut être qu’un possédant dont il convient de compliquer la vie.
Notre homme préfère un versement en cash pour tout le monde ou une baisse automatique des primes maladies. Il estime que « c’est la manière la plus simple d’agir. (…) On pourrait aussi instaurer un soutien dégressif, pour aider davantage celles et ceux qui en ont vraiment besoin. » Toujours la bonne vieille machine administrative, cette usine à gaz qui va commencer par engloutir une bonne partie des fonds prévus pour alléger la charge des ménages. Cela étant, bien entendu, seulement lorsque les calculs auront été faits pour savoir qui a droit à quoi. Pas pour demain donc.
A l’inverse, l’UDC plaide pour une solution véritablement simple et praticable de suite, à savoir un allègement des charges sur l’essence comme la population suisse le demande. Point n’est besoin de sortir bouliers et règles à calcul, il suffit juste de décider de combien de centimes on allège taxes et impôts.
Pour conclure, reprenons les mots de notre présidente Céline Amaudruz : « Nous veillerons à ce qu’il s’agisse bien d’une baisse des taxes. Cette solution peut être introduite très rapidement et ne nécessite aucun appareil bureaucratique ».
Yvan Perrin, 17.05.2022
Et si on baissait plutôt les taxes sur l’alcool?
Car boire ça permet d’oublier tous ces malheurs du monde (non-réélection par exemple) ainsi que l’inflation.
Ça aiderait aussi certains retraités politiques ou autres non?
On ne touche pas au ”grisbi” !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Touchez_pas_au_grisbi
Dès qu’une taxe est provisoirement mise en application, elle est adoptée et augmentée (Vignette autoroutière à l’essai puis augmentée à 40.– Frs soit disant pour des routes meilleures …)
Concernant une baisse temporaire des taxes et surtaxes sur les carburants, ce serait bienvenu !
Il faut être riche de nos jours pour se payer un véhicule électrique (VE) …
Vu que toutes les énergies augmentent, l’électricité va faire un bond !
Le leitmotiv des camarades étant plus de taxes et de métèques on voit mal comment faire d’une idéologie stérile un acte simple et concret. Les votations du week-end nous ont montré que la gauche était la seule voie envisageable. J’avoue mon amertume.