Les hausses historiques des prix des carburants et des combustibles se répercutent fatalement sur les consommateurs qui en supportent les conséquences. Les personnes âgées, les familles et celles et ceux qui dépendent impérativement de la voiture ne pourront bientôt plus se permettre ni de se déplacer, ni de se chauffer. Pendant que nos voisins baissent les prix de l’essence et du diesel, le Conseil fédéral n’entreprend absolument rien pour contrer cette baisse du pouvoir d’achat des habitants de notre pays.
La gauche et les syndicats tentent de profiter de cette crise pour développer davantage « l’Etat social », les mécanismes de redistribution et les hausses globalisées de revenus. Selon l’UDC, les menaces d’inflation doivent conduire à un allègement des charges et non à des redistributions. Le groupe parlementaire fédéral UDC a déposé plusieurs interventions en ce sens, tant au Conseil national qu’au Conseil des Etats ; il demande en outre la tenue d’une session extraordinaire afin d’en assurer le traitement rapide.
D’un point de vue concret, les interventions de l’UDC prévoient un allègement fiscal pour les particuliers et les entreprises. La motion Wobmann 22.3281 « aider la classe moyenne à faire face à la hausse des prix du carburant » va en ce sens. La motion Salzmann 22.3228 (Conseil des Etats), quant à elle, prévoit une augmentation de 6’000 francs la déduction des frais professionnels pour les trajets entre le domicile et le lieu de travail.
A ce jour, les pendulaires qui ont un besoin impératif d’utiliser la voiture ne peuvent déduire que 3’000 francs au maximum de leurs impôts pour les frais de déplacement entre le domicile et le lieu de travail. Une augmentation de ce montant jusqu’à 6’000 francs soulagerait les travailleurs qui ont de longs trajets à effectuer. Contrairement aux pendulaires qui se déplacent en transports publics, les travailleurs qui dépendent de la voiture doivent payer beaucoup plus chère leur mobilité.
La motion Giezendanner 22.3255 « un programme d’allègement en faveur de la population et de l’économie » demande également des baisses d’impôts (tout comme la motion Chiesa 22.3244 au Conseil des Etats). Le Conseil fédéral est chargé de présenter au Parlement une mesure d’allègement temporaire de l’impôt sur les huiles minérales, qui grève les prix des carburants et des combustibles. En effet, si le conflit en Ukraine et, par conséquent les prix élevés de l’énergie devaient se prolonger, les conséquences pour la population et pour l’économie seraient graves.
En raison de l‘échec de la Stratégie énergétique 2050, il faut s’attendre à d’autres crises énergétiques dans le futur. La motion Wobmann 22.3280 (et son équivalent au Conseil des Etats, la motion Knecht 22.3243) demande un mécanisme de baisse de l’impôt sur les huiles minérales en cas de crise, qui n’impacterait toutefois pas les dépenses liées aux infrastructures routières ou ferroviaires.
Un allègement des charges liées au chauffage est également urgemment nécessaire. Les prix élevés de l’énergie impactent surtout les classes de population les plus pauvres et la classe moyenne. La motion Imark 22.3289 « Baisser les prix de l’essence, du diesel et des combustibles pour la classe moyenne et l’industrie » (et son équivalent au Conseil des Etats, la motion Chiesa 22.3356) prévoit une baisse d’au moins 50% de l’impôt sur les huiles minérales grevant les prix des carburants et des combustibles, de l’obligation de compenser les émissions de CO2 et de la TVA, ce pour une durée de 4 ans au minimum.
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Mais sans baisse des dépenses de l’état (sans compter qu’il subit aussi la hausse de l’énergie), c’est déshabiller Paul (du présent ou du futur) pour habiller Pierre. Il faut cesser de croire qu’il existe de l’argent public, c’est l’argent du contribuable qui lui est prélevé sans son consentement
Il serait temps de réfléchir en tant qu’économiste social ! Les taxes doivent être diminuées en temps de hausse pour que la classe moyenne (celle qui rapporte les plus d’impôts) puissent survivre et passer le cap !
On oublie sciemment que c’est la classe moyenne qui rapporte des sommes énormes dans les caisses de l’État, les PME y contribue aussi beaucoup d’ailleurs ce sont elles qui font travailler un très grand nombres d’employés et d’ouvriers.