Refus de l'aide à la presse, la gauche inconsolable
La propension de la gauche à se gratter avec les ongles des autres est bien connue. A ce titre, les camarades restent encore inconsolables par suite du refus de l’aide étatique à la presse. Ils tenaient tellement à faire financer leur propagande par le contribuable. Aujourd’hui, Le Temps ouvre ses colonnes à deux anciens Conseillers aux Etats, MM. Didier Berberat et Luc Recordon. Ces pontes nous rabâchent une fois de plus la théorie de l’indispensable diversité médiatique, ce qui sous leur plume signifie la diffusion de la pensée gauchiste à l’exclusion de toute autre.
Du haut de leur fatuité, les types font savoir que les réseaux sociaux peuvent participer à la formation de l’opinion, « mais d’une façon souvent imbécile et vicieuse. » En clair, pas de gauche. On retrouve toujours l’orgueil blessé de celui qui se prétendait guide du peuple et que Facebook et autres ont chassé de son piédestal.
Naturellement, il faut au plus vite corriger cette situation et veiller à ce que la gauche reçoive un soutien étatique pour assurer la promotion de ses thèses genre plus jamais de guerre conventionnelle en Europe, agriculture destinée non pas à nourrir mais à assurer un beau paysage pour les pique-niques des bobos le dimanche.
Et pour terminer, nos compères évoquent l’association Nouvelle Presse (NP) qui « tente depuis près de cinq ans de mettre sur pied un modèle intercantonal francophone, comportant des axes multiples: renforcement du socle éthique, gestion active de la qualité, soutien au tournant numérique, modèle économique soutenant ces priorités. » C’est beau, non ? Et, hasard sans doute, qui trouve-t-on entre autres à la tête de NP ? MM. Berberat et Recordon.
Qui, dans ce cas, assurent leur propre promotion. Ce qui est rare à gauche où on aime tant se faire mousser avec l’argent public.
Yvan Perrin, 29.03.2022
[…] L’association Nouvelle Presse (NP) tente depuis près de cinq ans de mettre sur pied un modèle intercantonal francophone, comportant des axes multiples : renforcement du socle éthique, gestion active de la qualité, soutenant au tournant numérique, modèle économique soutenant ces priorités. […]
– Le socle éthique est inexistant: on ne peut pas renforcer l’inexistant.
– La qualité sans éthique n’existe pas.
– Le tournant numérique a eu lieu il y a quinze ans.
« La liberté d’expression est un bien collectif. »
Nous travaillons pour notre site d’arrache-pied depuis dix ans sans un sou d’aide étatique. « La liberté d’expression est un bien collectif », écrivent Recordon et Berberat… à condition que l’on exprime en toute liberté les idées de la gauche !
https://www.letemps.ch/opinions/laide-aux-medias-nen-qua-balbutiements-y-urgence
Une partie importante de la propagande de la presse “mainstream” consiste à faire avaler au peuple que l’immigration massive qu’il subit est un bienfait, que la diversité est une richesse.
Mais en regardant quels sont les membres de l’association Nouvelle Presse, huit personnes, je ne vois aucune personne de couleur, aucune personne d’origine musulmane et aucune personne d’origine balkanique.
Apparemment, au boulot, la diversité c’est pour les autres !
J’espère au moins que la plupart des membres de cette association vivent dans les quartiers où sont logés leurs chouchous et qu’ils ne mettent pas en pratique des stratégies d’évitement, pour eux, pour leurs enfants et petits-enfants entre autres !
Ou peut-être que la propagande ne s’adresse pas à tout le monde, mais que certains voudraient que tout le monde la finance, même ceux qui en subissent les effets délétères ?