Dans le sous-sol des maisons "libérées des nationalistes" à Marioupol, des soldats russes ont retrouvé les corps de civils torturés, a déclaré à Moscou lundi soir le colonel russe Mikhail Mizintsev, chef du Commandement interministériel de coordination pour la réponse humanitaire et chef du Centre de contrôle de la défense nationale russe à Moscou. Selon le général, les victimes avaient des signes néo-nazis et des croix gammées gravés sur leur peau.
La protection de Marioupol, ville qui comptait auparavant plus de 400 000 habitants, était sous la responsabilité du régiment nationaliste Azov. L'armée russe et la milice de Donetsk ont rapporté toutes deux lundi soir qu'une opération ukrainienne par hélicoptère pour secourir les commandants de sous-unités avait échoué.
Selon des informations russes, les habitants de la partie de la ville contrôlée par la « milice populaire » dissidente soutenue par la Russie se sont plaints que des hommes armés du régiment Azov ont tiré sans discernement durant le siège de près d'un mois et n'ont fourni aucune assistance aux civils.
D’autre part, selon Mizintsev, trois personnes ont été tuées et plus de dix blessées à Kharkiv lorsque des "nationalistes" ont ouvert le feu sur des habitants faisant la queue pour de la nourriture et de l'eau lundi. Alexander Bastrikin, président de la Commission d'enquête russe, a ordonné une enquête au sujet d'une vidéo diffusée sur Internet dans laquelle des "nationalistes" ukrainiens battent puis tuent un prisonnier de guerre russe qui a les mains liées derrière le dos.
Il a engagé une procédure similaire dans le cas d'un prêtre orthodoxe appartenant au patriarcat de Moscou, qui, selon un enregistrement, a été enlevé de force durant la liturgie par des militants ukrainiens dans l'oblast de Tcherkassy.
(D’après Origo)
Source: Vadhajtások
Traduction: Cenator
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Actes de torture présumés sur des prisonniers russes : Moscou promet une enquête
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