La guerre fraîche et joyeuse contre les méchants viru(sses)
A peine mis en sourdine par la réalité du terrain et la non-saturation des urgences hospitalières, la Covid se métamorphose en sanctions économiques « balles dans le pied », guerre de l’information, guerre préventive, velléités de changement de régime par tous les moyens. Oubliées les mesures sanitaires et vaccins peu efficaces, toutes les portes s’ouvrent maintenant magiquement et rapidement pour accueillir des masses de réfugiés alors qu’il y a quelques mois, les proches âgés ne pouvaient être approchés que vaccinés, tracés, masqués, enregistrés. Un vrai miracle que cette immigration de femmes et enfants, blonds, chrétiens, éduqués, qui rentreront, c’est promis dès que la guerre imposée par un autocrate sera gagnée. Quelle fantastique opportunité pour la planète qu’une interruption de l’acheminement vers l’Europe du gaz russe. Quel bonheur de subir des pénuries d’énergie qui aggraveront l’endettement et la soumission par résignation des consommateurs, alors que les besoins augmenteront avec l’accroissement de la population ( la migration devrait être durable pour l’environnement, donc forcément quantitativement négative) à chaque initiative de l’Otan inspirée par le calamiteux ( bilan économique en tous cas) président gérontocrate masqué américain .Les seuls chiffres en hausse, dans l’attente des nouveaux variants qui ne tarderont pas à redevenir l’obsession, sont ceux des budgets militaires européens, la hausse des commandes de l’opportuniste coûteux avion de combat F35, qui sera pour notre pays vraisemblablement fabriqué en Italie.
La peur de la guerre, traitée émotionnellement comme l’était la pandémie virale, est aussi unilatérale que la propagande d’Etat peut l’être. Il ne saurait y avoir d’autres sources d’informations qui ne seraient complotistes et/ou poutinolâtres. Allons-nous subir une fois de plus ce psychodrame qui renforce les chefs d’Etat européens issus de coups d’Etat médiatiques, et empêche un débat électoral de fonds. La guerre cool, fraîche et joyeuse, menée par des mecs cools, présidents en T-shirt des forces spéciales qui vivent dans la fiction des images sur Internet. Ou des enfants rois comme le médiatisé ukrainien qui exige armes, sanctions, interdiction de survol de l’espace aérien, boycott pénalisant les entreprises suisses. Le conflit actuel, mené par les vainqueurs de la deuxième guerre mondiale et des successeurs de la guerre froide, est dépassé de par la désignation absurde de l’adversaire nationaliste ukrainien qui devient « néo-nazi » alors que Poutine devient un actuel « Hitler » qu’il importe de « liquider » de manière préventive. Que dire de la présentation dramatisée victimaire et sacrificielle de la Russie qui a perdu une vingtaine de millions de Russes dans la désastreuse guerre patriotique où la chair humaine a été généreusement sacrifiée par le Grand Chef de la Horde et Kapo de Goulag soviétique, Staline.
L’incitation à la guerre, à la guerre civile, au démontage des économies, au moralisme pompier incendiaire va dégrader les conditions de vie, entraîner des pénuries, destruction de volailles sous motif de la grippe aviaire, pénurie d’électricité et de gaz, insécurité favorisant la croissance des maffias et des trafics de tous genres (y compris d’êtres humains).
Il est intolérable que des populations manipulées se battent les unes contre les autres, pour des motifs identitaires, pour des prétextes de changements de régime, alors qu’il s’agit d’une guerre économique et d’agression de l’OTAN sous guidance intéressée anglo-américaine. La propagande de haine doit cesser, les scenarios idéologiques de la deuxième guerre mondiale (apparemment toujours en cours) ou de la guerre froide doivent cesser. Respect des peuples, réconciliation, autonomie et indépendance politique, démocratie enracinée, neutralité.Respect. Tout de suite. L’expérience ukrainienne démontre par contre l’importance d’une armée de milice basée sur la défense nationale et civile populaire et surtout pas une alliance belliciste ou une alliance rendant dépendant d’une super technologie extérieure.
Dominique Baettig ancien Conseiller national souverainiste et neutraliste
Le nationalisme ukrainien, c’est bien. Le nationalisme suisse, c’est mal.
Les gauchistes “woke” qui prônent la “destruction totale pour tout reconstruire en mieux” feraient bien d’observer la Syrie et l’Ukraine, détruites pour cent ans.