Dans les mois et les années à venir, l’approvisionnement alimentaire mondial est menacé par la guerre en Ukraine ; ce pays est en effet le 4e producteur mondial de céréales (blé, maïs, etc.) et d’oléagineux (soja, tournesol, etc.). Plus de 50% de la production mondiale d’huile de tournesol provient d’Ukraine et plus de la moitié des besoins en céréales des pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord sont couvertes par les importations en provenance d’Ukraine et de Russie. Si ces dernières viennent à manquer, l’on s’expose à une pénurie massive et à renchérissement des denrées alimentaires, entraînant alors famines et troubles en de nombreuses régions du monde. Dès lors, la Suisse doit miser sur une production indigène plutôt que d’importer des denrées alimentaires coûteuses sur le marché international.
Les importantions depuis l’Ukraine et la Russe sont également importantes pour l’approvisonnement de la Suisse ; la Russie est en effet le plus grand exportateur d’engrais du monde. En 2021, ce sont 24’000 tonnes d’engrais qui ont été exportées vers la Suisse, dont 14’000 tonnes d’engrais azotés. En outre, nombre d’importations de l’UE proviennent d’Ukraine. Ainsi donc, la guerre en Ukraine a bel et bien des répercussions directes sur la sécurité de l’approvisionnement de la Suisse en denrées alimentaires, en aliments pour animaux et en engrais.
La production locale ne doit pas être affaiblie par des projets écologiques insensés
La précarité de la situation actuelle nous montre clairement à quel point il est dangereux d’être dépendant des importations étrangères. Sans mesures rapides et décisives, les conséquences des menaces contre lesquelles l’UDC met en garde depuis longtemps se concrétiseront. A ce jour, le taux d’autosuffisance alimentaire de la Suisse n’est plus que de 57%. En clair, si nous devons nous contenter exclusivement de ce qui est produit en Suisse, seul un habitant sur deux aura encore à manger sur sa table. Voilà pourquoi la Suisse doit miser sur la production indigène au lieu de miser sur des importations et d’affaiblir encore davantage l’agriculture suisse avec des projets écologiques insensés.L’UDC demande dès lors au Conseil fédéral de tout subordonner à cette mission principale d’approvisionnement de notre pays et à présenter, d’ici fin mars, comment la sécurité alimentaire de la Suisse peut être garantie. Il s’agit concrètement :
- D’augmenter massivement et immédiatement le taux d’autosuffisance alimentaire ;
- D’assurer une production de denrées alimentaires et d’aliments pour animaux en Suisse aussi élevée que possible ;
- De suspendre tous les projets agricoles et écologiques idéologiques de la gauche rose-verte qui portent atteinte au taux d’auto-approvisionnement et à la productivité de l’agriculture Suisse ;
- De veiller en permanence sur les réserves obligatoires et d’accroître les stocks obligatoires.
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