A ce jour, la TVA est prélevée sur l’ensemble du prix du carburant. Cela signifie les impôts, taxes et surtaxes prélevées par la Confédération sur les carburants sont également taxés. De fait, les entreprises et les personnes qui travaillent dur en Suisse paient environ 7 centimes de trop par litre d’essence ou de diesel. Au total, ce sont près de 300 millions de francs de moins dans les portes-monnaies des Suissesses et des Suisses. En outre, cette pratique est contraire à la logique fondamentale même de la TVA, les taxes et impôts versés à l’Etat ne constituant pas une plus-value imposable.

Aujourd’hui, de surcroît face aux conséquences de la guerre en Ukraine sur les prix des carburants qui prennent violemment l’ascenseur, plus rien ne peut justifier ce racket des entreprises et de la population par la gauche rose-verte.

Le groupe parlementaire fédéral UDC a remporté une manche dans sa lutte contre les impôts et les taxes : le Conseil national a en effet approuvé une initiative parlementaire du Conseiller national UDC lucernois Franz Grüter (19.405 : « halte à la perception abusive de la TVA sur les impôts et autres taxes qui grèvent les carburants »). Grâce à ce succès (moyennant toutefois encore l’approbation du Conseil des Etats), le taux de d’imposition sur les huiles minérales, la surtaxe sur les huiles minérales et les taxes d’importation sur les carburants ne seront plus intégrés dans la base de calcul de la TVA. De fait, le prix du litre d’essence et de diesel baissera d’environ 7 centimes.

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