«Il y a certaines évolutions positives» dans les pourparlers avec l'Ukraine, selon Vladimir Poutine qui s'exprimait à l'occasion d'une rencontre à Moscou, le 11 mars, avec le président biélorusse Alexandre Loukachenko. «Je vous informerai, bien entendu, de la situation concernant l’Ukraine et, surtout, de l'évolution actuelle des négociations, qui ont désormais lieu presque quotidiennement», a ajouté le dirigeant russe.
Trois sessions de pourparlers ont eu lieu en Biélorussie depuis le début de l’offensive russe en Ukraine dénoncée par Kiev et ses alliés comme une guerre d'invasion. Ces négociations étaient essentiellement focalisées sur la création de couloirs humanitaires pour les civils. Le 9 mars, Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, avait déjà affirmé que la Russie constatait «des progrès» dans les négociations menées avec l'Ukraine.
Le 10 mars, les ministres russe et ukrainien des Affaires étrangères se sont rencontrés pour la première fois depuis le début de l'intervention russe, mais aucune avancée n'a été annoncée en vue d'un cessez-le-feu. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba a néanmoins ajouté lors de sa conférence de presse qu'il avait été décidé de poursuivre les pourparlers dans ce format.
A plusieurs reprises, Vladimir Poutine a insisté ces derniers jours sur le fait que les combats s'arrêteraient quand l'Ukraine acceptera ses demandes concernant la neutralité et la «démilitarisation» du pays, ainsi que la reconnaissance de la souveraineté de Moscou sur la péninsule de Crimée, rattachée à la Russie en 2014, et l'indépendance des républiques du Donbass, reconnue par la Russie en février.
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Les exigences de Vladimir Poutine sont raisonnables. Le jusqu’au-boutiste Volodymyr Zelenski ne devrait pas hésiter une seconde. Je crois malheureusement que ce président médiocre, à la botte de l’occident, refusera la voie de la raison. Nous en subirons tous les graves conséquences, à commencer pour son peuple.