Russophobie: concours de chats, Eurovision, Hermès, Chanel, vodka, Tchaïkovski, Dostoïevski, Ikea, Grévin, FIFA, drapeau écossais…

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La liste des sanctions est interminable, mais qui va payer la facture finale? Croyez-vous que l'Inde et la Chine ne peuvent pas remplacer les "boycotteurs"?
Non seulement ces mesures sont stupides et inefficaces, mais il est également très dangereux de pousser la Russie un peu plus vers la Chine et l'Europe vers une crise économique abyssale.

Le deux poids deux mesures des Américains et de leurs alliés est flagrant dans cette hystérie antirusse. Jamais il n'y avait eu pareille réaction, hormis de pâles critiques, lors de l'intervention américaine en Afghanistan, en Irak, en Syrie, en Libye ou en Somalie... et la terre entière voit cela, même sans écouter Russia Today.

Nous n'avons pas prêté attention au non-respect par l’Ukraine des accords de Minsk durant huit ans, ni à ses 14'000 victimes, et notre population n'était que sommairement informée du conflit en cours. À la place, l'Occident a soutenu toutes les guerres engagées par l'empire américain, et nous avons encore eu les hystéries multiculturaliste, féministe, climatique, LGBT et antiraciste, sujets qui colonisent l'espace public et tournent en boucle en guise de nouvelles.

voir: Les 14.000 morts du Donbass par les forces ukrainiennes, dans l’indifférence de l’UE, c’est une réalité pas une fiction - Manuel Gomez le 5 mars 2022

Poutine n'est pas un saint, c'est un ancien du KGB, formaté selon la déontologie du KGB. Personne ne voudrait vivre sous la terreur des services secrets d'un "KGB bis", de même que notre vie serait un cauchemar sous la domination chinoise.

La wokisation de l'Occident, la poussée gauchiste en Europe et en Suisse se sont imposées justement par les méthodes du KGB, selon la stratégie si bien décrite par Gramsci. Tout un travail de sape a été mené au long des décennies contre les valeurs saines qui avaient fait notre succès. Par exemple, en Suisse romande, nous n'avons plus une seule université qui ne soit pas infestée par la Gauche woke.
Et une fois que le monde académique occidental a été marxisé, les progressistes ont pu diffuser leur poison dans toute la société, il n'y avait même plus besoin de l'intervention d'agents corrompus par des services secrets.
Le poison se répand à présent également en Russie et dans l'Europe de l'Est conservatrice. Les lobbys LGBT, pro-avortement, etc., ont pris d’assaut ces pays pour y implanter ce que la majorité y considère comme une perversion des normes naturelles.

Cet Occident donneur de leçons est le même qui a laissé agoniser la Russie après la chute du communisme, et a même participé au pillage de ses richesses. Cet Occident qui avait eu un Plan Marshall pour rebâtir l'Allemagne ou l'Espagne n'a accordé aucune attention au peuple russe, sinon pour en siphonner les forces vives. Si les États-Unis avaient réellement été une force morale, comme ils prétendaient l'être lorsqu'ils régnaient sur l'échiquier mondial, ils auraient aidé cette Russie à se relever du communisme, et l'auraient attirée dans leur camp pour construire ensemble un Occident sain. À présent, l'Occident sain n'existe plus et la Russie n'a aucune envie  de nous rejoindre, tout au plus de briser l'alliance Europe-USA.

Aujourd'hui, en Suisse, nous avons partout, dans les postes clefs, des élites infectées par la dégénérescence marxiste. Écoutez la valse des "spécialistes" qui défilent à longueur de journée à la RTS, regardez ce que la presse offre à la population, tous ceux qui se font concurrence en langage épicène… Le réel danger pour notre pays, ce n'est pas Poutine, mais ce sont ceux-là!

Le Conseil fédéral vient de se rallier à la totalité des sanctions contre la Russie: il a suffi d'une semaine de pression de la bienpensance pour jeter aux orties la neutralité suisse, tout en expliquant à la population que ceci n'empêche pas la Suisse de rester neutre. Pas certain que le monde nous verra ainsi.

Le rôle de la Suisse aurait été de rester neutre, d'entendre les deux parties de cette guerre et de se taire, ou d'œuvrer pour que les combats s'arrêtent. Il ne faut pas oublier que l'âge moyen des soldats russes est de 19 ans; les armes tuent des teenagers!
La Suisse, en tant que pays neutre, aurait dû élever la voix pour qu'on évite de verser de l'huile sur le feu, au lieu de prendre position unilatéralement et de chauffer l'opinion publique par une propagande anti-russe, car ce n'est dans l'intérêt de personne que la guerre s'éternise et fasse un carnage entre peuples frères.

La population suisse a de nouveau manifesté massivement en faveur des Ukrainiens, tout comme elle manifeste pour chaque cause que la Gauche américaine a placée sur notre agenda. Malheureusement, lorsque les foules indignées battent le pavé, que ce soit pour #Me Too, Greta Thunberg, la Gay Pride ou la cause des "décoloniaux", elles sont incapables de voir qu'elles sont seulement victimes de méthodes sophistiquées de manipulation de masses.

La situation est d'une complexité qui est difficile à concevoir. Par exemple, nous avons eu connaissance d'un travail collectif de 354 pages, paru en 2019 aux USA, un livre de recettes décrivant comment ruiner la Russie: L'extension de la Russie - Se battre sur un terrain avantageux. Nous y retrouvons tout ce qui est mis en application actuellement: l'exportation des matières premières, les sanctions, le siphonnage des cerveaux via des chasseurs de tête et des moyens de séductions, mais aussi la remilitarisation de l'Ukraine, y compris avec des armes offensives, et l'aide aux régions et groupes rebelles, avec le schéma déjà appliqué en Syrie.

Comme d'habitude, le positionnement de nos médias face à la guerre en Ukraine a laissé la pensée unique prendre le dessus sur les informations, et la population n'a pas la possibilité de comprendre l'enchevêtrement des enjeux. Il y aurait les victimes d'un côté et les salauds de l'autre. Les condamnations sont obligatoires et nos censeurs font taire toute nuance qui pourrait expliquer les raisons de la Russie.

Et ceci alors que l'OTAN forme depuis longtemps massivement des soldats pour nourrir le conflit entre l'Ukraine et la Russie, et que ces soldats, avec l'armée ukrainienne, non membre de l'OTAN, ont participé en mer Noire à des exercices militaires conjoints, près des côtes russes, mais également en mer Baltique, tandis que les pourparlers de Genève de 2021 n'ont rien donné, bien que Poutine ait réitéré son avertissement à Biden.

Les médias occidentaux refusent d'en parler, mais Zelensky a imprudemment provoqué la Russie en demandant l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN et en émettant le souhait de détenir une défense nucléaire, malgré les accords qui l'interdisent. Et ceci en connaissance de cause, puisque, depuis des décennies, la Russie avait exprimé en crescendo son inquiétude face à l'avancée de l'OTAN – mais l'Occident n'a rien voulu savoir.

Malgré ces faits, et malgré les troupes et les tanks russes massés à la frontière, la morgue de l'Occident ne lui a pas permis d'imaginer que Poutine oserait déclencher une guerre.
De son côté, la Russie n'avait pas calculé que Zelensky puisse mobiliser sa population pour résister, ni prévu le soutien militaire massif et décomplexé apporté aux combattants ukrainiens par les Occidentaux, qui ne semblent pas craindre l'escalade internationale.
Le Canada, par exemple, a livré des armes supplémentaires: 4500 lance-roquettes, 7500 grenades, en plus de ce qui avait déjà été fourni aux forces armées de l’Ukraine, pour une valeur de plus de 7 millions de dollars, des mitrailleuses, des pistolets, des carabines, 1,5 million de cartouches, des fusils de tireurs d’élite et diverses autres pièces d’équipement.

Et qui aurait cru que l'expression de "dénazification" employée par Poutine est légitime?
Nous avons appris récemment que les exactions commises par des paramilitaires du type Azov existaient bel et bien, et que depuis 2014 au moins, ils sévissent contre les minorités en Ukraine.

Vidéo: Le régiment ukrainien Azov entraîne des enfants:

Poutine  confirme dans son dernier discours que les Ukrainiens qui capturent des soldats les torturent et les exécutent. Nous avons vu au début de la guerre que la Russie faisait très attention d'épargner la population civile, contrairement aux autres guerres qu'elle avait menées dans son voisinage.
Actuellement, les Ukrainiens installent leurs points d'attaque dans les habitations civiles, ce qui rend des dégâts inévitables, et ils utilisent les civils comme boucliers humains. C'est évident que ce n'est pas dans l'intérêt de la Russie de tourner encore davantage l'opinion public contre elle.

À la RTS, le Forum du 6 mars vient d'affirmer que si l'évacuation des civils a échoué à Marioupol, ce serait la faute exclusive des Russes, qui auraient attaqué des civils. Or les Russes disposent de documents montrant que les Ukrainiens tirent sur des civils, qu'ils utiliseraient comme otages. Deux Chinois, avertis sur leurs téléphones qu'ils pouvaient évacuer la ville, ont été exécutés par des milices; l'ambassade de la Chine a protesté pour le non-respect des couloirs humanitaires.
De leur côté, les Russes, avec cynisme, ont planifié l'évacuation des civils vers la Biélorussie, et même la Russie, ce que les habitants ont refusé.

Nous avons aussi entendu que les soldats russes préfèrent se faire exploser que de tomber en main ennemies. La guerre de l'information, faite de propagande, de désinformation et de fabrication d'infos, existe des deux côtés.
Mais que dit notre prestigieux et très coûteux CICR, avec sa Convention de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre ? Nous ne l'entendons pas.

Il faudrait que l'Europe cesse de se suicider pour plaire à la Gauche américaine et à son Deep State, lequel a mis en place en 2013 l'Euromaïdan, qui a été le véritable commencement de cette guerre.
Et l'Europe doit ouvrir les yeux et réaliser que la Russie peut survivre sans nous, alors que l'Europe aurait rapidement de graves problèmes économiques sans la Russie.
Mais ce serait encore plus profitable si nous cessions de nous mêler de cette guerre et prenions en compte le fait que nous sommes liés par la même civilisation chrétienne.

De plus, après avoir refusé de résoudre le problème de l'invasion extra-européenne, nous avons à présent une immense vague de réfugiés qui arrivent d'Ukraine (auxquels s'ajoutent les migrants habituels d'Afrique, du Proche-Orient, d'Asie centrale, qui profitent de cette vague venant d'Ukraine mais dont on ne parle pas) – des réfugiés qu'il faudra en plus des autres loger, nourrir, soigner, et qui vont peser très lourd sur les contribuables suisses, une fois passé le premier élan du cœur.
Et pendant ce temps, notre Delphine Klopfenstein nationale, Verte pastèque, exige d'accélérer la transition énergétique, puisque le GIEC dit que la fin du monde est proche.

L’impossibilité pour le public de se renseigner, d'entendre des avis différents ou contradictoires, jointe à une manipulation constante, sont extrêmement délétères pour la lucidité de la population, pour la démocratie, et pour la défense de nos intérêts.

Biden a félicité la Suisse dans son discours: «Même la Suisse inflige des sanctions à la Russie et soutient le peuple ukrainien.»
Pourtant, la manière dont les USA ont traité leurs alliés en fuyant l'Afghanistan doit rappeler notre petit pays à la prudence. En cas de problème, personne ne viendra à notre secours.
Durant les décennies passées, la Suisse a raboté, déconstruit, féminisé, transgenrisé, enrichi par la diversité son armée, qui n'a eu comme souci principal que de plaire à la dernière mode de la bienpensance.
Combien de temps notre armée soucieuse de durabilité tiendra-t-elle en cas de guerre ?

Carla Montet, 5.03.2022

 

voir aussi:

Réaction de l’UE et des USA au conflit Ukraine-Russie : Jouer avec le feu n’a jamais été une stratégie responsable - Publié par Jean-Pierre Lledo le 5 mars 2022

FIFA, Disney, Musée Grévin, médias : face à la Russie, la guerre du symbole

Charles Gave – Sanctions économiques : « La Russie peut tenir deux ans, la France deux mois ! »

3 commentaires

  1. Posté par Zendog le

    Il me vient une autre image, celle de Mme Calmy Rey, alors ministre des affaires étrangères de la Suisse, se flattant aux côtés de Hashim Thacy, ce maffieux, d’être la première à reconnaître l’indépendance du Kosovo après une guerre illégale, menée par l’Otan. Aucune protestation alors et la Suisse, décevante comme elle l’est aujourd’hui en abandonnant sa neutralité.

  2. Posté par BullDetector le

    Bravo !

  3. Posté par fredy claude grobety le

    super Madame Montet

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