Le jargon médical les qualifie de "donneurs altruistes". Ce sont des personnes qui, un jour, ont décidé de donner un rein de façon totalement désintéressée. Parallèlement, à travers le monde, l’attente d’un greffon de rein est telle que beaucoup de malades se tournent parfois vers le marché clandestin.
Mais quelles sont les motivations de ces donneuses et donneurs altruistes ?
Quel lien existe-t-il entre le donneur et le patient ou la patiente en attente d’un greffon?
Francesca Sacco, journaliste et auteur du livre "Qui veut mon rein?" est l’invitée de Théo Chavaillaz.
Donner par amour de son prochain: le donneur altruiste.
Résumé de l’interview:
Le portrait des donneurs altruistes: ils ont des antécédents de bénévolat, de don du sang. C'est le privilège des gens heureux, qui ne trouvent pas que la vie est injuste.
Pour Albert, un des rares donneurs suisses (probablement sexagénaire), il s'agit d'un aboutissement. Néanmoins, les gens les regardent avec suspicion.
Il faut savoir que, juridiquement, le prélèvement d'organe est une mutilation. Les organes sont associés à une forte valeur symbolique. Par conséquent, avant d'être autorisé à donner son rein, il y a tout un processus de vérification chez le donneur.
N'a-t-il pas une problématique auto-sacrificielle ? L'importance, la portée du geste exige des preuves quant au libre choix. Pour être candidat, il faut être généreux... mais pas trop.
Albert est un homme décrit comme raffiné, il pratique l'introspection. Il veut garder l'anonymat. Il ne veut pas de mérite pour son geste; la satisfaction de se sentir utile lui suffit. Il se sent redevable pour la belle vie qu'il a eue, c'est une sorte de remboursement d'une dette qu'il devait à la société pour tout ce qu'il avait reçu.
La motivation d'Albert lui est venue en lisant un travail de diplôme de la fille d'un ami. Ce document a produit un déclic, une urgence, comme une imminence, il fallait qu'il donne un rein.
Un élément nous fait suspecter chez Albert un syndrome de haine de soi du mâle progressiste Blanc. En effet, il va au théâtre avec ses enfants et petits-enfants. À notre connaissance, les pièces de théâtres jouées en Suisse romande sont plus ou moins toutes revisitées par le marxisme culturel (subventions obligent), même les rares pièces classiques.
Et le journaliste de la RTS espère que l'émission va déclencher des vocations pour cet acte de pure générosité.
Nous apprenons que les reins peuvent être donnés anonymement dès 18 ans, pour autant que le donneur soit capable de comprendre l'enjeu, tests psychologiques à l’appui. Swisstransplant a déjà généralisé l'idée du consentement présumé, et nous invite à y réfléchir.
L'étude a constaté que les donneurs vivent même plus longtemps que les non-donneurs. On peut très bien vivre avec un seul rein, précise la journaliste.
Le don d’organe post-mortem, par consentement présumé, va devenir une banalité, maintenant que les donneurs altruistes ont donné l’exemple.
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Carla Montet: Nous trouvons louable, et suffisamment altruiste, le don d'organe pour sauver la vie d'une personne proche que l'on connaît.
Mais donner parce que l'on se sentirait "redevable à la vie" ne passe pas, et la position de la RTS nous laisse pantois.
Nous sommes très méfiants face à cet argument "on peut vivre avec un seul rein": après tout, la même logique pourrait être appliquée, avec les techniques de manipulation de masses progressistes en cours, au don d’un ovaire, d'un bras ou d'une jambe, ...puisqu'on peut aussi vivre avec un seul ovaire ou un seul bras.
Après l'aide au suicide de bien-portants, après l'avortement jusqu'au terme, après l'idéologie LGBT délirante, qui a déjà légalisé la mutilation des enfants en leur vantant le chimère du changement de genre, on se dit que si ces choses sont devenues possibles, alors tout ce qui peut servir la destruction du Blanc peut devenir possible.
Francesca Sacco s'est interrogée: qu'est-ce que l'altruisme pur? Est-ce que la bienveillance est une science? Elle pense que non, et cite Saint-Exupéry: On ne voit bien qu'avec le cœur.
Face à cette réponse émotionnelle, nous ne pouvons nous empêcher de faire le lien entre le donneur altruiste et forcément occidental, et les jeunes qui renoncent à avoir des enfants, ou se font même stériliser, pour "sauver la planète".
Nous défions quiconque de trouver ce genre de comportement chez des personnes de la diversité, dans d'autres civilisations: c'est seulement chez nous qu'on a ce type de penchants.
Et ce même panel de population est le grand fournisseur de militants pour l'urgence climatique, réclamant la décroissance, la discrimination "positive".
Ils sont habités simultanément d'un sentiment de grandeur pour l'accueil illimité des migrants, alors que la natalité africaine nous submerge et que notre civilisation est en train d'être dépassée par d'autres «civilisations» plus combatives, qui désirent nous asservir.
Sont encore du même tonneau les opposants aux expérimentations animales, les végans, les militants XR, dont les actions ont pour seule conséquence la prise en otage des citoyens, des contribuables et des tribunaux.
Combien de ces militants "altruistes" ont-ils accepté de faire leur service militaire, ou de s'occuper de la personne âgée délaissée vivant à côté?
Pour nous, ces philantropes sacrificiels représentent les syndromes d'une civilisation ayant simplement, mais dramatiquement, perdu son instinct de survie et perméable à toutes les idéologies culpabilisantes.
Le processus de démoralisation des Occidentaux décrit par Bezmenov a si bien fonctionné que les Blancs occidentaux ont intériorisé la propagande de leurs ennemis au point de s'autodétruire volontairement.
lien vers l’audio: https://www.rts.ch/audio-podcast/2022/audio/kiosque-qui-veut-mon-rein-25800181.html
Et vous, qu'en pensez vous ?