L’invité: Ces croisades qui visent à en faire toujours plus
Christophe Reymond, Directeur du Centre Patronal, s’oppose à l’initiative «Oui à la protection des enfants et des jeunes contre la publicité pour le tabac» soumise au vote le 13 février.
Personne ne conteste qu’il faille protéger les enfants et les jeunes de la publicité pour le tabac. Aujourd’hui déjà, celle-ci est sévèrement réglementée. Elle est interdite à la radio et à la télévision, ou lorsqu’elle s’adresse spécifiquement aux mineurs. La majorité des cantons a édicté des règles plus strictes, notamment à l’encontre de la publicité placée sur des affiches ou dans les cinémas. [...]
Pour certains, il faut pourtant faire plus. [...]
«Certains en sont déjà arrivés à cette conclusion que l’opéra cause le cancer.»
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Pour se conformer aux canons de l’hygiénisme et de la bien-pensance, on peut toujours faire plus.
Source: https://twnews.nl/ch-news/l-invite-ces-croisades-qui-visent-a-en-faire-toujours-plus
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Albert Coroz: En Suisse, de nos jours, il faut vraiment être exempt de toute préoccupation sérieuse dans la vie pour avoir encore du temps à consacrer à «la protection des enfants et des jeunes contre la publicité pour le tabac».
En effet, ce type de publicité est déjà tellement «corseté» chez les Helvètes que, par exemple, la direction de Phillips Morris s'est exilé en Pologne alors que ce groupe disposait de racines profondes à Lausanne et à Genève. Cela s'appelle scier la branche sur laquelle on est assis, pour le malheur des contribuables suisses et le bonheur de ceux de Pologne.
Mais ce genre de réflexions est totalement étrangère à une catégorie de personnes n'ayant d'autres moyens d'existence que de vivre aux dépens des autres. La Suisse est un véritable paradis pour de tels individus, tant au niveau du cadre légal, administratif qu'au niveau de la générosité et de la bêtise de la population. Ce genre de parasites, une fois installé dans ce créneau, est assuré d'avoir du travail à vie avec la seule tâche récurrente de pondre périodiquement un nouvel objet telle que cette initiative.
Pourtant de réels dangers guettent bien ces enfants et ces jeunes, mais là, il y a plutôt des «coups» à recevoir que des aides d'une myriades d'associations sachant «traire» la vache à lait de l’État.
Pensons par exemple aux enfants et aux jeunes assaillis, non par des publicités pour des cigarettes, mais par des dealers, ou des congénères violents, ou des idéologies toxiques à la mode comme la propagande LGBT, ou encore, les bourrages de crâne déprimants avec l'urgence climatique, qui peuvent avoir de lourdes répercussions sur la santé des enfants.
Enfin, qui oserait prétendre sérieusement qu'un enfant pourrait devenir victime du tabagisme, parce qu'il aurait vu une pub en achetant ses bonbons dans le kiosque du coin ?
Pourtant ça ne vous dérange pas de nous faire porter des masques au travail et à l’école, à limiter les contacts sociaux et d’obliger les gens à se vacciner. Tout ça pour une maladie qui ne touche que les personnes âgées, en surpoids ou déjà malades. Si on a pu mettre notre société à l’arrêt durant 2 ans pour cela, on peut bien faire quelques efforts pour que nos jeunes ne tombent pas accro au tabac, fléau qui cause maladies, souffrances et décès depuis des décennies.