Aussi grossière qu’ancienne, la méthode stalinienne consistant à monter en épingle des faits divers totalement isolés, et souvent même à les provoquer, pour discréditer les adversaires du système, n’en continue pas moins de faire florès auprès des grands médias. C’est ainsi que, espérant plomber la candidature d’Eric Zemmour à la présidentielle, ceux-ci ne cessent depuis des semaines de faire leur miel du moindre incident survenu en France au cours duquel le nom du président de Reconquête a été… simplement cité !
Une affaire anecdotique montée en épingle
Mercredi encore, certains grands médias n’hésitaient pas à consacrer des pages entières au procès (finalement renvoyé au 2 février) de ces deux individus qui s’étaient filmés en train de s’exercer au tir sur des photos de Macron et des Insoumis Garrido et Corbière. Une affaire révélée (comme par hasard…) par les antifas de la Jeune Garde et immédiatement gonflée par Mediapart, mais qui, en réalité, n’aurait jamais dû quitter le stade de l’anecdote. Sauf que, pour la plus grande joie des médias, l’un des deux crétins arborait une casquette « Ben voyons », un tic de langage de l’essayiste érigé en slogan par ses fans. Il n’en a pas fallu davantage pour que les deux prévenus soient aussitôt propulsés au rang de « militants de Zemmour » proférant des « menaces de mort à l’encontre du président et de personnalités des Insoumis », déclenchant du même coup un incroyable tollé au sein de la classe politique. Et cela, bien que le candidat de Reconquête ait immédiatement condamné ces actes sur Twitter : en effet, avait écrit Zemmour, « vous ne faites partie ni de mes sympathisants, ni de mes militants, et encore moins de mes amis. Je ne veux ni de votre soutien, ni de votre aide », et « je condamne par avance tout ce que vous ferez en mon nom pendant ma campagne ».
Rien à voir avec Zemmour !
On ne peut être plus clair. Et cependant, la grande manipulation politico-médiatique continue tranquillement. Mardi, c’était ainsi « l’affaire », elle aussi anecdotique, de l’obscure actrice Annabelle Lengronne qui défrayait la chronique : se disant victime lundi soir d’un « sympathisant de Zemmour » dans les rues de Dax, l’« illustre inconnue » postait sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle on pouvait entendre un individu l’insulter et lui déclarer : « Zemmour, il te ramène dans ton pays. » Cependant, en étudiant d’un peu plus près cette histoire, on apprenait que l’actrice avait passé la soirée en compagnie d’un groupe d’amis parmi lesquels figurait cet homme. Ou encore que celui-ci s’était mis à l’insulter après qu’elle eut refusé à plusieurs reprises qu’il la raccompagne… Mieux : interrogé par France Bleu, son avocat Me Maati devait lui-même admettre que ce déferlement de violence à l’encontre de sa cliente avait surtout été « provoqué par un ego piqué » et que les insultes proférées avaient « pour but de l’humilier ». Bref, encore une fois, rien à voir avec Zemmour ! •
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