Offensive contre les staliniens des médias qui veulent faire crever les médias patriotes et conservateurs

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Ndlr. Les Sleeping Giants, les fascistes de gauche de la police médiatique. Réveillez-vous, inverser le “wokisme”.

 

Comment les “Corsaires” veulent faire barrage au cyber-activisme des Sleeping Giants

Une armada d’internautes se lancent dans une guerre contre les Sleeping Giants, ces activistes anonymes qui tentent de faire taire les médias s’opposant à leur progressisme en faisant pression sur les annonceurs publicitaires. Une initiative salutaire à l’heure où les pouvoirs publics restent bien silencieux.

Par Sébastien Lignier, Valeurs Actuelles,

Publié le 27 décembre 2021 à 7h00 Mis à jour le 26 décembre 2021 à 11h51

Campagne de promotion des Corsaires sur les réseaux sociaux. Photo © DR

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« Amis journalistes, nous sommes vos alliés. » Voilà notre attention attirée. À la réception du courrier, ce sont les petits détails qui sautent d’abord aux yeux : l’enveloppe marquée d’un sceau couleur bordeaux, la lettre légèrement jaunie en papier vélin, les gouttes de vin rouge parsemées ici et là sur la missive. Et ces premiers mots : « En démocratie, l’opinion du peuple a le pouvoir. » Le message, envoyé à plusieurs rédactions, est signé par un mystérieux collectif : les Corsaires. « Ceux qui s’interposent entre les navires marchands et les pirates », nous explique un matelot resté anonyme, comme le reste de ses collègues. Ici, les “navires” ne désignent plus les galions qui tentaient de traverser l’Atlantique, les cales remplies de richesses appartenant à la couronne castillane. Non, le courrier en question s’adresse bien aux médias, victimes d’une nouvelle forme de piraterie. Celle incarnée par les Sleeping Giants. Un groupe de cyber-activistes progressistes adepte du coup de pression et de l’appel au boycott des annonceurs publicitaires qui commettent le crime de lèse-majesté d’apparaître sur des médias jugés conservateurs. L’horreur absolue.

CNews, Boulevard Voltaire et évidemment Valeurs actuelles subissent de plein fouet les attaques répétées de cette nouvelle milice de la pensée. Sur leurs réseaux sociaux, les Sleeping Giants interpellent directement les marques avec des invectives toujours très inspirées. « Vous n’avez pas honte de financer un journal condamné pour racisme ? », « Vous êtes au courant que vos produits sont mis en avant sur un média qui véhicule la haine et l’homophobie ? » Chaque message est ensuite partagé par une communauté en constante expansion. Le compte Twitter de l’émanation française de ce mouvement, fondé aux États-Unis en réponse à l’élection de Donald Trump en janvier 2017, compte plus de 35 000 abonnés. Soit autant de potentiels accusateurs publics, qui pourront à leur tour interpeller les marques ciblées sur leur compte personnel. Face à cette machine de guerre parfaitement huilée, nombreux sont les annonceurs qui finissent par céder. CNews, l’épouvante absolue de ces géants endormis, a perdu plus de 60 annonceurs. SFR, Nespresso ou encore Philips ont quant à eux décidé de se retirer du site internet de Valeurs actuelles. Ceux-là sont chaudement félicités.

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LesObservateurs.ch ont consacré  plus de 40 articles aux Sleeping Giants, ces fascistes de   gauche de la police médiatique. Pour lire, il suffit de taper : "Sleeping Giants" dans la rubrique Recherche de notre site.

Comment les “Corsaires” veulent faire barrage au cyber-activisme des Sleeping Giants

Une armada d’internautes se lancent dans une guerre contre les Sleeping Giants, ces activistes anonymes qui tentent de faire taire les médias s’opposant à leur progressisme en faisant pression sur les annonceurs publicitaires. Une initiative salutaire à l’heure où les pouvoirs publics restent bien silencieux.

Campagne de promotion des Corsaires sur les réseaux sociaux. Photo © DR

« Amis journalistes, nous sommes vos alliés. » Voilà notre attention attirée. À la réception du courrier, ce sont les petits détails qui sautent d’abord aux yeux : l’enveloppe marquée d’un sceau couleur bordeaux, la lettre légèrement jaunie en papier vélin, les gouttes de vin rouge parsemées ici et là sur la missive. Et ces premiers mots : « En démocratie, l’opinion du peuple a le pouvoir. » Le message, envoyé à plusieurs rédactions, est signé par un mystérieux collectif : les Corsaires. « Ceux qui s’interposent entre les navires marchands et les pirates », nous explique un matelot resté anonyme, comme le reste de ses collègues. Ici, les “navires” ne désignent plus les galions qui tentaient de traverser l’Atlantique, les cales remplies de richesses appartenant à la couronne castillane. Non, le courrier en question s’adresse bien aux médias, victimes d’une nouvelle forme de piraterie. Celle incarnée par les Sleeping Giants. Un groupe de cyber-activistes progressistes adepte du coup de pression et de l’appel au boycott des annonceurs publicitaires qui commettent le crime de lèse-majesté d’apparaître sur des médias jugés conservateurs. L’horreur absolue.

CNews, Boulevard Voltaire et évidemment Valeurs actuelles subissent de plein fouet les attaques répétées de cette nouvelle milice de la pensée. Sur leurs réseaux sociaux, les Sleeping Giants interpellent directement les marques avec des invectives toujours très inspirées. « Vous n’avez pas honte de financer un journal condamné pour racisme ? », « Vous êtes au courant que vos produits sont mis en avant sur un média qui véhicule la haine et l’homophobie ? » Chaque message est ensuite partagé par une communauté en constante expansion. Le compte Twitter de l’émanation française de ce mouvement, fondé aux États-Unis en réponse à l’élection de Donald Trump en janvier 2017, compte plus de 35 000 abonnés. Soit autant de potentiels accusateurs publics, qui pourront à leur tour interpeller les marques ciblées sur leur compte personnel. Face à cette machine de guerre parfaitement huilée, nombreux sont les annonceurs qui finissent par céder. CNews, l’épouvante absolue de ces géants endormis, a perdu plus de 60 annonceurs. SFR, Nespresso ou encore Philips ont quant à eux décidé de se retirer du site internet de Valeurs actuelles. Ceux-là sont chaudement félicités. Les autres, ceux qui ignorent ou, pire, ceux qui refusent, sont cloués au pilori en place publique. « On ne discute pas avec l’extrême droite. »

Vous venez de subir une attaque des Sleeping Giants qui mettent en cause votre moralité. Pour vos clients, seule compte la qualité de vos produits, non votre capacité à censurer

Face à la percée des Sleeping Giants, les Corsaires ont décidé de réagir. L’opération, lancée en grande pompe à la rentrée 2021, se compose d’un peu plus d’un millier d’internautes. Ils ne se connaissent pas et viennent d’horizons variés. Mais ils partagent un point commun : « Mettre la lumière sur la perversité du modèle d’intimidation des Sleeping Giants. » Dans leur rang, on compte des designers, des publicitaires, des graphistes… un équipage hétéroclite qui a mis au point une tactique de contre-offensive redoutable. Une fois inscrits gratuitement sur le site internet du collectif, ces nouveaux soldats n’ont plus qu’à attendre le coup de canon signifiant le début de la prochaine bataille. Dès que les Sleeping Giants ont ciblé la prochaine marque à vilipender, les Corsaires répondent. « Pour le moment, on reste dans une guerre défensive », explique l’un d’entre eux en nous exposant la “méthode corsaire”. Les opposants à ces nouveaux censeurs reçoivent un mail ou un SMS les exhortant à participer à l’effort de guerre. Pour chaque marque visée par les Sleeping Giants, le site des Corsaires prévoit plusieurs infographies, slogans ou encore affiches personnalisés qu’il suffit de poster sur ses réseaux sociaux personnels.

Le 9 décembre dernier, les réseaux sociaux du groupe L’Oréal sont pris d’assauts pour la deuxième fois en l’espace de six mois par les militants progressistes des Sleeping Giants : « Depuis notre dernière alerte, on n’avait plus revu vos pubs sur le site ignoble de Valeurs actuelles, condamné pour provocation à la haine et injure raciste. Aujourd’hui, elles sont de retour via. Est-ce voulu ou bien une erreur d’aiguillage ? » Dans les minutes qui suivent, les Corsaires débarquent en nombre. « Vous venez de subir une attaque des Sleeping Giants qui mettent en cause votre moralité. Pour vos clients, seule compte la qualité de vos produits, non votre capacité à censurer », répond un Corsaire sur Twitter. Le message est accompagné d’un visuel détournant le célèbre slogan de la marque de cosmétique française : L’Oréal, la censure ne vaut rien.

Chacune de ses batailles, qui se multiplient ces dernières semaines, voient 200 à 300 Corsaires intervenir quasi-simultanément. Le but ? Cornériser la marque attaquée au cœur de ces tirs croisés, et ainsi la faire douter sur la marche à suivre. La méthode a déjà rencontré un certain succès. Des dizaines de cibles des Sleeping Giants – NRJ, Total ou Thalys – ont finalement décidé de ne pas céder à la pression des activistes.

 Notre but n’est pas tant de protéger les marques ou les médias que de détruire les Sleeping Giants

Un succès qui s’explique en partie grâce – ou à cause – d’une réponse politique qui se fait toujours attendre. Début juin, le premier questeur de l’Assemblée nationale Florian Bachelier (LREM) avait pourtant tenté d’alerter le gouvernement. Rappelant au ministère de l’Économie que les actions des Sleeping Giants – mais aussi celles d’autres groupes militants comme L214 ou Greenpeace – « entravent l’exercice normal d’une activité économique », le député exhortait l’exécutif à se pencher sur la question de l’impunité des activistes. En se réfugiant derrière un écran de fumée numérique, ces nouveaux censeurs restent à l’abri de toutes poursuites judiciaires. Pourtant, l’appel au boycott ou l’entrave économique est bien interdit en France : il est même passible de trois ans d’emprisonnement et de  45 000 euros d’amende.

« Notre but n’est pas tant de protéger les marques ou les médias que de détruire les Sleeping Giants ». Pour les Corsaires, cette cyber-guerre dépasse largement les simples considérations économiques ou judiciaires. Eux veulent mettre en avant l’idéologie éminemment woke de leurs adversaires et leurs insatiables appétits pour l’accusation publique. « Si c’est admis qu’un média peut être discriminé via ses annonceurs, il n’y a plus de limites », souffle un Corsaire. Après s’être un temps cantonnés aux médias qu’ils jugeaient “réactionnaires” ou “conservateurs”, les Sleeping Giants infléchissent leurs critères : ces dernières semaines, le Figaro ou le groupe BFM/RMC se sont ainsi retrouvés dans leurs viseurs. De quoi inquiéter les Corsaires, qui alertent face au risque de voir apparaître des émules des “géants endormis” dans d’autres secteurs d’activités.

Pour endiguer cette nouvelle censure, les Corsaires assurent avoir besoin d’aide. Tel un appel à la mer, le mouvement souhaite recruter 10 000 matelots supplémentaires. Un chiffre conséquent certes, mais qui permettrait selon eux de pouvoir suivre la cadence infernale imposée par les Sleeping Giants. Pour attirer des nouveaux camarades, les Corsaires ratissent large. Des tracts appelant « à l’abordage » se multiplient dans les rues de la capitale et une boutique en ligne devrait bientôt faire son apparition. L’occasion rêvée de renflouer les caisses. On a jamais assez d’or quand vient la guerre.

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