« Orwell se retourne dans sa tombe, on se croirait revenu à l’époque communiste »
Balázs Hidvéghi, député hongrois au Parlement européen : Ces normes ont pour nous un air de déjà-vu. Elles nous rappellent le temps où nous devions dire « Fête du sapin » au lieu de Noël et « Père Hiver » au lieu de Saint Nicolas. C'était l'époque de la dictature communiste totalitaire. Et maintenant, en 2021, nous sommes de retour à la case départt ! George Orwell se retourne dans sa tombe ! L'eurodéputé du Fidesz a souligné dans son intervention au PE que le politiquement correct et la folie du genre avaient de nouveau frappé l'Europe.
Dans le cadre du débat sur le guide de communication de la Commission européenne sur l'utilisation inclusive des langues – qui a soulevé la polémique et a par la suite été retiré – Margarítis Schinás, membre grec de la Commission, a déclaré qu'il s'agissait d'un document interne, qui n'avait jamais été adopté par la Commission et qui ne répondait même pas aux exigences de qualité de l'institution. Il a néanmoins souligné que la communication de la Commission doit s'adresser à tous les segments de l'Europe, dans le respect des différentes cultures.
« L'inclusivité est nécessaire pour maintenir une diversité tangible, car cette diversité nous distingue des dictatures autoritaires »,
a souligné Margarítis Schinás : des millions de personnes attendent Noël en Europe, mais certains citoyens célèbrent la Hanoukka juive ou la fin du Ramadan musulman.
« C'est notre société aujourd'hui, nous devons en être fiers »,
a-t-il ajouté : « Nous sommes également fiers de notre culture judéo-chrétienne vieille de 2000 ans, c'est le fondement de l'Europe. Les valeurs européennes communes sont fondées sur la diversité, y compris dans l'identité religieuse. Finalement, le commissaire a souligné que l'UE est aujourd'hui confrontée à des défis importants, il est donc très important que nous nous concentrions sur l'unité et non sur la division.
Une colonisation culturelle
Dans son intervention, Enikő Győri, eurodéputée du Fidesz, a souligné qu'en Hongrie, le régime communiste dictait aux Hongrois ce qu'ils devaient penser, ce qu'ils devaient dire et comment ils devaient agir.
« J'espérais que nous avions laissé cela derrière nous après le changement de régime, et voilà qu'un document de la Commission européenne met sur une liste noire les termes Noël, nom de baptême (pour ‘prénom’ en hongrois), “Mesdames et Messieurs”. (…) Bruxelles a engagé une bataille culturelle, que le Saint-Père appelle même une colonisation culturelle. »
Enikő Győri a relevé que Helena Dalli, commissaire à l'égalité et responsable des directives de communication en question, n'a pas dit la vérité en affirmant que le document n'était pas prêt à l'emploi, car il s'agissait déjà d'un document « sorti du moule ». Elle a souligné qu'il ne suffisait pas de retirer ou de corriger la directive. Comme elle l'a dit, l'idée de la Commission d'instituer un gardien de la langue est en soi scandaleuse, et la commissaire Dalli devrait être démise de son poste.
Ils envoient un message à nos traditions
La députée européenne du Fidesz Edina Tóth a souligné que la Commission s'était fourvoyée dans une direction dangereuse et que sa proposition de directives de communication malavisée était scandaleuse pour beaucoup :
« En bannissant le mot Noël, ils ont déclaré la guerre à notre culture et à nos traditions et tentent de désapprouver l'identité chrétienne.
Nous, les Hongrois, nous nous souvenons bien des fêtes de Noël devenues « Fêtes du sapin » sous la dictature communiste. Si nous renions nos racines chrétiennes, il n'y a pas d'avenir pour l'UE ni pour l'Europe. »
Traduction Albert Coroz
On va finir par tous, se disperser, par vouloir quitter cette Europe ou U.E pour avoir le droit de se sentir de quelque part et d’être fidèle à une certaine culture.
Cette U.E. a un furieux but de destruction, à la fois des économies et des cultures et maintenant des santés..
Ce qui est dramatique c’est qu’une minorité d’européens s’en aperçoit et que d’autres ont perdu leur cerveau ou leur âme.
À chaque fois que la ficelle est trop grosse, les européistes nous disent que ce n’était qu’un document interne ou instrument de travail sans valeur aucune. En attendant, les sans-patrie ne relâchent en rien la pression. Ils veulent une société sans les nations, sans opinion, sans sexe et sans tête.