Non au don d’organes obligatoire !Eric Bertinat - Depuis le début de la pandémie de Coronavirus, le Conseil fédéral restreint massivement nos libertés. La pression exercée sur les personnes refusant la vaccination s’apparente de plus en plus à une vaccination forcée. L’État poursuit sa mainmise sur le corps des citoyennes et des citoyens, avec sa solution dite du consentement présumé.
Dans son article 10 (Droit à la vie et liberté personnelle), la Constitution suisse fixe que :
1. Tout être humain a droit à la vie. La peine de mort est interdite.
2. Tout être humain a droit à la liberté personnelle, notamment à l’intégrité physique et psychique et à la liberté de mouvement.
Dans le cadre de la pandémie de Covid-19, le Conseil fédéral altère toujours plus cette liberté inaliénable. Il exerce une telle pression sur les personnes refusant la vaccination que l’on peut parler aujourd’hui de vaccination forcée. La dernière nouveauté en termes de mesures étatiques excessives est l’extension du certificat Covid obligatoire.
Dans cet esprit matérialiste et liberticide, le Conseil fédéral et le Parlement (centre et gauche) veulent introduire le principe du consentement présumé pour le don d’organes. Les personnes qui refusent le prélèvement d’organes après leur décès devront désormais le déclarer. Cette proposition fait office de contre-projet indirect à l’initiative populaire « Pour sauver des vies en favorisant le don d’organes ». De fait, l’Etat ne protège plus ses citoyennes et ses citoyens mais les considère, en leur forçant ainsi la main, comme un stock de pièces détachées. Celui ou celle qui ne revendique dès lors pas clairement son droit constitutionnel à l’intégrité physique, qui ne dit pas clairement non, se voit automatiquement considéré comme donneur d’organes.
Dans son communiqué de presse du 4 décembre, le Supérieur de district de la Fraternité Saint Pie X, Monsieur l’abbé Favre, appelle les prieurés à mobiliser les fidèles contre cette loi et cite le Pape Pie XII : « Les pouvoirs publics ont le devoir de prendre des mesures pour qu’un « cadavre » ne soit pas considéré et traité comme tel avant que la mort n’ait été dûment constatée » (Allocution du 13 mai 1956). Le principe de la mort cérébrale utilisée dans le cas du don d’organe ne répond clairement pas à cette exigence.
Une telle modification de la loi, équivalent pratiquement à une obligation du don d’organes, doit impérativement être soumise à la sanction d’un vote populaire. Perspective catholique vous invite à signer rapidement le référendum et à le faire signer autour vous : cliquez ici ! |
Et vous, qu'en pensez vous ?