« Vivre avec le nucléaire », un texte d’anthologie de Carl Friedrich von Weizsäcker.
Publié le 17.03.1978 dans « Die Zeit » par le physicien et philosophe allemand Carl Friedrich von Weisäcker, ce texte est d’une actualité étonnante, et d’une grande qualité de réflexion. La qualité marquante du physicien-philosophe est d’identifier avec beaucoup de lucidité les questions essentielles que soulève la technologie nucléaire chez ceux qui réfléchissent, et d’essayer d’y répondre en affrontant sans détour les questions même les plus dérangeantes. Et ces questions n’ont rien perdu de leur validité, 44 ans plus tard…
Parmi les questions essentielles que soulève sans complaisance Carl Friedrich von Weizsäcker, il y a entre-autres celles-ci :
« Ces gens (les experts nucléaires) sont-ils donc tellement sûrs de leur quasi-divinité ? Osent-ils sérieusement, sur la foi de leurs estimations, qu’ils corrigent chaque année, introduire une technique qui déterminera irrévocablement le destin de trente générations après la nôtre et signifiera peut-être la fin de leur existence ? »
« Un expert peut-il encore reconnaître ses erreurs, qui doit à cette technique sa carrière, sa notoriété, sa villa, ses vacances en Italie et l’argent pour les études de ses enfants ?»
« Je rencontrai pendant mes voyages un spécialiste exceptionnellement compétent en sûreté des réacteurs, qui se plaignait amèrement, entre quatre yeux, de la contrainte d’opinion régnant dans son institution en faveur de l’énergie nucléaire. Je pris deux jours et lui demandai de m’énumérer un à un les risques qui lui apparaissaient avoir été insuffisamment pris en compte… »
À noter : il aborde aussi la question de la décroissance qu’il désigne par ascèse. Sa conclusion :
« Mais une ascèse démocratique, une démocratie ascétique, il n’en n’a jamais existé jusqu’ici. L’humanité actuelle est dans sa majorité pauvre, mais ni la minorité riche, ni la majorité pauvre ne sont ascétiques. Ceux qui font des projets politiques pour cette humanité doivent chercher des chemins praticables pour cette humanité ».
Et il aborde même la question de la raison et de la conscience:
« On m’a quelquefois demandé où je prenais ma confiance dans la raison. Ma confiance dans la raison actuellement agissante n’est pas très grande. Mais je pourrais simplement demander en retour si l’on me recommanderait d’avoir confiance dans la déraison. En fait nous n’avons pas d’autre choix que de nous laisser soumettre par les problèmes que nous nous sommes nous-mêmes créés, à cette pression douloureuse sans laquelle aucune conscience ne peut mûrir. Et sans maturation de notre conscience, nous ne maîtriserons pas nos problèmes ».
Mais lisez plutôt son analyse dans son article :
Version française : « Vivre avec le nucléaire »
(Dans la Revue Générale no 5 de septembre octobre 1979 https://clubenergie2051.files.wordpress.com/2021/11/vivre-avec-le-nucleaire-c-f-von-weizsacker-rgn-1979.pdf )
Version allemande : « Mit der Kernenergie leben»
(Dans Die Zeit du 17.03.1978 https://clubenergie2051.files.wordpress.com/2021/11/cf-von-weizsacker-mit-der-kernenergie-leben-die-zeit-1978.pdf )
Pour en savoir plus sur le physicien-philosophe : https://fr.abcdef.wiki/wiki/Carl_Friedrich_von_Weizs%C3%A4cker/
Jean-François Dupont 25-11-2021
Aujourd’hui nous avons des anti-von Weisächker tels la petite peste antifa Greta Thunberg. Elle en a fait la démonstration en démontrant que des politicards pouvaient utiliser cette victime de parents irresponsables mais ne négligeant pas leurs finances familiales pour autant. Exploitant sans vergogne sa pathologie source d’angoisses impressionnantes en l’exposant à des problèmes qui ne la concernent pas en priorité, alors qu’elle n’est pas à même de les résoudre. Tout cela juste pour l’expédier aux crachoirs mondialistes, afin de nous donner des leçons. Comme s’ils considéraient qu’une malade mentale dans son état était plus à même de fournir la conviction nécessaire à subjuguer les foules tout en nous exposant à ses délires planétaires. Et donc nous devons aussi être considérés par ces mêmes politicards escrocs “intellectuels” comme des malades mentaux.
Aujourd’hui l’EPFL est devenu un repère incrusté de nombre de pantins victimes de diverses constipations idéologiques, qui ne savent que trop bien exploiter l’aura du mot scientifique en faisant abstraction de ses vertus binaires, seules aptes à la recherche de la vérité. CE SONT LES SELISBOLFA exploiteurs du principe diviser pour régner sans partage, soit les socialo-écolo+lgbtx-islamo-bolchévo-fascistes, ce qui correspond industriellement à la multiplicité des poudres à lessives sous des noms très divers exploités par le groupe quasi-monopolistique Unilever. Par hasard j’ai découvert un SELISBOLFA issu de l’EPFL qui elle aussi nous donne un peu trop de leçons idéologiques constante pour être réellement crédible à l’image de l’intrigant Dubochet plus amateurs de gamelles que de vérités. Voyez-vous même comme cette machine totalitaire fonctionne avec un “scientifique” dont la discipline ne lui permet pas d’avoir des avis sur tout en exploitant son image scientifique pour imposer ses idées personnelles aux idiots utiles: https://enacit.epfl.ch/personnes/bonjour.shtml https://twitter.com/jdbonjour/with_replies