A tant atténuer les peines pour viol, on finira par punir les victimes.
On se souvient du jugement rendu par la cour d'appel de Bâle-Ville au cours de l'été allégeant la peine d'un violeur sous prétexte que la victime l'avait bien cherché. La femme avait joué avec le feu donc l'auteur n'avait fait que répondre à la provocation de manière un peu rude certes mais pas si grave. Cette "sentence" m'avait profondément révoltée, me poussant à agir au Parlement en vue d'éviter ce genre d'insulte faite aux femmes.
Ce soir, le gratuit 20Minutes nous apprend qu'à Soleure, un président de tribunal nommé Valentin Walter a infligé si l'on peut dire une peine ridicule à l'auteur de viol sur une jeune fille de 17 au motif que l'acte était "relativement léger, si on peut le dire ainsi". L'accusé n'aurait eu besoin que de peu de violence pour parvenir à ses fins, ce qui revient à dire que la victime n'a pas fait assez pour se défendre après avoir dit non.
Décidément, ce que nous appelons justice trouve volontiers des excuses, des circonstances atténuantes aux agresseurs de femmes, retournant la responsabilité sur la victime qui serait largement responsable de son infortune. Le pouvoir d'appréciation des juges est une vertu cardinale de notre système judiciaire mais à voir comment certains magistrats l'utilisent, il est plus que temps d'imposer des peines plancher, histoire de veiller à ce que la violence contre les femmes ne soit plus traitée avec une telle désinvolture.
Céline Amaudruz,
Conseillère nationale
Présidente UDC - Genève
Plutôt que d’écouter Cnews, vous devriez lire la loi.
L’art. 190 CP prévoit déjà une peine plancher de un an d’emprisonnement au minimum.
Art. 190 CP
Celui qui, notamment en usant de menace ou de violence, en exerçant sur sa victime des pressions d’ordre psychique ou en la mettant hors d’état de résister, aura contraint une personne de sexe féminin à subir l’acte sexuel, sera puni d’une peine privative de liberté de un à dix ans.
Le fait que ce juge soleurois, bien que se présentant sans parti, ait été porté et adoubé par le PDC (un parti pro-migrant) explique-t-il cela ?
De même le fait que la juge bâloise qui a minimisé le viol à Bâle-Ville est élue sous la bannière PLR ?
Les gens se plaignent aujourd’hui que les viols sont minimisés, mais ils votent pour des partis pro-migrants (PLR, PDC) qui violent nos lois et modèrent les peines parce que nos prisons sont pleines. Alors dans le fond de quoi se plaignent ces gens ? Ils ont ce qu’ils ont demandé. Ce sont eux qui votent pour ces partis et leurs juges non ?
“Olten-Gösgen : nouveau président du tribunal de district
Valentin Walter a été élu nouveau président du tribunal de district au bureau d’Olten-Gösgen. Il était le seul candidat et a reçu 16 903 des 20109 votes exprimés. Walter n’a que 30 ans et est donc jeune pour un président de tribunal de district. Il est sans parti, mais a été porté aux élections par le PDC.”
https://www.srf.ch/news/abstimmung-27-september-2020/aargau-und-solothurn-von-a-bis-z-die-resultate-aus-den-gemeinden
Liselotte Henz
https://www.plr.ch/personnes/annuaire/annuaire-detail/members/user/liselotte-henz
Les juges copient les valeurs féministes d’une partie de la diversité.
Le point “peine plancher” n’est qu’un minimun.
La marge de libre interprétation des juges est devenue un puits sans fond, où s’engouffre l’idéologisme mondialiste socialo- woke cher à nos universitaires multidiversitaires.
Exemple dans le récent jugement du viol en réunion de Bâle: la juge n’a pas retenu la preuve ADN du sperme du 2me violeur relevé (intérieur+extérieur du legging) sur la victime. La juge a condamné l’autre violeur (33 ans), mais a relaxé ce Portugais (17ans à l’époque des faits) qui avait admis sa “participation”, “pour doute sur sa culpabilité”.
Si un juge peut baser son jugement sur sa négation d’une preuve ADN, comment son jugement peut-il ne pas entraîner sa nullité?
https://www.20min.ch/story/mittaeter-wegen-unueberwindbarer-zweifel-freigesprochen-719324707407
La démultiplication des non-exécutions de peines relatives à nos “bénéficiaires d’asile” se cumule à celle de tels jugements “en exonération” de coupables avérés, issus d’immigration ou clandestins.
Cette Suisse est devenue une honte, Ville-de-Genève en est l’expression quotidienne.
Certains crimes et certains délinquants sont traités avec une coupable bienveillance par les juges et les journalistes. La profonde conviction du magistrat est en tout point semblable à la prétention de l’écrivaillon qui va nous instruire sur ce qu’il convient de penser. Ainsi, va Sa Majesté la Gauche, dans sa terrifiante dérive.