Viktor Orbán : l’homo brusselicus veut nous retirer tous nos droits

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Hongrie – 1472 délégués venus de toute la Hongrie et environ 600 invités (diplomates, scientifiques, artistes et sportifs) se sont réunis ce dimanche 14 novembre dans les locaux de la foire de Budapest (Hungexpo) pour le 29ème congrès du Fidesz, reconduisant sans surprise le premier ministre Viktor Orbán par 1061 voix à la tête du parti au pouvoir depuis 2010 et jetant les jalons pour la campagne électorale à venir. 

« Nous croyons au patriotisme créatif »

Évoquant le temps écoulé depuis la fondation du Fidesz par un groupe d’étudiants opposants au régime communiste en 1988, le chef du gouvernement hongrois a relevé qu’au « cours des trente-trois dernières années, des empires se sont écroulés [tandis que d’autres] se sont créés, de la guerre froide à l’ère des épidémies et des migrations », expliquant que pour les membres du Fidesz, 

« la Hongrie est une passion […] qui les pousse à amener la Hongrie au sommet.

Ce grand pari n’est pas dissuasif, il est électrisant […] Nous croyons au patriotisme créatif […] 

nous avons mis le pays en marche. Nous avons donné notre parole et l’avons tenue, et c’est pourquoi nous pouvons demander la confiance de l’électorat hongrois

[… Je] recommande à la Hongrie d’en vouloir plus parce qu’il y a encore des pauvres et qu’il n’y a pas assez d’enfants qui naissent… »

« Notre région est maintenant menacée par un conflit Ouest-Ouest » 

Évoquant aussi les relations difficiles voire houleuses avec les instances dirigeantes de l’Union européenne, Viktor Orbán, a résumé sa vision des choses :

« On s’est mis d’accord pour ne décider qu’un certain nombre de choses ensemble, sans compter que l’homo brusselicus nous retirerait tous nos droits […] notre culture et nos traditions [devant] être abandonnées [au nom] de principes plus élevés

[…] Dans le passé, notre région était principalement menacée par l’Est, et maintenant il y a un conflit Ouest-Ouest.

Nous n’abandonnerons pas le droit à la protection des frontières et insisterons sur le fait que le mariage nécessite un homme et une femme ».

Choisir entre le présent et le passé 

De son côté, le ministre en chef au sein du Cabinet du premier ministre, Gergely Gulyás, s’est placé dans la perspective des législatives du printemps 2022 : « Au printemps on choisira l’avenir, on peut choisir entre le présent et le passé […] après une décennie [dans l’opposition], la gauche, dirigée par Ferenc Gyurcsány, [se bat] pour le pouvoir avec le Jobbik »

« Arrêter le lobby LGBTQ à la porte de l’école » 

La ministre de la Justice, Judit Varga, est également revenue sur les relations entre Budapest et Bruxelles et, prenant acte que la Hongrie avait eu raison d’arrêter les migrants en 2015 avec sa clôture, elle a déclaré que demain, « nous aurons également raison d’arrêter le lobby LGBTQ à la porte de l’école.

Cela valait la peine de combattre les bureaucrates à Bruxelles […], les Tavares, les Sargentini et le Parti populaire européen

[…] Cela vaut la peine d’affronter les conflits et de représenter les intérêts du peuple hongrois […] car avec notre politique persistante et cohérente, nous pouvons changer l’ensemble de l’Europe…

[Le gouvernement hongrois] défend la souveraineté des États-nations parce qu’il croit que chacun a sa propre patrie et que les intérêts des gens qui y vivent passent avant tout ». 

« Nous ne donnons pas notre Terre » 

Enfin, pour la ministre de la Famille, Katalin Novák, « il faut compter avec nous, Hongrois. Nous ne donnons pas notre Terre, nous ne donnons pas notre histoire et nous ne donnons pas notre avenir.

Nous protégerons les familles hongroises, nous préserverons la famille pour ce qu’elle est : le berceau de la vie, le fondement de la fierté, l’endroit d’où nous venons et la valeur que nous transmettons à nos enfants et petits-enfants ». 

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Extrait de: Source et auteur

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Un commentaire

  1. Posté par miranda le

    LA HONGRIE a suffisamment de citoyens conscients de la situation actuelle, ce qui lui permet de se protéger, autant que faire se peut, de la menace brusselloise qui s’affirme de plus en plus.
    Ils nous communiquent un certain espoir, celui de voir que si l’on ne veut pas ployer face à Bruxelles, c’est tout à fait possible. Mais il faut avoir un gouvernement qui défend le pays, qui aime sa culture, qui aime préserver ses origines..
    C’est ce qui manque dans beaucoup de pays européens et comme le dit l’écrivain BOUALEM SENSAL (auteur de 2084) nous avons sur cette planète des centaines de gouvernants qui fonctionnent avec le même logiciel « MONDIALISANT ».

    Pour obtenir un « tel succès » il fallait que les mondialistes offrent quelques compensations.
    C’est ce qui fait le drame que vivent aujourd’hui de nombreux peuples en Europe et dans le monde.

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