Un homme souffrant visiblement de troubles psychiatriques appelle les gendarmes. Il leur demande de venir chez lui recueillir des informations importantes. À leur arrivée, les militaires sont reçus par un habitant équipé d’une arme de guerre.
Ce dossier a connu une longue pause. Le 29 mai dernier, A. B., 53 ans, appelle les gendarmes. Cet habitant d’Ostricourt assure avoir des informations importantes à leur communiquer « sur une affaire importante ». Les militaires se rendent chez ce père de famille au casier judiciaire vierge. Ils le trouvent sur le balcon de sa maison, agitant… une Kalachnikov de fabrication tchèque et hurlant quelques « Allah Akbar » sporadiques. « Les gendarmes font preuve d’un grand sang-froid, relève un fin connaisseur du dossier. Après avoir réussi à le raisonner et à le convaincre de rentrer chez lui, ils l’emmènent à l’hôpital. » A. B. restera hospitalisé d’office en psychiatrie jusqu’en août. Il sera ensuite placé en garde à vue pour les menaces proférées contre les membres de la patrouille venus à sa rencontre.
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Conséquence : deux ans de prison avec sursis probatoire.
(Merci à Marie Ange)
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