Toute tentative en ce sens est étouffée par des accusations de« fanatisme », de « racisme » et d'« islamophobie », si bien que nous avons maintenant toute une génération de personnes qui croient par réflexe que toute opposition à la violence du djihad et à l'oppression par la charia est ipso facto "haineuse" et doit donc être réduite au silence.
Ceux qui osent enfreindre cette règle seront dûment punis. C'est ce qui est arrivé récemment à la Britannique Sheila Daly, membre du conseil de quartier de Kingshurst à Birmingham. Elle a franchi la ligne rouge et soulevé des questions inacceptables. Elle sait maintenant qu'elle ne doit plus recommencer.Selon le média britannique Metro, Daly, 78 ans, a prononcé lors d'une réunion du conseil de quartier de Kingshurst des paroles qui ont dépassé toutes les limites du discours acceptable actuel, bien au-delà des frontières woke. Elle a commis sa transgression lors d'une réunion convoquée « pour discuter des nouveaux arrivants, dont ont grand nombre ont été amenés par avion dans la région de Birmingham après leur évacuation de Kaboul ».Daly, a rapporté Metro, "a demandé si les responsables du conseil étaient prêts à ce que des Afghans se mettent à nous faire exploser, une question qui a littéralement suffoqué les autres conseillers."
Face à cette réaction horrifiée, Daly a tenté d'expliquer, disant "qu'elle doutait que tous les Afghans transportés au Royaume-Uni aient travaillé pour les forces britanniques, et qu'elle soupçonnait les talibans d'essayer de "faire entrer des gens dans notre pays pour semer la pagaille, nous faire sauter ou je ne sais quoi."
Elle a « souligné qu'elle n'était pas raciste, car elle avait déjà accueilli chez elle des enfants asiatiques [pakistanais ou autres, ndt] et a dit : "J'accepterais d'accueillir une famille et de m'en occuper.
Mais il y a dans notre pays des gens [dont] les enfants ont dû partir pour l’Afghanistan pour faire une guerre qu'ils ne voulaient pas et qui ont été tués ou mutilés. Et maintenant nous invitons ces mêmes personnes [qui les ont tués ou mutilés] dans notre pays pour leur donner des maisons et des emplois." »
Pourquoi, comment Sheila Daly a-t-elle osé dire quelque chose d'aussi fanatique, raciste, "islamophobe"? Comment a-t-elle même pu oser le penser?
Eh bien, peut-être savait-elle que, comme l'a rapporté le Daily Mail le 10 septembre, "un Afghan sauvé de Kaboul par la RAF a été arrêté à Manchester en tant que terroriste taliban présumé".
Et que Sky News a rapporté le 23 août qu'"une personne d'Afghanistan figurant sur la liste d'interdiction de vol du Royaume-Uni a été transportée à Birmingham dans le cadre de l'opération d'évacuation britannique, peut-être en violation des mesures de sécurité".
Et encore que Business Insider a rapporté à la mi-août que « des milliers de détenus, dont d'anciens combattants de l'État islamique et d'Al-Qaïda, ont été libérés d'une prison à la périphérie de Kaboul pendant que les talibans appelaient à une "transition pacifique" du pouvoir.
Les troupes gouvernementales afghanes ont rendu la base aérienne de Bagram aux talibans dès le dimanche [15 août, ndt]. La base abritait la prison de Pul-e-Charki, qui comptait quelque 5000 prisonniers. C'était la plus grande prison d'Afghanistan, connue pour ses mauvaises conditions de détention. Un bloc cellulaire de haute sécurité détenait des membres d'al-Qaïda et des talibans. Des images publiées par une agence de presse afghane indépendante, mais favorable aux talibans, semblent montrer ces derniers en train de laisser sortir les détenus. »
Mais ne craignons rien! Aucun de ces djihadistes d'Al-Qaïda ou de l'État islamique ne risque de s'être retrouvé parmi les Afghans évacués par les forces britanniques ou américaines et transportés au Royaume-Uni ou aux États-Unis, n'est-ce pas? L'idée même que ces djihadistes pourraient entrer aux États-Unis ou en Grande-Bretagne en tant que réfugiés afghans est hors du domaine du possible, n'est-ce pas?
Malgré le fait que rien n'exclue ce risque, Daly s'est excusée. « Suite aux propos de sa collègue, le président par intérim du conseil, David Cole, a dit qu'il l'avait "rappelée à l'ordre", qu'elle s'était excusée et rétractée, ce que le conseil avait accepté."
Néanmoins, « Nazek Ramadan, directeur de l'association caritative Migrant Voice, qui défend les communautés de migrants, a condamné la conseillère, en déclarant:
"Ce genre de commentaires est totalement inapproprié, incendiaire et alimente le racisme. Ils répandent la désinformation et incitent à la haine." »
Quelle garantie Nazek Ramadan a-t-il que Sheila Daly a entièrement tort et qu'aucun évacué afghan ne se tournera vers le djihad? Aucune!
Mais il est interdit d'exprimer de telles inquiétudes dans une Grande-Bretagne dhimmi, brisée et chancelante aujourd'hui. De tels propos sont « racistes » et « islamophobes ».
Traduction Albert Coroz pour LesObservateurs.ch
Est-ce de la “désinformation” que de rappeler que les mahométans aiment exploser les non-mahométans?
J’aimerais que la génération qui crie au racisme, islamophobie et alouette. Soit jugé selon les critères de la charia pour les mécréants et avec un petit bonus, lapidation, pendaison, décapitation. On verrait bien après, qui crie.