Madame, Monsieur,
Cet été, l’ECLJ publiait un nouveau rapport sur le financement opaque des experts officiels de l’ONU dans le domaine des droits de l’homme, aussi appelés rapporteurs spéciaux. Ce rapport a été diffusé depuis dans le monde entier, notamment en France par Valeurs actuelles ; il a reçu le soutien de plusieurs experts, mais a aussi suscité la colère de quelques autres.
Il faut dire que le contenu en est pour le moins explosif : le document met en lumière le poids financier considérable acquis par quelques fondations privées sur le système des droits de l’homme de l’ONU. Il révèle en particulier qu’au moins 37 des 121 experts en fonction entre 2015 et 2019 ont reçu au moins 11 millions de dollars en dehors de tout contrôle de l’ONU, principalement en provenance de la fondation Ford, de l’Open Society de George Soros et de donateurs anonymes. Il montre aussi comment des fondations et des gouvernements agissent pour financer, influencer, et même pour « recruter » des experts. Bien que violant les règles de l’ONU et de toute législation anticorruption, ces pratiques étaient tolérées, les experts étant considérés comme intouchables, protégés par l’immunité diplomatique et une forme d’omertà.
Voir notre présentation du rapport sur RCF
Dans ce petit milieu feutré, le rapport de l’ECLJ a eu l’effet d’une bombe. Il s'appuie sur les témoignages de 28 de ces experts qui ont rompu le silence, le plus souvent sub secreto, expliquant le fonctionnement du système et allant, pour certains d’entre eux, jusqu’à parler de « corruption ». Tous reconnaissent que ces financements sont problématiques, à l’exception de ceux – évidemment – qui en bénéficient.
Comme il fallait s’y attendre, des experts concernés par ces pratiques n’ont pas tardé à attaquer, de façon violente, non pas le contenu du rapport, mais l’ECLJ et son directeur, Grégor Puppinck.
Des acteurs très “pro-Soros” contre le rapport de l’ECLJ
Ce fut le cas notamment des Rapporteurs spéciaux Philip Alston et Martin Scheinin, auteurs d’articles multipliant les accusations ad hominem. Martin Scheinin avait déjà attaqué le précédent rapport de l’ECLJ sur les ONG et les Juges de la CEDH. Quant à Philip Alston, Rapporteur spécial sur l’extrême pauvreté, il s’était également déjà opposé à l’ECLJ dans une affaire devant la Cour interaméricaine des droits de l’homme, non encore jugée. Comme le montrent divers documents, M. Alston a reçu 600 000 $ de l’Open Society entre 2018 et 2019, et n’en a déclaré que 5 000 $.
Ces attaques furent relayées par d’autres experts, en particulier par le français Olivier de Frouville et par Ahmed Shaheed, qui ont en commun d’avoir été précédemment critiqués par l’ECLJ pour leurs prises de positions en faveur d’un droit à l’avortement au titre du droit à la vie pour le premier, et en faveur de la reconnaissance juridique de la notion d’islamophobie pour le second. Le financement de M. Shaheed est aussi fort opaque.
Mais c’est le vendredi 3 septembre que l’attaque contre le rapport a culminé, à l’occasion de la réunion annuelle des Procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme, au siège des Nations unies, à Genève. Lors de cette réunion, les ONG furent admises à intervenir, ce qui permit à Grégor Puppinck de présenter brièvement le rapport. S’est ensuivi un vif débat mené par la Rapporteur spéciale Fionnuala Ní Aoláin dénonçant d’emblée le rapport comme une « attaque furieuse » contre les droits de l’homme et « l’intégrité des Procédures spéciales ». Elle fut soutenue et relayée par le rapporteur Clément Voule, et par quelques ONG : le Center for Reproductive Rights (un lobby pro-avortement), l’International lesbien & gay association (ILGA), ou encore par la Commission internationale des juristes (CIJ). Tous ont en commun d’être financés par l’Open society de Soros. Fionnuala Ní Aoláin fut elle-même l’une des principales dirigeantes de l’Open society entre 2011 et 2018. À ce titre, en 2017, elle avait versé 100 000 dollars à une organisation féministe radicale (le CWGL) dans le but explicite « d’influencer » un autre Rapporteur spécial. La même année, elle est devenue rapporteur spécial tout en conservant son poste à l’Open Society. Encore en 2017, le CWGL avait lui-même recruté une autre experte officielle de l’ONU, Mme Melissa Upreti, pour faire du lobbying à l’ONU, c’est-à-dire pour influencer les autres experts de l’ONU, après avoir précédemment travaillé pour le Center for Reproductive Rights.
Plusieurs États, excédés par l’activisme idéologique de quelques experts, veulent mettre de l’ordre dans le système
À l’opposé, plusieurs ONG – non financées par Soros – sont intervenues durant le débat pour soutenir le rapport, s’interrogeant sur les motifs de cette attaque contre l’ECLJ alors que le rapport expose des faits objectifs, vérifiables, et demande une plus grande transparence financière, ce qui devrait être évident pour tous. Ce fut le cas en particulier de l’Institute for NGO research (ONG pro-israélienne aussi appelée NGO Monitor), du Centre for health science and law, et de l’organisation catholique C-Fam. L’un d’entre eux fut interrompu par le président nouvellement élu des experts, le Rapporteur spécial sur les droits LGBT, Victor Madrigal-Borloz. Ce dernier tenta en conclusion de discréditer le rapport en essayant d’expliquer que les experts « s’auto-régulent ».
La qualité et la pertinence du rapport ont aussi été reconnues par plusieurs experts qui ont envoyé des messages de soutien à l’ECLJ qui a aussi été remercié par des ambassadeurs auprès des Nations Unies. Il est fort probable que ce rapport fasse encore l’objet de vives discussions le 14 septembre, durant la prochaine session du Conseil des droits de l’homme à Genève, car plusieurs États, excédés par l’activisme idéologique de quelques experts, veulent mettre de l’ordre dans le système. Stimulés par ce rapport, peut-être parviendront-ils à imposer l’adoption de règles éthiques et financières plus strictes. L’ECLJ interviendra aussi dans le débat. Il est certain qu’ils vont se heurter à l’opposition farouche du camp mondialiste libéral libertaire dont les fondations Ford et Open Society sont des instruments d’influence importants.
En fait, les fondations Open Society et Ford ne sont pas seulement les principaux financeurs privés des experts de l’ONU. Comme à la CEDH, plusieurs responsables de l’Open Society sont aussi devenus des Rapporteurs spéciaux, tels messieurs Pūras, Baldo ou Garcia-Sayàn, en plus de Mme Ní Aoláin. Et de très nombreux autres experts sont issus d’ONG également financées par les mêmes fondations.
Il est impossible de prévoir quels seront les effets de ce rapport, mais il a déjà le mérite d’avoir mis en lumière un point central du système de pouvoir et d’influence exercé au plus haut niveau par le réseau tissé par l’Open Society et quelques autres fondations similaires qui constituent l’élite de la gouvernance mondiale actuelle. |
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L’ONU et tous ses satellites sont devenus de vrais guêpiers. On ne compte plus les scandales, les trahisons et les pillages organisés. A chaque esclandre connu du public, tous s’empressent à mettre le couvercle sur la marmite.