Un des trois policiers au contact de l’interpellé a reçu un coup de bâton à l’arrière du crâne. (Image)
C’était une opération classique : une descente de la brigade spécialisée de terrain (BST) du 13e arrondissement sur le plan stups de la cité Frais-Vallon à Marseille. Une interpellation, elle aussi, tout ce qu’il y a de plus classique : un jeune homme dont les fonctionnaires étaient convaincus qu’il était le charbonneur (vendeur) du jour, un sentiment sans doute confirmé par la découverte d’une forte somme d’argent sur lui au moment où ils sont parvenus à l’appréhender.
Sauf que, contrairement à la région parisienne où les policiers quittent les lieux immédiatement après une interpellation, les effectifs de BST marseillaise prennent régulièrement leur temps, investissent la cité, notamment pour fouiller les parties communes et tenter de découvrir des produits stupéfiants planqués mais aussi pour désorganiser un temps la vente du trafic en question. Mais en début d’après-midi, fait rarissime à Marseille, une dizaine d’individus en ont profité pour les attaquer.
Un des trois policiers au contact de l’interpellé a reçu un coup de bâton à l’arrière du crâne. Le groupe d’assaillants est même parvenu à récupérer la sacoche pleine de billets saisie par la BST et surtout à faire fuir l’interpellé, les mains pourtant toujours menottées dans le dos. Le policier blessé a écopé de 10 points de suture, et de 7 jours d’ITT.
Extrait de: Source et auteur
Quand les corrompus tirent les ficelles, on assiste au théâtre de Guignol grandeur nature.
Cela serait comique si ce n’était pas lié au trafic mortel de la drogue ….
On observe que loin du plus fort est toujours en vigueur !!