(vidéo en anglais, 4:49, sans sous-titre)
Les responsables américains indiquent qu'il reste entre 10 000 et 15 000 Américains en Afghanistan. Les porte-parole des talibans assurent que les Américains bénéficieront d'un sauf-conduit pour quitter le pays. David Wood discute de la question.
https://www.youtube.com/watch?v=1ONC8FA8wwM&t=131s
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Les troupes américaines tirent en l'air et utilisent des gaz lacrymogènes sur des foules désespérées alors que le chaos à l'aéroport de Kaboul entre dans son cinquième jour : les talibans empêchent les Occidentaux d'atteindre les vols et des mères afghanes donnent leurs BÉBÉS aux soldats
- Des images prises la nuit dernière ont montré des grenades assourdissantes explosant à côté du périmètre alors que des foules paniquées s'enfuyaient
- Les expatriés qui ont tenté de franchir les portes disent que selon les militaires à l'entrée les coups de feu ont été tirés par des troupes occidentales
- Il y a des foules de jusqu'à 50 000 habitants désespérés qui se rassemblent aux portes et bloquent le passages
- À l'entrée principale, les talibans tirent en l'air de temps en temps pour disperser la foule
- Des combattants ont été vus tirer au-dessus de la tête des foules ou frappant des personnes à coups de crosse ou de poing
- Les Occidentaux sont confrontés à une course contre la montre pour sortir de Kaboul, le contrôle de l'aéroport reposant sur 60 000 soldats
- Les vols quittent l'aéroport aujourd'hui, ont insisté les responsables britanniques et américains, avec plus de 2 000 personnes devant s'envoler
Les troupes américaines ont tiré des coups de semonce pour disperser des milliers d'Afghans désespérés à l'extérieur de l'aéroport de Kaboul alors que des expatriés occidentaux frénétiques ont déclaré à MailOnline qu'ils ne pouvaient pas s'approcher des portes "où que ce soit" à cause des "habitants terrifiés".
Des images prises la nuit dernière montraient des grenades assourdissantes éclatant aux abords du du périmètre et des expatriés qui tentaient de franchir la porte disent que selon les militaires à des coups de feu avaient été tirés par des troupes occidentales.
Les Occidentaux et les détenteurs de visas essayant d'accéder à leurs vols disent qu'ils ne peuvent pas arriver aux portes en raison de la foule de jusqu'à 50 000 habitants désespérés qui se agglutinés devant les portes.
À l'entrée principale, des combattants talibans tirent périodiquement en l'air pour disperser la foule – mais la vidéo des combattants lançant une volée de tirs automatiques montre le défi terrifiant que les évacués doivent négocier.
Des combattants talibans ont été vus tirer au-dessus de la tête des foules, frappant des personnes à coups de crosse, tandis que les personnes sur place ont signalé des coups de poing et des coups de fouet apparemment au hasard.
Des foules se sont également rassemblées à l'entrée de l'aile militaire de l'aéroport, qui est gardée par des troupes américaines et britanniques qui ont tiré en l'air pour disperser la foule.
Les Occidentaux sont confrontés à une course contre la montre pour sortir de Kaboul, le contrôle de l'aéroport reposant sur jusqu'à 60 000 soldats.
Joe Biden a déclaré qu'ils resteraient jusqu'à ce que tous les citoyens américains soient évacués, mais les troupes britanniques soupçonnent qu'ils pourraient partir brusquement – laissant les 600 Britanniques incapables de continuer à évacuer les ressortissants britanniques et les interprètes.
Paul 'Pen' Farthing, un ancien marine qui vit maintenant à Kaboul avec sa femme, a déclaré à MailOnline que les troupes britanniques avaient tiré des coups de semonce au-dessus de la tête d'une mère qui serrait un petit bébé dans ses bras.
«Il y a eu un certain nombre de coups de feu au-dessus de la tête et les gens ont commencé à se précipiter, paniqués. Je ne sais pas s'il s'agissait de balles réelles, mais quoi qu'il en soit la peur est la même », a-t-il dit. "Cela ne résout en rien le problème et aggrave une situation déjà tendue."
Alors que les troupes américaines et britanniques ont dit que les coups de semonce était un dernier recours, les talibans provoquent une panique générale et ont été filmés aujourd'hui en train de tirer de la hanche à quelques mètres de femmes et d'enfants, et frappant les gens avec la crosse de leurs fusils.
Le désespoir parmi les foules à l'aéroport est tel que des femmes sont allées jusqu'à lancer leurs bébés passés par-dessus les fils barbelés en direction des soldats dans une vaine tentative de les faire sortir du pays.
Bravant le danger, des femmes ont défilé aujourd'hui dans Kaboul en signe de protestation, brandissant les drapeaux nationaux en défiant les islamistes pour marquer le jour de l'indépendance de leur pays.
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Les passagers comprenaient des citoyens britanniques, des journalistes, des membres d'organisations de défense des droits de l'homme et des Afghans qui avaient travaillé pour les Britanniques.
Le ministère de la Défense a confirmé qu'il y au hier six vols britanniques au départ de Kaboul – bien que M. Wallace ait déclaré qu'il y en avait sept à dix par jour – ce qui signifie qu'un maximum de 900 passagers étaient à bord et libérés des talibans.
Pendant ce temps, le président Joe Biden a déclaré mercredi que les troupes américaines "allaient rester" en Afghanistan jusqu'à ce qu'elles aient fait sortir les citoyens américains, même si cela nécessitait de dépasser le délai du 31 août.
Cette déclaration contredit l'ordre qu'il avait donné lui-même d'évacuer les soldats avant cette date, reconnaissant que l'effort pourrait échouer si ses citoyens sont toujours bloqués en Afghanistan pas des obstacles sécuritaires et bureaucratiques.
Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a déclaré qu'il s'attendait à ce que 18 vols américains décollent aujourd'hui, sans préciser combien de personnes pourront embarquer dans chaque avion.
Mais M. Farthing a qualifié cette déclaration de naïve, en disant: "Personne ne peut réellement atteindre [le centre d'embarrquement] à cause de la foule et du chaos qui l'entoure.
« C'est une loterie si vous êtes choisi pour passer la sécurité. Actuellement, des personnes qui ont réservé des places sur des vols sont refoulées tandis que d'autres qui forcent les barrières ou sont choisies complètement au hasard montent dans des avions.
"Je suis furieux de la mauvaise gestion de cela par le gouvernement, ils doivent prendre un moment de réflexion, se reprendre et trouver un moyen avec les Américains d'aider les expatriés et ceux qui ont besoin de sécurité - comme ceux qui travaillent pour moi - parce que sinon, nous assisterons à la pire catastrophe humanitaire en Afghanistan depuis une génération.'
Fawad Ahmadzai, un autre interprète canadien, a déclaré que lui et sa famille – une femme et quatre enfants – avaient dû "se battre" pour se frayer un chemin à travers les gardes usqu'au terminal de l'aéroport – affirmant qu'ils avaient ignoré ses documents de voyage canadiens, l'avaient frappé et avaient tiré contre lui.
Photo: Un garçon afghan passe entre des soldats américains à un poste de contrôle à l'aéroport de Kaboul mercredi.
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"Nous avons vu des enfants être piétinés par la foule", a dit une personne à des journalistes à son arrivée dans un aéroport en Allemagne.
M. Wallace a exhorté les femmes afghanes à ne pas donner de bébés aux soldats, affirmant que les enfants non accompagnés ne seraient pas embarqués sur des vols. Il n'a pas dit ce qu'il allait advenir de ces enfants.
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Face à un barrage de critiques sur le retrait américain, Biden a déclaré que le chaos était inévitable. Lorsqu'on lui a demandé dans une interview avec ABC News si la sortie des troupes américaines aurait pu être mieux gérée, Biden a répondu: "Non. ... L'idée que d'une manière ou d'une autre, il existe un moyen de s'en sortir sans que le chaos ne s'ensuive, je ne sais pas comment c'et possible."
Un nouveau gouvernement pour remplacer celui du président Ashraf Ghani, qui est en exil aux Émirats arabes unis, pourrait prendre la forme d'un conseil dirigeant, avec le chef suprême des talibans Haibatullah Akhundzada à sa tête, a déclaré un haut responsable du groupe.
L'Afghanistan ne sera pas une démocratie. "C'est la charia, un point c'est tout", a déclaré à Reuters Waheedullah Hashimi, un autre haut responsable taliban.
Ghani, sévèrement critiqué par d'anciens ministres pour avoir quitté l'Afghanistan alors que les forces talibanes envahissaient Kaboul dimanche, a déclaré qu'il avait suivi les conseils des responsables gouvernementaux. Il a nié les informations selon lesquelles il aurait emporté de grosses sommes d'argent avec lui.
"Si j'étais resté, j'aurais assisté à une effusion de sang à Kaboul", a déclaré Ghani dans une vidéo diffusée sur Facebook.
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Des bancomats à court de liquidités aux inquiétudes concernant la nourriture dans ce pays de 38 millions d'habitants dépendant des importations, les talibans font face à tous les défis du gouvernement civil qu'ils ont détrôné sans disposer du niveau d'aide internationale dont celui-ci bénéficiait.
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Article entier: https://www.dailymail.co.uk/news/article-9907573/Afghanistan-evacuation-Chaos-continues-Kabul-airport.html (ou traduction automatique)
Traduction Albert Coroz pour LesObservateurs.ch
Image en avant: Des bébés ont été jetés par-dessus les barbelés en direction des soldats à l'aéroport de Kaboul dans une tentative désespérée de les faire sortir du pays alors que la sortie ignominieuse de l'ouest de l'Afghanistan se poursuivait.
” …il reste entre 10 000 et 15 000 Américains en Afghanistan”
Ce sont 10’000 à 15’000 Américains qui ne voteront PAS pour les démon-rats !