RTS, Forum du 18.08.2021

Voici le plaidoyer de Céline Vara, avocate, et élue Verte Neuchâtel  au micro face à Jean-Luc Addor (elle dispose de bien plus de temps que Addor).

Céline Vara (CV): Accorder des visas humanitaires pour tous et toutes les Afghans qui travaillent depuis 20 ans pour/avec la Suisse, y compris les collaborateurs locaux des ONG, Médecin Sans Frontières, CICR, UNICEF.

(Ndlr: En plus des ONG, présentes durant 20 ans, compter tous les employés locaux de l'ambassade, ceux de Swiss, leurs cuisiniers, chauffeurs, traducteurs, les administratifs, employés d'entreprises, avec leurs familles au sens large: s'agira-t-il de 50'000 personnes? ou 150'000, voire plus?)

CV: Il faut leur donner la possibilité de s’établir très rapidement en Suisse AVEC leurs membres de familles. Suivi d’un contingent de personnes à accueillir, car la Suisse a des compétences et les MOYENS en matière d’accueil des réfugiés.

La Suisse doit faire ce qu’elle sait faire depuis toujours, c’est à dire, l’humanitaire, elle est, et a été, très présente en Afghanistan ces 20 dernières années.

En Afghanistan, particulièrement les femmes, les fillettes, ont pu bénéficier des mêmes droits que les hommes, aller à l’école, lutter contre le mariage forcé, avoir accès aux soins, à la santé, accéder à une vie professionnelle, de laquelle elles étaient exclues jusqu’alors, et la Suisse a contribué à cela. Et la Suisse doit aujourd’hui, dans la situation d’urgence où l’on est, doit activement collaborer avec ses voisins européens, mais aussi les États-Unis, pour trouver les solutions les plus efficaces.

Quand je vois que les pays limitrophes, comme le Kosovo, qui ont très peu de moyens, ce sont déjà engagé pour accueillir des Afghans et des Afghanes, il me semble, encore une fois, que la Suisse a les moyens financiers, diplomatiques, institutionnels pour faire ce qu’il faut.
Il faut appeler un chat un chat et voir la situation telle qu’elle se présente aujourd’hui. Une population qui doit trouver un moyen pour survivre, dit CV, en appuyant ce dernier mot. Aujourd’hui, les collaborateurs de l’Occident, comme les appellent les talibans, tous ceux qui ont travaillé avec la Suisse, l’Europe, et les USA pour garantir les droits fondamentaux, les droits humanitaires en Afghanistan sont menacés de mort.

On peut déjà voir au détour des rues certaines de ces personnes pendues, et elle répète, pendues aux carrefours. On sait aujourd’hui, comme l’a relevé le secrétaire général de l’ONU, qu'il y a des représailles au quatre coins du pays. Et principalement, évidemment ces représailles se dirigent envers les femmes qui vont devoir être particulièrement touchées par cette situation.

On ne peut donner aucun crédit aux talibans, sachant qu’ils emploient des enfants soldats, ils se sont rendus VICTIMES de nombreuses violations de droits humains, en particulier sur les femmes (13 :42), les mariages forcés, les viols, les mutilations génitales, et j’en passe. Ils ont arrêté net l'éducation de ces filles, de ces jeunes filles. Je crois qu’on ne doit absolument pas donner crédit à leurs soi-disant promesses. A mon sens, c’est que de la poudre aux yeux, histoire de gagner un peu de temps. Je crois que la répression sera sanglante, sera extrêmement violente,
Les Verts prônent véritablement l’accueil des femmes, des jeunes filles. J’insiste vraiment, parce qu'elles sont les principales concernées. On pensera évidement aux minorités, LGBTQI, je n’ose même pas imaginer l’enfer que ces personnes vont vivre.

Et je pense véritablement que la Suisse doit donner une suite, beaucoup plus ambitieuse. Elle a déjà fait un premier pas, mais elle doit continuer à collaborer avec l’Europe et les USA. Elle doit absolument trouver des solutions concrètes pour ces gens qui aujourd’hui, ont peur pour leurs vies.

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/berne-ne-prevoit-pas-daccueillir-les-afghans-en-masse-interview-de-celine-vara-jean-luc-addor-et-abdul-ghani-jalaly?id=12410209

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Albert Coroz : À part cette gauchiste de service, il y a également eu, comme hier, avant-hier, des invités afghans pour défendre les intérêts des Afghans en Suisse. Aujourd’hui, le président de l'association des Afghans de suisse.
Oh, surprise, il abonde sans nuance dans le sens de CV. La Suisse a toujours été une terre d’accueil. Nous ne pouvons pas faire autrement, c’est notre ADN, notre tradition.

Alors que la Hongrie débat pour savoir comment elle va faire pour se défendre face à l'invasion, chez nous on entend les niaiseries de ceux qui sont pressés de les accueillir.

Dans les mois, voir les années, à venir, la RTS va remettre la compresse, pratiquer un assaut mental continu sur la population.

Le mantra "’il faut accueillir les pauvres réfugiés musulmans au nom de notre tradition humanitaire" sera répété par nos médias au-delà de la nausée.
Les reportages à la télé, dans la presse martèleront leurs injonctions culpabilisantes. Et le peuple va se plier pour leur accorder le gîte, le couvert, des papiers, nos filles naïves qui le regretteront toutes ... et le droit au regroupement familial, au sens très large.

Il va en résulter d'autres drames, des attentats, des égorgements, des services sociaux et des prisons bondés, des dépenses gigantesques, des problèmes  sans fin, des attaques contre les autres religions que l'islam, des femmes vitriolées, des viols en bande de jeunes filles, etc...

Comment dire d'une manière audible, que 56 pays musulmans sont compatibles avec leur mentalité ?
Qui pourrait redire sans fin que la cohabitation de l'islam avec d'autres religions se solde toujours et partout par des désastres?
L'exemple du Liban devrait nous suffire amplement.

Nous n'entendons un tel son de cloche nulle part dans nos médias.