Tribune. Il y a quelques années, alors que je me trouvais à Taïwan pour participer à un festival littéraire, j’allai à un marché de nuit en quête de tangyuan – ces boulettes de riz gluant qui se mangent traditionnellement au dernier jour des festivités du Nouvel An chinois. J’avais récemment dû m’exiler de Chine continentale, et j’espérais que ces tangyuan étancheraient ma soif de revoir mon pays.
Au terme de longues recherches, je trouvai un petit stand de raviolis chinois et demandai à la vieille tenancière si elle avait des tangyuan. Elle me répondit qu’elle les avait tous vendus, mais que si j’achetais un sac de tangyuan surgelés au supermarché qui se trouvait de l’autre côté de la rue, elle pouvait me les faire cuire sur son réchaud. C’est ce que je fis. Elle me les servit dans un grand bol, me tendit une cuillère et m’invita à m’asseoir à l’une des tables bancales. Puis elle refusa catégoriquement que je la paye. En savourant ces boulettes de riz translucides et bouillantes, farcies de pâte de sésame noir sucré, je me suis senti près de chez moi, bien plus que depuis des années.
Ce n’étaient pas les boulettes de riz en soi, ni les souvenirs qu’elles évoquaient, qui me donnaient cette impression. C’était la gentillesse de cette vieille femme qui ne me connaissait pas. Cette bonté m’a frappé comme étant toute chinoise. Elle était empreinte de ce que nous appelons le renqing : cette émotion, ce sentiment qui pousse une personne à faire une faveur à une autre, simplement parce qu’elle le peut, sans en attendre aucune récompense.
De tels sentiments unifiaient la société chinoise traditionnelle. Ils s’enracinent dans les valeurs confucéennes de bienveillance, de droiture et de bienséance. Et en leur cœur se trouve l’idée que, pour mener une bonne vie, il faut traiter les autres avec compassion ; que tout être humain est potentiellement bon, mérite le respect et la dignité. Près de cinq siècles avant la naissance du Christ, Confucius définit sa règle d’or : « Quand tu sors de chez toi, traite chaque inconnu comme si tu recevais un invité d’honneur. Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse. »
L’utopie, un cauchemar déshumanisant
Or, en Chine, ces valeurs ancestrales ont été passées à tabac par soixante-dix ans de règne du Parti communiste chinois. Depuis l’époque de Mao, le PCC s’accroche au pouvoir par la violence, la propagande et le mensonge, considérant les citoyens comme d’ineptes pions qu’il peut aveugler en leur promettant un utopique futur, tout en les confinant dans un infernal présent.
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L’article dans son intégralité sur Le Monde
Extrait de: Source et auteur
Il nous fallait vivre l’expérience actuelle où nos élites souhaitent nous faire entrer dans un système similaire, pour comprendre ce que peuvent vivre les chinois. Leur endurance à s’adapter aux tyrans est prodigieuse mais elle peut les desservir aussi. L’occidental l’est sûrement moins mais c’est cela qui le poussera à réagir. L’occidental préfère avant tout une société gérée par le droit.
Mais il y a longtemps que le parti communiste chinois aurait pu être éradiqué et son armée aussi. Mais l’occident l’a fortifié. Pourquoi? Parce que déjà tous les GEANTS délocalisateurs savaient qu’ils auraient une main d’oeuvre efficace à bas prix et qui permettrait leur enrichissement.
Bien sûr l’esclavage permettait d’élargir sa propre fortune, mais surtout de partir grâce à la puissance de l’argent, à la conquête d’un pouvoir qui serait planétaire.Et cette volonté de pouvoir planétaire se déroule actuellement sous nos yeux par une entreprise d”anéantissement des nations.
Mais ce qui est étrange, très étrange, ce sont les égarements de nos élites dans ces relations “étroites” avec le président à VIE de cette chine qui semble ne pas représenter de danger pour eux. La Chine s’est considérablement enrichie grâce à toutes ces délocalisations et elle a pu fortifier considérablement son armée et s’accaparer sans trop de difficultés du savoir occidental grâce aux “échanges ou transferts technologiques”. Jusqu’à un savoir biologique où occident et chine ont collaboré et qui se manifeste aujourd’hui par la puissance d’un “virus” à l’échelle planétaire.
Ces élites occidentales, fascinées par le capitalo-communisme chinois essaient aujourd’hui de nous imposer peu à peu une dictature similaire, mais avec plus de ruse. La brutalité propre au communisme n’apparaît que peu à peu. Mais elle vient, et c’est ce qui va enfin réveiller les foules.
Après avoir aidé “le monstre” communiste à se fortifier en collaborant douteusement avec lui, nos élites PENSENT POUVOIR LE MAITRISER. Ce qui caractérise nos élites d’aujourd’hui c’est une incapacité à être de fins stratèges “tout en pensant prétentieusement l’être”, et d’être animés par une cupidité obsessionnelle, maladive et DE HAUTES TENDANCES SUICIDAIRES. Suicide dans lequel ils risquent de nous emporter.
Les chinois, eux, auront toujours une capacité d’adaptation qui leur permettra d’attendre qu’un jour, vienne leur libération. Espérons la, par eux mêmes. Il suffit de mettre son cerveau en travail pour que de multiples stratégies de libération se mettent en marche. Seule la peur du tyran les bloquent.
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