Albert Coroz: Poutine, formé par le KGB, ne s'est jamais remis de l'effondrement de l'empire soviétique et il n'a jamais cessé de vouloir rebâtir cet empire et prendre une revanche sur l'Occident au ventre mou.
Poutine a dit qu'il fallait être sans cœur pour ne pas regretter la dislocation de l'URSS, et c'est bien normal pour un homme qui aime, et a servi son pays toute sa vie.
La vidéo ci-dessous, qui réhabilite Staline, est plus qu'une simple interview, il s'agit d'une illustration du virage que les chaînes russes francophones, comme fr.sputnik ou RT, ont pris depuis que la Russie monte en puissance.
La Russie a bien compris que chaque peuple doit se battre pour ne pas disparaître sur le chemin de l'histoire, et lutter pour sa survie: il n'y a pas de cadeau pour les affaiblis.
En effet, qui pleure encore la disparition des empires engloutis à jamais dans l’histoire de l'humanité?
Qui souffre encore du démembrement de la Hongrie, hormis les Hongrois?
Lorsque Angela Merkel dit à Obama: « L’espionnage entre amis, cela ne va pas », elle résume en quelques mots à quel point l'UE est déconnectée du réel. Cette anecdote remet l’église au milieu du village concernant les relations entre États.
Poutine ne fait pas exception à la règle, il veut défendre les intérêts de la Russie sans s’encombrer des multiples circonvolutions propres aux Occidentaux.
La Droite européenne, en mal d'alliances, croit trouver en Poutine un ami. Lourde erreur: seuls les Occidentaux peuvent défendre leurs propre intérêts. Sans exclure bien sûr des accords win-win avec Poutine.
Par ailleurs, le fait que la Russie n'ait jamais fait publiquement de travail de réflexion sur les horreurs commises durant sa période totalitaire n'est pas fortuit: cette absence de lumière sur le passé permet aussi à Poutine de jouer sur tous les tableaux quant à l'avenir.
Il n'y a rien d'innocent non plus dans le fait que les sites russes diffusent des informations intéressantes mêlées à leur propagande.
Jadis, l'Occident uni et opposé au bloc de l'Est combattait l'influence communiste. Aujourd'hui, l'Occident désuni et affaibli ne met plus de barrage à l'infiltration, par divers canaux, de la Russie et de la Chine dans les pays occidentaux. Que ce soit dans le monde économique, politique, moral, religieux, culturel, médiatique, etc.
Les victoires de la Gauche en Occident, après soixante ans de guerre culturelle, ne sont certainement pas étrangères au travail de sape des services secrets chinois et russes toujours très actifs à l'Ouest.
Sans aucun complexe, tant la Russie que la Chine célèbrent les valeurs patriotiques et militaires de leur pays.
Alors qu’un travail de sape a totalement discrédité, ringardisé ces mêmes valeurs en Occident.
Pour sa part, la Russie ne cesse de magnifier la victoire de l’Armée rouge sur l’Allemagne nazie.
La Chine glorifie son parti communiste et son parcours historique qui l’a finalement amenée au rang de grande puissance qui talonne les Etats-Unis et s’apprête à les dépasser.
Parallèlement, beaucoup d’Occidentaux dénigrent le patriotisme, l’armée de leur pays, la famille traditionnelle, la religion chrétienne, leur passé national, les valeurs qui ont fait d’eux le phare de l’humanité, l’effort persévérant, la moralité chrétienne appliquée à tous les domaines de la vie.
Dans ce contexte, rien n’incite les idéologues russes à questionner loyalement leur passé, terrible par plus d’un côté. Ainsi, la réhabilitation de Staline peut aller de l’avant.
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Staline, pourquoi tant de haine à l’Ouest ? (20:45)
Près de soixante-dix ans après la mort de Staline, la figure du Géorgien demeure honnie en Occident. Certains n’entendent pourtant pas céder aux facilités accusatoires. Ils appellent à sortir des réflexes antistaliniens qui nourrissent la russophobie. Les «bobards» colportés en Occident, qui menaceraient aujourd’hui la paix, tout en réhabilitant le nazisme. C’est du moins la thèse de l’essayiste et éditeur Aymeric Monville, auteur de l’ouvrage Et pour quelques bobards de plus (éd. Delga), invité de Sputnik donne la parole.
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Alors qu’en Occident, le nihilisme porte d’autres fruits.
Les étudiants aux USA ne sont PAS fiers d'être américains
2 juil. 2021 - vidéo 4:42, sous-titres disponibles
Campus Reform
À l'approche du 4 juillet, la journaliste Ophelie Jacobson de Campus Reform s'est rendue à l'université de Georgetown pour voir si les étudiants sont fiers d'être américains.
Réhabiliter Staline, c’est un peu comme si Mme Merkel voulait faire pareil pour Hitler.
Toute chaîne, média, faisant l’apologie de ce criminel devrait être fermée et son entité expulsée si étrangère. Il faut fermer et expulser Sputnik, pour apologie de crimes contre l’humanité. Ce ne sera pas une grande perte vu la qualité de ce “site d’information”.
Ceux qui considèrent la Russie comme un pays ami sont totalement à côté de la plaque. La Russie et même un ennemi pour sa propre population.