Depuis le 22 juin, une vidéo estampillée Sciences Po d'une chercheuse du CNRS professant à l'université du Connecticut, Mathilde Cohen, circule sur les réseaux sociaux. Celle-ci dénonce la «blanchité alimentaire» dans la culture française et estime notamment que la cuisine hexagonale «renforce la blanchité comme identité raciale dominante».
A Sciences Po on vous enseigne désormais de façon très sérieuse que la cuisine française est un instrument visant "à renforcer la blanchité comme identité raciale dominante"
Il n'y a plus à discuter.
Il faut simplement envoyer tous ces gens à l'asile le plus proche. pic.twitter.com/XAv8GhkY9m— Pierre Gentillet (@Pierre_GTIL) June 26, 2021
Le syndicat étudiant de droite Uni, section Sciences Po, a immédiatement déploré la promotion de ce discours par la prestigieuse école, estimant que «les racialistes de Sciences Po continuent leurs horreurs et inventent "la blanchité alimentaire"». «La cuisine française serait raciste et contribuerait à la suprématie blanche… Mais qu’attend-on pour faire respecter nos traditions et couper toutes subventions à ces "chercheurs"?», ajoute l'Uni sur Twitter.
Les racialistes de #sciencespo continuent leurs horreurs et inventent «la blanchité alimentaire»
La cuisine française serait raciste et contribuerait à la suprématie blanche…
Mais qu’attend-on pour faire respecter nos traditions et couper toutes subventions à ces «chercheurs»? pic.twitter.com/PW7KokXWXg
— UNI (@droiteuniv) June 22, 2021
Plusieurs personnalités se sont également dites choquées face au discours de la chargée de recherche, à l'instar du membre honoraire de l'Assemblée nationale Paul Giacobbi, qui déplore «autant de sottises en si peu de mots, une usurpation se faisant passer pour "Sciences Po"». «Reste à concocter un discours sur le "blanchité" du bœuf bourguignon… pas évident», ironise l'ancien député du Parti radical de gauche.
Autant de sottises en si peu de mots, une usurpation se faisant passer pour « Sciences-Po »… Reste à concocter un discours sur le « blanchité » du bœuf bourguignon… pas évident! https://t.co/yXCyG1efJR
— Paul Giacobbi (@pgiacobbi) June 26, 2021
L'école parisienne a essayé le 25 juin d'éteindre la polémique sur Twitter, en estimant qu'il ne s'agissait ni d'«un cours, ni [d']un discours, ni [d']une position officielle de Sciences Po», ajoutant que les arguments de Mathilde Cohen n'«engagent» pas l'établissement.
Vous avez peut-être vu circuler une vidéo sur les réseaux sociaux qui parle de la "blanchité alimentaire". Ce n’est pas un cours, ni un discours, ni une position officielle de Sciences Po. Un peu de contexte avec ce thread ⬇️
— Sciences Po (@sciencespo) June 25, 2021
Pour l'Institut d'études politiques de la rue Saint-Guillaume, la chercheuse a simplement présenté ses travaux «lors d’un séminaire de recherche intitulé "La semaine doctorale intensive"». Et de se justifier : «Sciences Po ne promeut aucune théorie ni école de pensée particulière. Notre université accueille, dans le cadre du débat scientifique, la pluralité des approches contemporaines des sciences humaines et sociales, dans le respect du cadre déontologique de la recherche.» Cette semaine doctorale s'est déroulée entre le 14 et le 18 juin, en partenariat avec l'Ecole doctorale Droit et Science politique de l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense.
Certains contestent l'approche scientifique d'une telle vidéo. L'éditorialiste Joseph Macé-Scaron fait a réagi avec scepticisme aux réponses fournies par Sciences Po : «Etes-vous sérieux ? La vidéo en question porte bien le logo "Sciences Po" et en quoi nourrit-elle le "débat scientifique" dont vous parlez dans votre thread [fil Twitter] ?»
Êtes-vous sérieux?
La vidéo en question porte bien le logo « SciencesPo » et en quoi nourrit-elle le « débat scientifique » dont vous parlez dans votre thread? 🤔🙄 https://t.co/tLtyETzbL4pic.twitter.com/P4LgUDrOFc— Mace-Scaron Joseph (@MaceScaron) June 26, 2021
Sciences Po Paris n'en est pas à sa première polémique. Dernièrement, Le Figaro étudiant dévoilait que ses étudiants avaient été encouragés à utiliser l'écriture inclusive dans leurs copies d'examen afin de récupérer des points bonus.
Extrait de: Source et auteur
BON SI CETTE DAME S’EXPRIMAIT PLUS CLAIREMENT, Ce serait plus simple, non?:
Pourquoi ne dit-elle pas, “éteignons” les blancs occidentaux, leur culture dans toutes ses facettes et usages. C’est ce qui se cache derrière toutes ces théories fumeuses qui tournent en rond pour ne pas dire franchement que l’occidental blanc français est gênant.
Par contre cette dame est occidentale, blanche, et quand elle se regarde le matin dans le miroir qu’y voit-elle? Et comment mange-t-elle? Un jour chinois, un jour afghan, un jour arabe, un jour vénézuélien, un jour aborigène, un jour congolais, un jour tibetain, un jour inuit, un jour dogon, un jour vietnamien, etc…etc..?.
Elle semble oublier que le multiculturalisme en France fait que de nombreux jeunes français se sont adaptés à goûter des multitudes de recettes étrangères. Elle oublie que des grands chefs français s’intéressent aux autres cultures culinaires, notamment Thierry Marx très attiré par l’art culinaire japonais qui l’inspire beaucoup.
Ce serait intéressant de la muter dans une université d’ un pays à culture très forte, le japon par exemple. Oserait-elle leur dire en face la même chose que ce qu’elle déclare “au loin” à l’occidental blanc français. Son visa ne serait sûrement pas renouvelé.
Savez-vous chère Madame que lorsque quelqu’un revient d’un séjour au japon, ce qui l’a le plus ébloui est la nourriture japonaise d’abord et d’autres choses agréables dans cette culture bien sûr.
La docilité française rend certaines personnes comme elle HORS LIMITES.
Nous sommes dans un monde étrange ou des catégories de blancs s’affrontent en espérant que certaines d’entre elles disparaissent.