Un sondage de l'institut CSA pour Cnews publié le 17 juin révèle que 60% des sondés seraient favorables à la tenue d'un référendum ayant pour objet la limitation de l'immigration : 35% de personnes «tout à fait favorables» et 27% «plutôt favorables». Seuls 19% s'y déclarent totalement opposés et seuls 18% s'y déclarent plutôt contre.
Autre donnée de l'étude, ce sont les femmes qui se montrent les plus ouvertes sur un tel référendum :63% contre 62% d'hommes.
Le clivage gauche/droite toujours présent
Le sondage permet aussi de mettre en évidence que le clivage gauche/droite sur cette thématique demeure toujours d'actualité : 61% des personnes se revendiquant de gauche désapprouvent un tel référendum contre 93% des sondés pour les personnes se définissant comme de droite. Les sondés s'estimant proche du centre se montrent plus partagés sur cette question à laquelle l'étude ne dévoile aucun avis tranché : 50% pour et 50% contre.
L'idée d'un tel référendum a déjà été soulevé par des élus de droite. Xavier Bertrand avait par exemple estimé nécessaire une réforme constitutionnelle pour y introduire les thèmes de laïcité ou d'immigration tandis que le Rassemblement national porte le projet d'un tel référendum dans son programme.
Emmanuel Macron avait exigé lors du conseil des ministres du 9 juin à ce que les reconduites à la frontières et obligations de quitter le territoire national soient appliquées plus efficacement en activant «de manière volontariste les dispositifs en vigueur». «Les demandes d'asile sont de plus en plus détournées : les étrangers demandent systématiquement l'asile en sachant que l'examen de leur dossier dure plusieurs mois et qu'ils sont pris en charge de manière très avantageuse», avait estimé un conseiller, selon des propos cités par FranceInfo. «Or, le taux d'acceptabilité de l'immigration dans notre pays est de plus en plus bas».
Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, avait de son côté demandé le 11 juin aux préfets un meilleur suivi des étrangers en situation irrégulière auteurs de «graves troubles à l'ordre public» afin de rendre prioritaire leur expulsion.
Extrait de: Source et auteur
Il faut passer des paroles aux ACTES !
Dire qu’il faut reconduire réellement les migrants déboutés et les migrants violents à la frontière, c’est bien, l’expulser réellement entre 2 gendarmes et lui signifier de ne plus remettre les pieds sur notre territoire national, c’est MIEUX !
Combien de centaines de milliers d’Africains et de Maghrébins sont sur la liste d’attente … !
2022 c’est l’année prochaine ! Une décision capitale est à prendre, sinon c’est le désastre et le chaos assuré ! A y réfléchir à 2 fois avant de voter ! Tout cela se prépare.
C’est probablement le cas, mais les margoulins gouvernementaux ne l’organiseront jamais, ce référendum, ils en connaissent d’avance l’issue et ne voudraient à aucun prix être contraints de renoncer à l’immigration qu’ils chérissent. Nous devrons employer d’autres moyens.