L’accord-cadre à l’essai, atteinte au bon sens

Yvan Perrin
Ancien Conseiller national
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L'accord-cadre à l'essai, atteinte au bon sens

Les partisans de l'adhésion de la Suisse à l'Union européenne constituent une caste intellectuellement privilégiée. Ils peuvent comprendre les enjeux inaccessibles au tiers moyen non averti. Dans la mesure où il n'est pas possible d'acquérir le citoyen lambda à la cause vu sa faiblesse d'esprit, la seule solution pour diluer notre pays dans le marais européen consiste à tirer profit de sa stupidité. Ainsi apprend-on qu'un accord-cadre à l'essai pourrait faire office de phase test, la Suisse se gardant la prérogative de renoncer au terme de la période d'essai de 10 ans. Il faut vraiment prendre les gens pour des cons pour lancer pareille proposition. Il est bien évident qu'un retour en arrière serait tout bonnement impossible. Que ferait-on des citoyens européens ayant obtenu le droit à l'aide sociale à vie chez nous ? Comme pourrions-nous indemniser les travailleurs suisses laissés pour compte grâce à l'extension de la libre-circulation ? Que ferions-nous des criminels européens que la Suisse n'aurait pas pu expulser en vertu du droit européen ?

Ne nous y trompons pas. Avec cette proposition, les europhoriques démontrent clairement deux choses. La première, c'est qu'ils ont vraiment l'impression que leurs concitoyens hostiles à l'adhésion sont d'une indigence intellectuelle rare, incapables de voir une si grosse ficelle. La seconde, c'est qu'ils sont aux abois. Leur rêve d'entrée par la petite porte bat de l'aile, ils sont prêts à tout, d'où la ridicule proposition du jour. L'Europe, c'est désormais une femme debout se demandant où poser son illustre postérieur devant deux hommes confortablement installés dans leurs fauteuils. Face à un Sultan rigolard, deux personnalités qui ne peuvent pas se voir en peinture tentent d'incarner cette Union européenne dont la faiblesse fait mal aux yeux.

Ca ne fait vraiment pas envie, même à l'essai.

 

Yvan Perrin, 13.04.2021, sur FB

5 commentaires

  1. Posté par antoine le

    ”Il faut vraiment prendre les gens pour des cons pour lancer pareille proposition.”
    Le Peuple suisse est éduqué et comprend largement les enjeux !
    ”Leur rêve d’entrée par la petite porte bat de l’aile, ils sont prêts à tout, d’où la ridicule proposition du jour.”
    En effet pour M. Berset et Mme Sommaruga tous les 2 du PS et du NOMES de beaux rêves dorés s’envolent …
    M. Berset en tant que représentant des porteurs de costards vides et Mme Sommaruga en tant que représentante de l’incontinence des pianistes. Cela fera des fins de carrières sans fausses notes … !!

  2. Posté par Socrate@LasVegas le

    Ahh oui, comme la vignette autoroutière…à l’essai! LOL

    Il faut bannir les secundos en politique: ces médiocres devenus adultes essaient (toujours aussi vainement) de détruire ce qu’ils n’ont pu atteindre étant jeunes…

    Beukhalter doit se retourner dans sa tombe de voir échouer le projet de sa carrière de traître!

  3. Posté par Tryphon le

    Désolé, mais en prenant les gens pour des cons, c’est-à-dire pour ce qu’ils sont (en tout cas les 3/4, voir comme ils gobent la grotesque et hystérique propagande Covid), ils ont toutes leurs chances d’atteindre leur but.

  4. Posté par Sergio le

    Qui sait ? Albert n’avait pas acquis la certitude absolue que l’univers était infini, par contre, il ne subsistait aucun doute quant à la bêtise humaine. L’Union européenne à l’essai pendant quelques années, les politiciens et les médias, sûr qu’ils aimeront cela.

  5. Posté par Nicolas le

    Une simple question Yvan Perrin. Qu’attend l’UDC pour lancer une récolte de signatures afin de mettre un terme définitif à toute velléité d’adhésion de quelque manière que ce soit à cette hydre puante et malfaisante qu’est l’Union Européenne. L’heure est propice compte tenu de l’échec patent de la gestion de la crise sanitaire par cet aréopage d’incompétents. Une si belle occasion ne se représentera peut-être pas de sitôt.

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