Jean-Baptiste Mendes - Chaque semaine apporte son lot d’attaques terroristes à travers le monde. Depuis le 29 mars, l’EI* a frappé au Mozambique et en Indonésie. Selon le criminologue Xavier Raufer, le groupe islamiste n’est actuellement que l’ombre de lui-même. Surtout si l’on se rappelle sa puissance de frappe à l’été 2014!
Cinquante-cinq morts, c’est le bilan revendiqué par Daech* lors de l’attaque de Palma au Mozambique le 29 mars. Les victimes? Des militaires «de l'armée mozambicaine et des chrétiens, dont des ressortissants d'États croisés», se félicitent les terroristes. Vingt blessés, c’est le bilan en Indonésie d’un attentat suicide perpétré contre une cathédrale le même jour par un couple appartenant à un groupe pro-EI*. Le 31 mars, les forces de l'ordre abattaient à Jakarta une sympathisante de l’organisation terroriste tentant de s’attaquer à la police. Pour le criminologue Xavier Raufer, auteur de À qui profite le djihad (éd. du Cerf), «depuis la fin de la grande période 2015-2016, tous les attentats récents, ce sont des individus isolés, souvent perturbés». Des loups solitaires qui ne représenteraient plus de «péril stratégique» pour les intérêts nationaux, d’après lui.
Et vous, qu'en pensez vous ?