« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde ». Ces mots du président Mitterrand n’avaient rien d’une fable, la guerre économique et bien là et elle est totale. C’est ce qu’a voulu démontrer maître Olivier de Maison Rouge dans son ouvrage « Survivre à la guerre économique – Manuel de résilience » publié chez VA Editions. Il revient sur les principales attaques de « l’allié américain » : Prism, Alstom… sur la politique de censure des GAFAM, le grand Big Brother et décrit les contours de la politique publique de sécurité économique dont la France s’est dotée en 2019 pour tenter de survivre face à Washington.
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MITTERAND avait raison.
Mais toutes ces élites du monde entier côtoient et ont côtoyé ces élites destructrices américaines et elles n’ont rien fait. Le monde entier se plaint, mais le monde entier se laisse dévorer petit à petit.
Les non alignés étaient intéressants dans leur démarche, mais il aurait fallu que le monde entier soit non aligné. Cela dit beaucoup de pays non alignés ont énormément souffert par cette prise de risque. Et pas seulement à cause des élites américaines dévoreuses, mais surtout à cause des élites “moutons” du monde occidental.
Cela dit on se demande comment on va parvenir à lutter contre une puissance qui a mis tout en oeuvre surtout sur le plan militaire et autres pratiques souterraines , pour dominer les peuples. Le peuple vietnamien a su en son temps affronter “la puissance dominante”, c’est vrai, mais à quel prix!!!!
Nous ne nous aimons pas assez en tant que peuples européens et celtes d’origine, pour nous détacher de cet empire, qui par ailleurs a une EMPRISE PHENOMENALE sur la commission de Bruxelles.
IL n’y a pas assez de liens sentimentaux entre nous. Et notre individualisme a fait le reste.
Mais si on revient aux sources de cet individualisme on peut éventuellement “le transformer”. Il date des multiples guerres que nous avons subi en Europe. Quand des gens tombent dans la misère (que produit la guerre) l’humain ne pense qu’à nourrir d’abord les siens car la misère ne permet plus de partager avec l’autre le peu qu’on a. Et le temps de reconstruire un pays et une dignité “met du temps”. Surtout qu’après ces guerres les gens recevaient de bas salaires pour un minimum de 50 heures de travail. Pendant ce temps là, à notre insu, l’individualisme de survie , le chacun pour soi s’est implanté et pour de très longues années. Ensuite il est devenu une habitude, un mode de vie.
Si aujourd’hui, nous sortons de cette “habitude”, beaucoup de chances s’offriront à nous pour la conquête de notre liberté. Sinon, nous resterons les vassaux que nous sommes.