Le directeur du Centre d’étude des religions à l’Université de Lucerne : “L’interdiction du niqab pourrait conduire des individus à des actes de violence”

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Andreas Tunger-Zanetti, directeur du Centre d’étude des religions à l’Université de Lucerne est opposé à cette interdiction tout en reconnaissant que les musulmans (il préfère hypocritement employer le terme "individus") peuvent devenir violents si notre pays accepte cette loi. La contradiction ne lui pose aucun problème.

Et si ce niqab n'est pas représentatif de l'islam et que cette religion est pacifique (ce qui n'est pas le cas puisque des musulmans ont déjà tenté de faire des attentats en Suisse), pour quelle raison devrions-nous avoir peur? Pour quelle raison un musulman lambda devrait-il se sentir visé par cette interdiction qui "ne concerne que 30 femmes en Suisse"? Tout simplement parce que Monsieur Tunger-Zanetti sait que toute opposition à l'islam peut se traduire en violences. Au lieu de protéger notre population face à ce dogme (alors que la population musulmane est encore faible dans notre pays) il préfère s'opposer à ce texte et être du côté de l'islam. Sans doute préfère-t-il voter des lois lorsque la population musulmane est plus nombreuse, rendant leur application impossible pour cause de risques de violences, comme en France?

Bien évidemment, cet universitaire ne tient pas le même discours aux très nombreux pays musulmans qui persécutent des millions de chrétiens, dont la fameuse Arabie Saoudite qui possède l'endroit le plus sacré de l'islam : la Mecque. Si on devait appliquer la logique de Monsieur Tunger-Zanetti, les chrétiens devraient avoir le droit d'utiliser les violences les plus extrêmes au vu des interdictions, persécutions, discrimination bien pires dont ils font l'objet dans ces pays.

Et tout cela est publié sur un site catholique, excusez du peu.


Pour Andreas Tunger-Zanetti, spécialiste de l’Islam à l’Université de Lucerne, le débat sur l’initiative anti-burqa soumise à votation populaire le 7 mars est largement biaisé. Il a publié récemment une étude qui contredit les perceptions courantes du nikab.

(...)

Une acceptation pourrait mettre en danger la sécurité?

Pour de nombreuses musulmanes de ce pays qui n’envisageaient jamais de porter le voile intégral, l’acceptation serait une forme de rejet de leur religion. Comme pour l’initiative sur les minarets, des individus pourraient en tirer un ressentiment qui pourrait conduire à des actes de violence. Des études montrent que ces interdictions ont tendance à rendre plus probables les actes violents. Les plus fortes attaques ont eu lieu en France, c’est aussi là que le débat le plus passionné sur l’interdiction du voile a eu lieu.

Cath.ch

8 commentaires

  1. Posté par Marie-France le

    Pétochard en plus d’être lâche ::: Soumission…

  2. Posté par mady le

    @ Monsieur Christian Hofer,
    Merci pour votre message. Je suis tout à fait d’accord avec vous. Je ne vois pas de raison d’autoriser le port de la burqua. Nous sommes en Suisse et comme vous écrivez il y a beaucoup de pays musulmans où elles peuvent y aller, si elles ne sont pas contentes avec nos manières de vivre.

  3. Posté par Teti le

    Ça s appelle un idiot utile.

  4. Posté par LeVérificateur le

    Ces “directeurs d’étude” ont tous un type sociologique bien identifiable que Houellebecqu a cruellement décrit dans “Soumission”: le clerc de souche en déficit de testostérone qui entend survivre confortablement sous la charia et accessoirement fourrer de la beurrette.

  5. Posté par Yolande C.H. le

    Ces partisans des femmes voilées montrent, si ce n’est déjà manifeste, le visage de ce mouvement religieux: la violence que son interprétation rigoriste induit.

    Un mouvement identitaire qui affronte l’identité citoyenne, jusqu’à la photo du passeport qui interdit tout port de couvre-chef.

  6. Posté par Christian Hofer le

    Monsieur Tunger-Zanetti oublie de dire qu’il n’y a pas eu besoin de loi pour que la Suisse subisse son premier attentat en 2020.

    Auparavant, la Suisse avait déjà été visée par des tentatives d’attentats, des menaces, des insultes, nonobstant l’histoire des minarets. En clair, ce monsieur propage la peur au seul bénéfice de l’islam. Alors que ces actions violentes, ces menaces devraient logiquement discréditer ce dogme et le conduire à son interdiction en Suisse, Monsieur Tunger-Zanetti arrive à inverser la culpabilité. Il faut un culot incroyable pour faire cela.

    L’islam est étranger à notre pays et ne doit en aucun cas influer sur nos décisions. Nous ne devons rien aux musulmans. S’ils ne sont pas contents, qu’ils partent d’ici. Il existe plus de 50 pays musulmans où ils pourront revendiquer la charia. Ici, nos racines sont chrétiennes.

  7. Posté par antoine le

    « L’interdiction du niqab pourrait conduire des individus à des actes de violence »
    C’est déjà fait et ceci SANS l’interdiction de la niqab !
    Coups de couteau, égorgements, décapitations, viols, agressions, etc … cela ne vous dit rien ?
    C’est perpétré par des individus qui font partie de la secte mortifère !
    En général, pour cacher la merde au chat, ces individus sont nommés, par les médias ”aux ordres” de ”déséquilibrés” ou de psychologiquement faible, etc … que de beaux mots pour des actes HORRIBLES, primitifs et démontrant leur bassesse …
    Dans les universités, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil …

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