Harcèlement, crachats au visage des contrôleurs, intimidation des passagers : ce ne sont que quelques-unes des incivilitiés qui ont conduit la compagnie ferroviaire à envisager la suspension de ses services dans certaines gares.
Invoquant de "graves problèmes de sécurité publique", la compagnie ferroviaire publique suédoise (SJ) envisage la suspension de ses services dans deux gares.
Le désordre public qui règne dans les gares de Kumla et de Hallsberg, et aux alentours, ayant maintenant fait aussi son apparition dans les wagons, la compagnie ferroviaire a la possibilité de ne pas autoriser l'arrêt de ses trains dans ces gares, a déclaré Jan Kyrk, directeur commercial des SJ. La décision pourrait être prise rapidement et avec effet immédiat, a-t-il ajouté.
Compte tenu des défis croissants en matière de sécurité publique, les SJ ont donné instruction à leurs inspecteurs d'alerter la police sans délai en cas d'incivilités graves ou de comportements menaçants afin d'assurer leur propre sécurité ce celle des passagers. Les SJ ont également recommandé de ne pas discuter avec les passagers agressifs.
Karin Eldblom, de la police de Hallsberg, a déclaré au site d'information SamhällsNytt que les agents reçoivent régulièrement des rapports sur des passagers menacés ou même agressés. Lors d'un incident en novembre dernier, les auteurs ont craché sur les contrôleurs de billets. Les délinquants sont parfaitement au courant des méthodes utilisées par les policiers. S'ils en aperçoivent un dans le train, ils sautent souvent des wagons pour éviter d'être appréhendés.
Selon des témoins oculaires, lorsqu'une contrôleuse a tenté de faire sortir des passagers qui n'avaient pas de billets, ils se sont mis à lui crier dessus et à la traiter de raciste. Les voyous ont même commencé à lui donner des coups de pied, jusqu'à ce qu'un autre inspecteur se précipite à son secours.
Des habitants de Kumla ont également déclaré à Samhällsnytt que les Suédois préfèrent éviter la gare et ses toilettes, un point de rencontre typique pour les jeunes des gangs, âgés de 25 à 30 ans, car ils ne s'y sentent pas en sécurité. Les décisions de justice révèlent que la plupart de ces groupes dits à problèmes sont composés de migrants afghans, érythréens et somaliens.
Source en anglais : V4NA
Traduction Cenator
ils les ont voulu,qu’ils les gardent