“C’est la guerre” : à Carcassonne, des policiers pris dans un guet-apens et visés par des tirs de mortiers aux cris de “Wallah !”

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Dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 5 février, au cœur du quartier La Conte à Carcassonne, la police et des bus ont été la cible de tirs nourris de mortiers d’artifices.

(…) Le policier confie qu’il n’a pas eu peur, mais il conçoit que des éléments plus jeunes puissent avoir la boule au ventre quand ils se rendent sur de tels événements: “Il faut avoir du métier pour affronter ces situations, et de l’entraînement. La police municipale a beaucoup évolué ces dernières années, mais en face ils évoluent encore plus vite. On voit aujourd’hui à Carcassonne ce qu’on voyait habituellement dans les grandes villes comme Marseille ou Paris. Sur le terrain, les “grands frères” nous disent de laisser faire, comme s’il fallait que jeunesse se fasse. Mais il ne s’agit pas d’un jeu, c’est bien plus grave que ça: c’est un entraînement, ils se préparent, ils apprennent à viser, à se replier, à tendre des embuscades. Ils ont 15-16 ans mais il ne faut pas prendre ça à la légère. Plus ça va aller, plus ce sera difficile: là, encore, avec le couvre-feu on a la possibilité de les faire rentrer, mais quand ce sera fini on va avoir de grosses surprises”.

 

 

(…) Or, la nuit du jeudi 4 février fut caractérisée par une attaque préméditée aux mortiers d’artifices, au cœur du quartier La Conte, sur des agents de la police municipale. Des scènes terribles filmées via Snapchat en toute fierté par les auteurs de ces attaques scandaleuses aux cris de «wallah»! Certains des ces agents ont été blessés à la jambe et sont devenus sourds quelques heures…

(…) La Dépêche

« Ca n’arrête pas… »

18h15, les policiers municipaux réalisent un contrôle de routine. « Il a rapidement dégénéré, avec plusieurs dizaines d’individus qui se sont rapprochés » raconte David Leyraud, délégué régional adjoint du syndicat Police Alliance. « La police nationale est arrivée en renfort. »

Très rapidement, policiers municipaux et nationaux ont été la cible de nombreux tirs de mortiers d’artifice venant de plusieurs endroits. Ca n’arrête pas. Certes, la préfète l’avait condamné en octobre. Mais on est extrêmement inquiets, parce que ce qu’il s’est passé hier à 18h15, sur ce secteur de la Conte, un secteur sensible, on le sait très bien, avec de la délinquance et des trafics, ce n’était pas un guet apens. C’est juste un contrôle qui a dégénéré.

David LeyraudSyndicat Police Alliance

Les phénomènes similaires s’enchainent dans la préfecture de l’Aude. « Ca fait plus d’une dizaine de fois que ça arrive depuis septembre 2020. En octobre, on en était déjà à quatre ou cinq, ça ne s’est pas calmé à Noël. On est le 5 février, ça ne se calme toujours pas » déplore David Leyraud.

Actu.fr

Via Fdesouche

3 commentaires

  1. Posté par Legno le

    Moi ce que j’en pense c’est bien le problème qui n’en est qu’a son début tout cela va aller en s’amplifiant nous n’en sommes qu’aux prémices C’est voulu et entretenu par les différents gouvernements mis en place depuis 40 ans Français n’oubliez pas lors du prochain quinquennat
    de remettre les mêmes ils vous aiment et vous les aimez La preuve ils sont INDÉBOULONNABLE

  2. Posté par Dominique le

    Ces flics récoltent ce qu’ils méritent. Cela fait depuis 1980 qu’ils devaient tirer sur les ennemis envahisseurs de l’Europe.

  3. Posté par antoine le

    ” …il ne s’agit pas d’un jeu, c’est bien plus grave que ça: c’est un entraînement, ils se préparent, ils apprennent à viser, à se replier, à tendre des embuscades.”
    C’est effectivement un ”jeu” à cet âge-là !
    Les jeux vidéo n’ont plus la cote ou alors c’était leur jeu favori à 6, 8 ou 10 ans …
    Qu’adviendra-t-il de ces ”jeunes” maghrébins (puisqu’il faut les nommer) dans les 5-10 prochaines années ?
    S’ils ne sont pas stoppés et rééduqués maintenant, c’est la guerre civile, car leur ”jeu” ne va pas s’arrêter ! L’État COMPLICE laisse faire ou ne met pas les moyens nécessaires à disposition pour juguler cette racaille.
    ”Sur le terrain, les “grands frères” nous disent de laisser faire, comme s’il fallait que jeunesse se fasse”.
    Ce ne sont PAS aux ”grands frères” d’expliquer la méthode pour arrêter ce désordre public !
    Je comprend leur rôle, mais ils n’ont pas à intervenir en cours de manifestations violentes, c’est trop tard, ils sont débordés ! L’éducation se fait en amont !
    Lorsqu’ils sont arrêtés ces ”pôvres” chéris, les juges ”aux ordres” appliquent systématiquement le 2 poids 2 mesures !!
    Selon le Syndicat Police Alliance : on ne déplore ni blessé, ni interpellation.
    Lorsque les interpellations se compteront par centaines ou milliers et que les juges appliqueront les lois en vigueur en temps de GUERRE, il y aura un retour de la Sécurité, pas avant.
    Il manque des place en maison de rééducation : l’État construit et y place les gens qui en ont besoins. L’État forme des éducateurs, cela réduira le chômage.
    Il manque des places en prison ? Promesse NON tenue par M. Micron !
    L’État fourni des tentes et du fil de fer barbelé pour que les détenus construisent eux-mêmes leurs camp !
    Il fait froid, ils couperont du bois !
    Il fait chaud, ils pomperont eux-mêmes de l’eau !
    etc …
    Il n’y a pas pire que des gens en dé-occupation !!
    Si la prison sous tente leurs est insupportable, ils feront tout pour ne PAS y retourner !
    Expérience au Texas :
    https://www.lepoint.fr/monde/tent-city-l-arizona-pour-prison-23-09-2012-1509324_24.php

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