Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a rencontré le 21 janvier la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, la commissaire chargée des Affaires intérieures, Ylva Johansson, ainsi que le commissaire chargé du voisinage et de l’élargissement, Oliver Varhelyi. A l’issue de cet entretien, Cavusoglu est revenu sur la question de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne par un post éloquent sur les réseaux sociaux : « Le processus d’adhésion doit être relancé […] L’Union douanière doit être mise à jour et la libéralisation des visas doit être mise en vigueur. Nous devons renforcer la coopération dans la lutte contre l’immigration irrégulière et le terrorisme. Nous devons lutter contre la montée du racisme, de la discrimination et de l’islamophobie en Europe. »
L’adhésion de la Turquie à l’Union européenne est un vieux serpent de mer puisque, déjà en 1995, le pays avait signé un accord d’union douanière avec les instances bruxelloises et avait été officiellement reconnu comme candidat lors du Conseil européen d’Helsinki le 12 décembre 1999. Cependant, le référendum sur la constitution européenne en 2005 avait marqué un premier rejet de la Turquie par les populations européennes. Depuis, la fracture s’est encore élargie entre Bruxelles et Ankara. En 2016, la répression musclée mise en place par le président Erdoğan après la tentative de coup d’Etat, couplée au non-respect des accords migratoires mis en places entre la Turquie et le Parlement européen, a entraîné un ralentissement du processus. Par la suite, les crises se sont encore succédé avec les revendications territoriales de la Turquie sur Chypre et sur les zones maritimes grecques riches en ressources gazières. Au niveau culturel, la décision d’Erdoğan de transformer la basilique Sainte-Sophie en mosquée a définitivement convaincu les populations chrétiennes du fossé qui sépare la civilisation européenne et le monde ottoman profondément attaché à l’Islam.
Pourtant, et malgré les tentatives d’intimidations déployées par Ankara à l’égard de Chypre et de la Grèce en septembre 2020, il semblerait que la Commission européenne n’écarte pas la possibilité de relancer les discussions avec la Turquie. La présidente Von der Leyen a ainsi tweeté le 21 janvier à propos de cet échange :« Le dialogue est nécessaire, mais nous attendons aussi des actes concrets et crédibles sur le terrain » tandis que son adjointe a pointé la nécessité de « prendre des mesures positives ». De son côté, le haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, est allé plus loin encore : « L’année dernière a été une année compliquée pour les relations entre l’Union européenne et la Turquie. Aujourd’hui, j’ai reçu Mevlut Cavusoglu pour discuter de la voie à suivre – rechercher des intérêts stratégiques mutuels, le développement d’une relation coopérative et réciproque ancrée dans des valeurs et des principes communs. » Les Etats-Unis ayant toujours poussé en direction de ce rapprochement, gageons que l’administration de Joe Biden verra d’un très bon œil la reprise des discussions entre Bruxelles et Ankara. •
Alexandre Laborde
Extrait de: Source et auteur
Cette adhésion est souhaitée par Macron et Merkel donc l’Allemagne et la France qui les ont élus.
Selon le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu :
”Nous devons renforcer la coopération dans la lutte contre l’immigration irrégulière et le terrorisme”.
Que Herr Dogan l’ottoman dictateur cesses de jour avec les migrants !
Que Herr Dogan cesse ses agressions territoriales contre la Syrie
Que Herr Dogan cesse ses provocations en Méditerranée concernant les zones maritimes exploitables,
Que Herr Dogan retire ses troupes d’invasion en Libye
– etc …
Qu’il déblaie devant sa porte !!
Impossible et dangereux.