Par Robert Spencer
L'éditeur Little, Brown vient d'annuler la publication d'un livre, Welcome to the Woke Trials : How #Identity Killed Progressive Politics [Bienvenue aux procès woke : comment l’«identité» a tué la politique progressiste], de la journaliste britannique Julie Burchill, à cause d'un tweet "islamophobe" qu'elle aurait envoyé à l'écrivaine musulmane Ash Sarkar.
Comme vous le voyez, c'est très bien de défendre la liberté d'expression en théorie, mais il ne faut pas trop la pratiquer.
Et quel crime l'auteure a-t-elle commis ? Aurait-elle lancé des insultes raciales ? A-t-elle appelé au génocide ou à la violence contre des musulmans innocents ? Non, apparemment, elle n'a fait que rappeler que, selon la tradition musulman, Mahomet a épousé une mineure.
Selon The National, le groupe Hachette, qui possède Little, Brown, a annoncé que l'éditeur renonçait à le publier à cause de ce qu'il a qualifié de commentaires islamophobes".
Le livre, poursuit The National, "a été présenté comme une accusation 'typiquement irrévérencieuse et divertissante' de la 'foule en colère'". Mais la 'foule en colère' n'a pas été scandalisée par quoi que ce soit dans le livre lui-même. Elle a été scandalisée parce que Burchill a demandé à Sarkar : "Pouvez-vous me rappeler l'âge de la première femme du prophète Mohammad ?"
Burchill veut manifestement parler ici d'Aïcha, que Mahomet a épousée quand elle avait 6 ans, et non de sa première femme, Khadija, qui avait quinze ans de plus que lui. Mais c'est un détail.
Les commentateurs ont fait flèche de tout bois pour dénoncer la prétendue hypocrisie de Burchill, en lui reprochant d'ignorer le mariage d'enfants dans l'histoire britannique ou en prétendant que Marie était une enfant quand elle a épousé Joseph. Mais tout cela est hors sujet. Personne ne se soucierait du mariage de Mahomet avec une enfant si les faits et gestes de Mahomet n'étaient pas la base de la loi islamique et s'ils n'étaient pas imités par trop de musulmans aujourd'hui encore.
Il n'est pas impossible que les "commentaires islamophobes" en question aient été aussi d'autres tweets de Burchill à Sarkar que Twitter aurait supprimés. Le National s'abstient soigneusement de nous dire quelle est la chose la plus flagrante que Burchill aurait écrite.
Mais qu'importe : quelle amère ironie que le livre de Burchill dénonçant la cancel culture soit victime de cette même cancel culture de la part de son propre éditeur!
Sarkar a excité la foule en tweetant : "Julie Burchill, qui était autrefois, je suppose, une journaliste très respectée, m'a ouvertement fait subir de l'islamophobie ici. Je suis une grande fille, je ne vais pas me vexer pour ça, mais je trouve étrange qu'aucun de ses collègues et amis dans la profession ne semble avoir de problème avec cela."
Ses "collègues et amis dans la profession" ont donc sauté sur l'occasion pour montrer combien ils étaient ouverts d'esprit et islamophiles, et se sont hâtés de tourner leur veste. La déclaration de Little, Brown est un mélange répugnant de contradictions, d'autosatisfaction et d'hypocrisie : "Nous renonçons à publier le livre de Julie Burchill. Ce n'est pas une décision que nous avons prise à la légère. Chez Little, Brown, nous croyons passionnément en la liberté d'expression et nous avons toujours publié des auteurs aux vues controversées ou provoquantes et nous continuerons à le faire."
Non, Little, Brown, vous ne croyez pas en la liberté d'expression. Il y a manifestement des vues controversées ou provoquantes qui le sont un peu trop pour vous.
L'accusation de "discours de haine" est un outil des puissants pour pour étouffer la dissidence. La question de Burchill aurait dû susciter un débat sur le mariage des enfants, voire sur la charia et sa relation avec le droit britannique. Au lieu de cela, le livre de Burchill est retiré de la publication, donnant le signal que de tels débats ne doivent pas être tolérés. La décision de Little, Brown montre à quel point l'Occident a déjà accepté et internalisé l'interdiction, par la loi islamique, de la critique de l'islam. La disparition progressive de la Grande-Bretagne en tant que société libre continue à grands pas.
Source : Book Criticizing Cancel Culture Gets Canceled Because Author Criticized Islam
Traduction libre Cenator
Application stricte de la charia (ou censure) dans notre monde occidental !
C’est affligeant de constater cette auto-censure morbide !
La journaliste britannique Julie Burchill devra chercher et trouver un autre éditeur …
Si poser une question ou rappeler un fait écrit en toutes lettres dans le Coran : ”elle n’a fait que rappeler que, selon la tradition musulman, Mahomet a épousé une mineure” c’est de la HAINE envers les muzz, le cerveau alambiqué et très atteint de certaines personnes fait soucis !!
Bientôt il ne faudra plus parler, plus communiquer et surtout ne PAS aborder de sujets tabous de la secte mortifère … !!