21 décembre 2020 - par Jacques Guillemain
Je ne pense pas que le monde occidental puisse survivre encore bien longtemps au cancer qui le ronge, cette haine de soi permanente, ce complexe de culpabilité omniprésent, cette honte d’être blanc, ce dénigrement systématique de la civilisation occidentale qui a pourtant tout inventé du monde moderne, au cours de ces deux derniers siècles, et surtout ce rejet de nos racines judéo-chrétiennes et de notre culture gréco-latine.
Aux États-Unis comme en Europe, aussi bien dans les pays anglo-saxons que latins, ce ne sont que sanglots indécents, que mea-culpa pitoyables, que génuflexions écœurantes, pour salir notre Histoire et dénigrer lâchement l’héritage légué par nos ancêtres, odieux détenteurs du monopole du Mal.
Il suffit de lire les commentaires sur l’élection de Miss France 2021, semblant déplorer qu’elle soit blanche, blonde, avec les yeux bleus, pour mesurer l’ampleur du désastre.
Au pays des Gaulois, terre culturellement et ethniquement homogène jusqu’en 1970, élire une Miss blanche en 2020 est presque devenu indécent, voire provocateur ou humiliant vis-à-vis des minorités. C’est sidérant.
Et que dire du déluge de tweets antisémites qui se sont abattus sur la sublime première dauphine, Miss Provence, pour avoir dit qu’elle était de mère serbo-croate et de père israélo-italien ! Cette franchise lui a été fatale dans la course au titre.
Quelques gauchistes bas du front y ont aussitôt vu la main de l’extrême-droite, en occultant soigneusement la véritable origine musulmane de ces tweets odieux.
Chacun sait qu’il n’y a plus d’antisémitisme d’extrême-droite en France, mais que c’est un antisémitisme musulman virulent qui sévit dans nos banlieues et qui a chassé du 9-3 des milliers de familles juives, sans que cela n’émeuve le moins du monde le gouvernement ou nos bobos bien-pensants donneurs de leçons.
Mais le pire est que ce sont les mêmes qui mettent l’accent sur la “blancheur” des 5 finalistes du concours Miss France, qui nous parlent de “vivre-ensemble” et d’intégration réussie !
Toute la société se racialise dangereusement.
La France est devenue le pays de la haine généralisée. Mais l’exemple vient d’en haut.
La haine de Macron pour la France, coupable de crime contre l’humanité. La haine pour son armée, accusée de torture en Algérie.
La haine pour le peuple français, traité d’illettré, d’alcoolique, de fainéant.
Nous avons importé le racisme et l’antisémitisme, totalement inexistants avant 1980. Des ateliers interdits aux Blancs ne choquent personne.
S’il est interdit de déplorer le manque de joueurs blancs dans l’équipe de France de foot, il est de bon ton de dénoncer l’absence de diversité à l’Assemblée.
Mais cette soumission systématique des natifs face au terrorisme intellectuel et à la tyrannie bien-pensante, va aller en s’aggravant.
En Amérique, on assiste à une domination des minorités sans précédent et à une sidérante capitulation du WASP, le white anglo-saxon protestant.
Repentance à tout propos, dictature du politiquement correct et discrimination positive, tous ces fléaux qui disloquent la cohésion nationale nous viennent des États-Unis.
Jugez plutôt. C’est effarant. Une gauche en plein délire sème la terreur dans tout le pays.
Le mouvement “woke” sévit bien au delà des universités et impose sa loi, exerçant une censure violente contre tout réfractaire au discours politiquement correct. Et ce mouvement gagne l’Europe.
Dans telle université, c’est un prof qui est poussé à la démission pour s’être opposé à un “jour d’absence”, où les Blancs sont invités à rester chez eux pour laisser “les personnes de couleur” seules sur le campus.
Là, c’est le patron d’un journal new-yorkais qui doit démissionner, pour avoir donné la parole à un sénateur qui préconisait d’envoyer l’armée pour mater les émeutes, lors de la mort de George Floyd.
Là encore, c’est un autre directeur de journal poussé à la démission, parce qu’il a publié la tribune d’un homme d’abord accusé de viol, puis relaxé.
En Angleterre, c’est une journaliste qui démissionne, après avoir été harcelée pour avoir écrit un article jugé “transphobe”.
En Angleterre, encore, c’est J-K Rowling, la célèbre créatrice d’Harry Potter, qui chute brutalement de son piédestal pour avoir affirmé que la différence des sexes était une réalité biologique.
Il n’y a plus de liberté d’expression en Amérique, où les militants progressistes font la loi, au mépris de la Constitution la plus libérale du monde. Et cette dictature de la pensée sévit maintenant en Europe.
La censure progressiste fait des ravages dans les pays anglo-saxons.
Ce processus de désintégration de la société s’appelle la “cancel culture”, la “culture de l’annulation”, consistant à faire disparaitre des écrans radar toute personne jugée raciste, homophobe ou sexiste.
Boycott et harcèlement sont les armes de ces nouveaux justiciers du politiquement correct.
Cet ostracisme dangereux, cette culture de la dénonciation ne fait que s’amplifier grâce aux réseaux sociaux.
Les ayatollahs du multiculturalisme voient un raciste derrière chaque arbre et traquent tout propos jugé offensant pour les minorités.
En Amérique, on peut être excommunié à la moindre déclaration jugée blessante. La sentence est sans appel. Pas besoin de tribunaux.
Pour les minorités, “se sentir blessé”, c’est être “éveillé”, d’où le terme anglais de “woke”.
Tout Afro-Américain doit être “vigilant”. Et le mouvement Black Lives Matter veille au grain, traquant racisme et discrimination.
Quant au Blanc, il doit se résigner et être conscient de ses privilèges, en faisant son autocritique.
On mesure à sa juste valeur tout le bonheur du “vivre-ensemble”, vu par les progressistes.
Il paraît que même les humoristes n’osent pas s’emparer du sujet, tant ils sont terrifiés.
“La woke culture” est devenue un fléau qui musèle toute liberté d’expression. Il n’y a plus de débat, plus de libre arbitre, plus de tolérance, plus d’esprit critique. C’est la mort de la pensée conservatrice.
Parfois, la meute antiraciste peut pousser au suicide pour un simple tweet. Mais ce sectarisme effréné tue dans l’indifférence générale.
Il n’est plus possible d’avoir des débats contradictoires sur la race, l’identité ou le genre.
On notera que la religion n’est pas encore concernée, puisque les États-Unis n’ont chez eux qu’une petite minorité de musulmans. L’islamophobie n’est donc pas encore dans le collimateur des intégristes de la culture “woke”.
Dans les universités américaines, le corps enseignant est majoritairement libéral et adepte des débats contradictoires, mais la peur s’installe. Une parole de trop et c’est le harcèlement assuré, qui peut détruire le quotidien de l’enseignant.
Pour être aimé des jeunes, un prof a tout intérêt à adhérer au “wokisme”.
Pour beaucoup d’enseignants et de journalistes, il est beaucoup plus facile de céder à cette dictature de la pensée que d’y résister. D’où le succès rapide du mouvement “woke”.
C’est ainsi que la vague “woke”, partie des universités, a gagné toutes les sphères de la société.
Toute la jeunesse subit un terrible lavage de cerveau, ce qui annonce un mouvement irréversible.
Les élus rasent les murs et les opposants au “wokisme” ne se bousculent pas, beaucoup trop risqué.
Ce mouvement, qui viole outrageusement le 1er amendement de la Constitution américaine qui garantit la liberté d’expression et d’opinion, est une immense menace pour les États-Unis, qui vont devoir relever le défi chinois dans les prochaines années.
Un peuple divisé, face au bloc chinois sous domination du PCC, ne peut que perdre, quelle que soit sa supériorité technologique.
Le XXIe siècle marque le début du crépuscule du monde occidental, qui va mourir non pas sous les coups d’un ennemi qui lui est supérieur, mais sous les coups d’une dictature politiquement correcte qui désintègre les nations.
Ce qui se passe en Amérique arrive chez nous au grand galop.
La grande nation de la Conquête de l’Ouest, le pays qui a vaincu le nazisme, le communisme et l’impérialisme japonais, est en train de s’autodétruire.
L’Amérique de John Wayne n’existe plus.
Et ne nous faisons aucune illusion. En sombrant, les États-Unis entraîneront tout l’Occident par le fond.
Et cerise sur le gâteau, c’est la France qui est le plus en danger, puisque les islamistes, Frères musulmans et salafistes, ont maillé tout le territoire et sont infiltrés partout.
Mais Macron n’ose même pas user du mot “islamisme” quand il prétend s’attaquer à ce fléau qui menace la République. C’est dire combien il protège le pays !
Jacques Guillemain
source: https://ripostelaique.com/la-culture-woke-le-poison-qui-detruit-les-usa-et-ronge-loccident.html
Il est normal que cela vous dérange que vous ressentiez pour une fois la haine que vous avez perpétué. La roue tourne, mon cher ami. Vos propos ne font que le confirmer.
MAIS QUI INDUIT CETTE CULTURE WOKE aux USA et ailleurs en OCCIDENT?
Nous avons eu toute une panoplie de philosophes, sociologues et autres martyrologues de la pensée, qui ont considérablement envahit l’espace OCCIDENTAL pour diffuser des idées regorgeant de mépris pour la civilisation de laquelle ils étaient issus et dans laquelle, curieusement, ils ont continué de vivre. On a finit par s’apercevoir petit à petit que c’était aussi une stratégie qui avançait lentement mais sûrement, celle de détruire l’occident, ses fondations. Et laisser penser aux minorités qu’elles pourraient enfin goûter au pouvoir..
Pour bâtir un nouveau monde, qui ressemblerait à celui que nous propose DAVOS? Car pour DAVOS, tout doit être détruit pour le “nouvel asservissement”. . Les minorités prises dans ces scénarios de diversion ne le voient pas.
Sont-ils vraiment fiers d’eux ces philosophes et penseurs médiocres du 20 ème siècle, qui finalement n’ont servit qu’une bande d’utopistes, producteurs de scénarios de science fiction, heureux de régner sur DAVOS. Mais pensant avec toute la prétention qui les habite, pouvoir régner sur le monde. Seuls les chefs de nombreux états sur cette planète ont pu céder à ce chant des sirènes pour diverses raisons faciles à deviner, …..MAIS PAS LES PEUPLES. Et nous sommes 7 milliards, quand-même.
Le pouvoir de ces “déconstructeurs-destructeurs” a été d’opérer un véritable kidnapping de l’information.
A nous de recréer l’information, plus vaste, qui doit repasser par “le journal papier aussi, très bonne arme pour restaurer-réinstaurer les liens qui nous rendront plus forts.